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mercredi, 11 avril 2012

La réforme imminente de l'ONU affaiblira l'influence de l'Europe

Voici une preuve de plus que le Royaume-Uni est l'ennemi de l'Europe. Osons la rupture! Boutons hors de l'UE la perfide Albion et remplaçons le marché anglais par celui de la CEI!

 

La réforme imminente de l'ONU affaiblira l'influence de l'Europe

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

La réforme des Nations unies est « imminente » et forcera l'Europe à accepter de jouir d'une moindre influence au sein du Conseil de sécurité, ont expliqué de hauts diplomates à EurActiv.

Le service européen pour l'action extérieure (SEAS) a en effet dû répondre à des critiques selon lesquelles son statut d'observateur au sein de l'institution avait amoindri son influence.

« Le Conseil de sécurité sous sa forme actuelle (voir « Contexte ») ne reflète pas la réalité contemporaine et manque donc de crédibilité », a affirmé à EurActiv l'ambassadeur indien auprès de l'ONU, Hardeep Singh Puri.

« Personnellement, je suis persuadé qu'une réforme est imminente », a-t-il ajouté.

30 % des sièges au Conseil de sécurité

Plusieurs diplomates auprès de l'ONU restent persuadés qu'il sera difficile de mettre en oeuvre une réforme dans un futur proche. Toutefois, un autre haut diplomate a affirmé que le système actuel de représentation de l'UE à l'ONU n'était pas défendable et que toute réforme amènerait le continent à repenser son approche de manière radicale.

« Il y a trop de sièges européens : la Grande-Bretagne et la France sont des membres permanents du Conseil de sécurité et l'Europe a la possibilité d'occuper 30 % de la totalité des sièges », a-t-il expliqué.

Un diplomate de l'UE a dans le même temps expliqué à EurActiv que le nouveau statut d'observateur du SEAS l'obligeait à s'exprimer après tous les autres pays et amenuisait donc son influence.

Le diplomate a affirmé que même si les dirigeants de l'UE avaient aujourd'hui la possibilité de s'exprimer à l'Assemblée générale de l'ONU, le nouveau statut d'observateur de l'UE avait amenuisé son influence. Les Etats membres individuels qui représentaient l'UE en tant que pays exerçant la présidence avaient plus de poids et d’influence, a-t-il expliqué.

Il a ajouté que le Royaume-Uni avait adopté une position difficile au sein de l'ONU en refusant de permettre à l'UE de parler en son nom pour les questions où il estimait avoir des intérêts nationaux à préserver.

Concernant le nouveau statut de l'UE à l'ONU, l'ambassadeur de l'UE Thomas Mayr-Harting a insisté sur le fait qu'il s'agissait d'un grand pas en avant.

Selon lui, cette nouveauté n'a certainement pas diminué l'influence de l'Europe. Elle a au contraire permis une meilleure continuité via les représentants institutionnels de l'UE.

« Ce changement offre également de plus grandes opportunités de synergies entre les différents domaines dans lesquels l'UE et ses membres sont actifs à l'ONU. L'UE, en tant que groupe politique majeur aux Nations unies, peut se faire entendre sur un très large éventail de questions, qu'il s'agisse des défis politiques au Moyen-Orient et en Afrique ou encore de l'aide humanitaire et du développement », a-t-il expliqué.

Concernant la position du Royaume-Uni, M. Mayr-Harting a déclaré : « Ils n'ont aucun problème avec le fait que moi-même ou un autre représentant de l'UE s'exprime ; ils souhaitent simplement que l'on précise clairement si nous parlons au nom de l'UE ou au nom de l'UE et de ses membres. »

Une réforme qui ne se limite pas au Conseil de sécurité

L'ambassadeur de l'UE a affirmé que la réforme envisagée couvrait un large éventail de domaines. Il s'agit de réformer le Conseil de sécurité (aucune position commune à l'UE n'a été adoptée), mais aussi l'administration et le budget, des domaines sur lesquels les Etats membres semblent davantage sur la même longueur d'onde.

Les questions budgétaires sont un « cas spécial », dans la mesure où les Etats membres de l'UE contribuent à hauteur de près de 40 % du budget ordinaire et de maintien de la paix de l'ONU, a déclaré M. Mayr-Harting

« Je pense que tout le monde, y compris le Royaume-Uni, est d'accord sur le fait que parfois, même lorsqu'il s'agit d'une compétence exclusive des Etats membres, comme pour le budget, il est judicieux que nous nous coordonnions et que nous parlions d'une seule voix lorsque c'est dans l'intérêt des contribuables de chaque pays de l'Union européenne », a-t-il expliqué.

Réactions :

« Cette réforme n'aura pas lieu parce que les membres permanents [du Conseil de sécurité] le veulent, mais bien parce que c'est le souhait de l'Assemblée générale », a déclaré l'ambassadeur indien auprès de l'ONU, Hardeep Singh Puri.

« S'il y avait un vote sur cette réforme demain à l'Assemblée générale, quels membres permanents [du Conseil de sécurité] affirmeraient ne pas être d'accord ? » Il s'agirait de l'expression du souhait populaire de toute l'assemblée contre les intérêts particuliers de pays individuels. Il n'y a jamais eu de vote à ce sujet à l'Assemblée générale. Les négociations continuent. Je ne dis pas que les choses bougeront aujourd'hui ou demain, mais nous sommes proches d'une décision », a affirmé M. Singh Puri.

« La réforme prévue concerne plus de domaines que le seul Conseil de sécurité », a expliqué l'ambassadeur de l'UE auprès de l'ONU Thomas Mayr-Harting.

« L'UE a des intérêts dans de nombreux domaines, et notamment dans le fait que l'ONU « agisse comme une seule institution ». L'ONU est un ensemble d'agences et de sous-structures. L'UE utilise souvent l'ONU pour canaliser ses actions humanitaires et de coopération au développement. Nous n'avons donc pas intérêt à ce que ces structures se multiplient. Nous souhaitons que l'ONU améliore ses performances et nous sommes tous d'accord là-dessus », a affirmé M. Mayr-Harting.

Concernant les plaintes contre l'influence trop importante de l'Europe au Conseil de sécurité, l'ambassadeur a déclaré : « Il est vrai que lors des dernières élections pour le groupe des Etats d'Europe orientale, lorsque l'Azerbaïdjan a remporté le scrutin contre la Hongrie et la Slovénie, l'Azerbaïdjan a avancé l'argument que le siège de cinq pays de l'UE au sein du Conseil entraînerait une trop grande influence pour l'Europe. »

« Les gens commencent à poser des questions [sur la réforme] », a confié un haut diplomate de l'ONU à EurActiv, sous le couvert de l'anonymat.

« Cela se fonde sur une victoire remportée il y a 65 ans. Des questions telles que « si les Allemands peuvent renflouer la Grèce, comment peuvent-ils encore se voir refuser un siège en tant que l'un des pays les plus forts d'Europe » circulent dans les couloirs du secrétariat », a ajouté cette source.

Jeremy Fleming - traduit de l'anglais par Amandine Gillet

mardi, 10 avril 2012

LES PEUPLES DE L’EUROPE DE L’EST FACE AU GLOBALISME

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Intervention de Tomislav Sunic au colloque du Château Coloma, 3 mars 2012

LES PEUPLES DE L’EUROPE DE L’EST FACE AU GLOBALISME

par Prof. Tomislav SUNIC (écrivain)
www.tomsunic.com
Membre du Conseil d’administration du American Third Position Party: http://american3rdposition.com/?page_id=9
………………………
 
Nous allons commencer par un bref historique des pays de l’Europe de l’Est avant leur transition vers le système capitaliste, au début des années 1990. Je vais brièvement passer en revue la période précédant leur usage de l’Amérique comme référent à leur nouvelle identité. Ensuite, nous allons observer comment les pays de l’Est se posent face à eux- mêmes et comment ils se posent par rapport aux nouveaux défis du globalisme. L’Amérique et l’idéologie libérale sont le phare du mondialisme et j’utilise donc les  vocables « américanisme »,  «  libéralisme » et  « occidentalisme » comme synonymes.  Ma méthode d’analyse s’appuie  sur quelques formules de la sociobiologie et de la psychologie des peuples ainsi que sur les théories relatives à la circulation des élites, tout en gardant comme arrière fond les réalités géopolitiques.  
 
Par rapport au pays de l’Europe occidentale, l’Europe de l’Est a toujours été le laboratoire social des élites étrangères, que ce soit les élites françaises, allemandes, russes, ou plus au sud, les élites ottomanes.  Aujourd’hui, depuis les pays baltes et jusqu’aux pays balkaniques, ce sont les élites ploutocratiques de l’Amérique et les élites technocratiques bruxelloises qui sont aux postes de commande au plan de leur imaginaire collectif, au plan du langage, au plan politique et économique.  Le sens de l’identité étatique est faible dans les pays de l’Est.  Les citoyens de ces pays ont certes une conscience nationale et surtout raciale très prononcée, même plus que les citoyens de l’Europe de l’Ouest. En revanche, leur identité étatique reste faible. On peut chercher la raison de ce manque d’identité étatique dans le fait que les frontières de ces  pays sont en perpétuel flux et reflux historique.
 
I. Identité par défaut

Il nous faut souligner que du point de vue racial – ou ce qu’on appelle pudiquement du point de vue « ethnique » – tous ces pays, par rapport à  l’Europe occidentale, sont racialement très homogènes, ayant peu de résidents de race non-blanche sur leur sol.  Du point de vue de leur   « Blanchéité » et de « l’Européanité »,  tous ces pays sont plus européens que les pays de l’Europe occidentale.  Les sentiments de culpabilité historique ou la haine de soi qui sont assez prononcés chez les Européens de l’Ouest, sont pratiquement inconnus  dans les pays de l’Est européen.
 
Les Européens de l’Est connaissent pourtant d’autres  problèmes  A l’heure actuelle, les millions d’hommes et de femmes de cette région de l’Europe sont déchirés d’une part entre de vieilles habitudes acquises sous le système communiste, lequel malgré ses tares leur assurait la stabilité psychologique et une prévisibilité économique, et d’autre part, les nouvelles règles du globalisme qu’ils n’arrivent pas à maîtriser. De plus, les différends interethniques et les ressentiments envers leurs premiers voisins européens y sont bien vivants.  Il ne faut pas sous-estimer les haines interethniques en tant que sources potentielles de nouveaux conflits dans cette région. Les identitaires polonais nourrissent toujours de la méfiance envers les identitaires allemands malgré leur discours commun contre le globalisme.  Un tiers des Hongrois, à savoir 2 millions d’individus, résident sous des juridictions étrangères non-hongroises, notamment en Slovaquie, en Serbie et en Roumanie, des régions qui faisaient autrefois partie intégrante du territoire austro-hongrois. Vis-à-vis de leurs voisins allemands, les Tchèques portent également un pénible héritage historique renvoyant à l’expulsion de force et en masse de 3 millions d’Allemands de souche à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.  Malgré une accalmie entre les Serbes et les Croates, dans les Balkans, rien n’a été résolu au sujet de leurs perceptions hostiles des uns envers les autres. Ces deux peuples voisins continuent à afficher dans leurs medias deux discours historiques différents, deux récits victimaires différents et hostiles les uns aux autres.  Pour un nationaliste croate, malgré son anticommunisme et son antilibéralisme, il est impossible d’être «  un bon croate »  sans au préalable être un «  bon antiserbe » . Ici, nous avons un cas classique d’ identité par défaut. On se pose en s’opposant. On n’a qu’à regarder le récent match de handball qui s’est déroulé à Belgrade entre l’équipe serbe et l’équipe croate où les supporters des deux pays, arborant les symboles nationalistes de leurs pays respectifs, semblaient être prêts à reprendre les armes les uns contre les autres à  tout moment. Tous les beaux discours contre l’immigration non-européenne, tous les récits sur un certain axe Paris-Berlin-Moscou, tous les projets d’une Europe empire, qui sont de bon ton parmi les identitaires ouest - européens, ne veulent pas dire grand chose en Europe de l’Est.    
     
Chez les identitaires d’Europe occidentale et d’Amérique, l’ennemi c’est l’immigré non- européen avec son prêt-à-porter, le capitaliste  nomade qui appartient  à la nouvelle superclasse globalitaire. On a du mal à s’imaginer, vu le changement du profil racial à Anvers ou à  Bruxelles, un nationaliste flamand allant à la guerre contre son voisin wallon. Ces temps- là, les temps des nationalismes exclusifs, semblent être révolus en Europe occidentale.  En revanche, en Europe orientale, les identitaires et les nationalistes perçoivent leur ennemi principal comme au XXe siècle ; c’est le voisin européen qui est désigné comme l’ennemi principal extérieur, accompagné par le vieil ex-communiste à l’intérieur du pays. Nous abordons donc ici deux sujets différents, deux perceptions de soi- même, ainsi que deux perceptions  différentes de l’ennemi: le bourgeois apatride à l’Ouest et le dangereux voisin à l’Est.  
     
II. L’héritage communiste
 
Passons maintenant à l’héritage communiste en Europe de l’Est.  Le communisme fut autrefois conçu par ses  idéologues et ses porte-parole en Europe de l’Est comme la meilleure courroie de transmission du globalisme prolétarien. Le paradoxe du communisme en Europe de l’Est fut que, grâce à son nivellement politique et en dépit de son discours mondialiste, il n’exerça jamais aucun attrait sur les immigrés du Tiers monde. Son message planétaire devait, dans les années 1980, se rétrécir rapidement dans un étatisme quasi autiste qui s’estompa par la suite devant le message mondialiste propagé avec plus de succès par le libéralisme et par l’Américanisme.  Dans ces années 1980, la classe politique en Europe de l’Est dut constater que ses idées paleo- communistes, œcuméniques, apatrides, autrement dit les idées  globalistes, se réalisaient beaucoup mieux à l’Ouest qu’à l’Est.
 
On peut en conclure que le communisme s’est effondré à l’Est parce que ses idées matrices et ses mythes fondateurs sur le progrès s’étaient mieux réalisés à l’Ouest quoique sous d’autres signifiants.  En effet, ce fut la comparaison entre le Même communiste avec son Double capitaliste qui conduisit les communistes d’Europe de l’Est et d’Union soviétique à renoncer dans les années 1990 à  leur régime – mais pas au Même-  Système.
 
Contrairement à  ce qu’on disait et écrivait à cette époque, la prétendue démocratisation de l’Est fut, en effet, initiée par les communistes au pouvoir et non par les nationalistes ou par les anticommunistes. Le recyclage des anciens communistes vers le libéralisme globalitaire était prévisible ; ce recyclage fut un cas d’école parétienne où  les résidus idéologiques sont restés les mêmes alors que leurs dérivations ont pris une autre tournure en donnant par suite bonne conscience aux anciens communistes. Ce n’est que suite au rejet officiel du langage communiste par les communistes recyclés et à l’adoption des idées économiques libérales que les nationalistes et les anticommunistes d’Europe de l’Est commencèrent à  jouer un rôle visible dans l’arène politique. Toute manifestation nationaliste en Europe de l’Est avait été physiquement détruite dans les années d’après-guerre.  
 
En effet, au début des années 1990, l’ancienne classe communiste est- européenne fut prise au dépourvue  – ayant voulu au départ se limiter strictement à  la « libéralisation du socialisme réel »  sans vouloir changer de structures politiques et sans vouloir toucher à  l’épineuse question nationale, sachant bien que le domaine de la question nationale risquait de devenir une poudrière. Ce fut exactement le cas dans l’ex- Yougoslavie communiste et dans une moindre mesure dans les autres pays de l’Est.  Bref, le Même communiste n’avait voulu, au début en toute bonne foi communiste, que devenir l’Autre Même, mais en aucun cas devenir l’Autre anticommuniste.
 
Vu avec le recul d’aujourd’hui, les Européens de l’Est n’auraient peut-être pas opté si vite pour le rejet de la variante communiste s’ils avaient su que le Double libéralo-américain, qu’on observe aujourd’hui dans toute sa splendeur mortelle, ne diffusait pas avec plus de succès l’image des lendemains qui chantent. Si l’Américanisme n’avait pas séduit les masses d’Europe de l’Est par l’étalage de son monde virtuel, la plupart des citoyens est- européens seraient encore heureux de vivre le Même communiste. Là où manquent les moyens de comparaison avec l’Autre, il n’y a guère besoin de mimer l’Autre. Et l’existence, bien entendu, devient tout à  fait vivable. Imaginons un monde effrayant où l’on perd la notion de comparaison et la notion de Double.  Or l’Amérique actuelle, et ses pendants, le libéralisme et le globalisme, représentent  aujourd’hui cette réalité effrayante ou la Mêmeté exclut le Double. Toute comparaison doit disparaître ; toute alternative, sociale, économique, doit être interdite et sanctionnée par le code pénal !
 
Dans les années 1990, les anciens fonctionnaires communistes étaient convaincus qu’en imitant le libre échangisme importé de l’Ouest, ils resteraient les mêmes porte-parole du progrès global économique. On a beau dire qu’il s’agissait d’une hypocrisie gigantesque — les données furent et sont plus compliquées pour expliquer leur soudain virage vers le marché libre :  « Voilà pourquoi les anciens apparatchiks communistes, écrit Claude Karnoouh, tant ceux des institutions politico-policières que de l’économie planifiée, se sont si facilement adaptés à l’économie de marché et se sont complus à brader sans vergogne le bien commun par des privatisations massives qui représentent, à coup sûr, le plus grand hold-up du siècle sur la propriété collective ».
 
Certes, on serait tenté  de dire que les ex-communistes d’Europe orientale possèdent une plasticité qui les rend aptes à tous les recyclages.  Soit.  Il nous faut pourtant prendre en considération que les idées  dominantes à l’Ouest  avaient  commencé  à  changer dans les  années 1970 et au début des années 1980, de sorte que la fameuse perestroïka soviétique avait été initiée par le recyclage intellectuel de la gauche caviar des salons occidentaux avant de se propager par la suite à  l’Est.  En outre, les classes communistes d’Europe de l’Est furent obligées, en raison de leur complexe d’infériorité issu de leur passé criminel et criminogène, de se présenter comme  plus « libéraux », plus  « américains » et plus « européens » que les Européens de l’Ouest ou les Américains eux-mêmes.
 
Quant aux masses de citoyens est-européens, à  la veille de l’effondrement du communisme, le mythe surréaliste de l’Amérique l’emportait chez elles sur la réalité vraie. Certes, la psychologie des masses communisées est- européennes était différente de celle de leurs dirigeants, tous pourtant, et chacun à  sa façon particulière, se projetant sur le Double américain mal mimé. Même lorsque les apparatchiks locaux diffusaient des slogans, pas toujours faux, sur la  pauvreté et la criminalité en Amérique, les citoyens est -européens ne voulaient pas y croire. C’était agréable de se projeter par procuration sur un monde hyperréel  américain. L’américanisation, l’occidentalisation et  le globalisme étaient porteurs d’une nouvelle promesse.
 
III. Le Même et le Mime
 
Il nous faut dissiper quelques concepts politiques et quelques idées reçues sur l’américanisme. Le système américain, en tant que vecteur principal du globalisme, fonctionne souvent par le biais de ses imitateurs aux 4 coins du monde qui s’évertuent à qui mieux mieux à se montrer les uns aux autres que l’Amérique est bel et bien le pays qui mérite d’être mimé. Le Double donc, à savoir le globalisme américano-sphérique est, d’après eux, censé devenir le destin de tous.  L’imitation de l’Américanisme, dans de nombreux cercles politique et intellectuels européens, ne donne que davantage de crédibilité à l’expansionnisme américain.
 
On décrit souvent l’Amérique comme un pays volontariste, hégémonique, impérialiste et messianique. Globalement, c’est vrai. Mais les décisions américaines se font souvent en fonction du mimétisme de ceux qui veulent dépasser les Américains par leur  hyper – américanisme. Un cas d’école est représenté par l’Allemagne d’aujourd’hui, un pays qui doit  « jouer » au démocratisme et aux règles du jeu global plus que ses maîtres d’outre- mer dont elle devait apprendre, après la Deuxième Guerre mondiale, les règles du comportement globaliste. Voici le grotesque infra- politique. Ce comportement  mimétique était évident dans l’Europe de l’Est, en 2003, quand les imitateurs est-européens furent parmi les premiers à offrir leur aide à l’intervention militaire américaine en Irak – sans même que l’Amérique le leur demande. Dès lors, leur servilité vis-à-vis de l’américanisme n’a plus eu de bornes. En emboîtant le pas aux Américains, ils croient, par détour, favoriser leur position dans le monde globalitaire.
 
L’hyper-servilité des élites postcommunistes s’inscrit dans les pas de leur ancienne servilité vers Moscou. Autrefois, c’était Moscou qui était le lieu du pèlerinage ; aujourd’hui, le nouveau Sacré s’appelle New York et Tel Aviv. 
 
IV.La nouvelle ancienne classe – la sélection négative 

Qui sont les gens au pouvoir à  l’Est ? Des pays balkaniques aux pays baltes, la majorité des politiciens est-européens se compose de fils et de filles d’ anciens apparatchiks communistes. Dans l’optique sociobiologique, il nous faut garder à l’esprit que la terreur communiste et le nivellement social ont eu pour conséquences l’épuisement du patrimoine bioculturel, à savoir la chute du fonds racial et culturel et l’émergence d’individus aux instincts primaires. Les anciennes élites biologiques et spirituelles d’Europe de l’Est dont le système de valeur était ancré sur l’honneur, le dépassement de soi, le sacrifice pour le bien commun, ont été complètement détruites après 1945.  Une sélection négative s’est opérée qui fut plus grave qu’en Occident vu que l’ Occident réussit quand même à préserver quelques bribes des anciennes élites.
 
 Les mesures d’épuration anticommunistes ne furent jamais prises tout simplement parce qu’elles ne pouvaient pas l’être. A part quelques gestes contre quelques individus de l’ancienne police politique, les anciens dirigeants communistes sont restés en place et  jouissent de l’impunité  juridique. Force est de constater que faire de la décommunistion par la voie du Système libéral est un non sens. Cela ne peut donner aucun résultat étant donné que l’aboutissement logique du procès du communisme devrait être le rejet total de sa matrice, à savoir le libéralisme. L’élite postcommuniste au pouvoir en Europe de l’Est en est bien consciente : à deux reprises, elle a été largement bénéficiaire des changements intervenus ; la première fois à l’époque communiste, la deuxième fois à l’époque actuelle. Les membres de l’ex-nomenklatura ne sont pas seulement en position favorable pour acquérir des propriétés publiques et fonder des entreprises ; ils jouissent aussi de la pleine légitimité auprès des cercles mondialistes — sachant  que dans la plupart des cas, leurs homologues occidentaux sont d’ex–membres de la gauche maoïste, titiste et  trotskiste !
 
 La présence de la nouvelle ancienne classe communiste aux commandes en Europe de l’Est semble aujourd’hui bien arranger les institutions mondialistes et supra-étatiques car « celles-ci ne semblent intéressées que par un seul but : permettre aux entreprises d’Europe occidentale de s’approprier les principales richesses industrielles et naturelles de ces pays ». Par conséquent, les élites mondialistes venues des quatre coins du monde,  sont beaucoup plus à l’aise avec les nouvelles élites post-néo-communistes d’Europe de l’Est qui sont plus malléables que les élites ouest- européennes. Le même cadre d’analyse peut s’appliquer au syndicalisme, aux nouveaux partis politiques et aux nouveaux cercles littéraires d’Europe de l’Est qui sont tous à  l’écoute des maîtres occidentaux. Il n’y a eu que quelques rares exemples de volonté d’indépendance, à commencer par celui de la petite Croatie en guerre au début des 1990 et plus tard celui de la Serbie confrontée à l’agression de l’OTAN — mais ces gestes de panache guerrier furent de courte durée.  Aujourd’hui, c’est au  tour des identitaires hongrois de mettre en cause les mythes fondateurs de l’EU – avec les conséquences que nous devrions bientôt voir.
 
Les anciens cadres communistes au pouvoir en Europe de l’Est sont mieux en mesure que d’autres de s’appuyer sur les configurations globalistes. Les organisations supra étatiques telles que l’OMC, le FMI et la Banque Mondiale sont devenues pour eux des référents essentiels pour prospérer. Cette nouvelle élite postcommuniste ne vient donc pas de l’économie privée qui fut d’ailleurs marginalisée et largement interdite au cours des décennies communistes, mais des rangs des anciens cadres socialistes. Un grand nombre d’ex-membres de la nomenklatura ont rapidement acquis des titres de propriété et se sont transformés en entrepreneurs.
 
V. Conclusion : La Mort du Système
 
Le Système globaliste se décompose. Nous sommes dans la phase terminale du système capitaliste. Le libéralisme avait pu cacher sa nature inhumaine à l’époque de la guerre froide et pendant les Trente Glorieuses, aussi longtemps qu’il se sentait menacé par son Double incarné dans le système soviétique. À cette époque, son seul but était de montrer à son Double communiste d’Europe de l’Est qui il savait poursuivre le même objectif tout en le rendant plus « humain » et économiquement plus efficace.
 
Avec la crise structurelle du libéralisme et le rôle grandissant des unités supra-étatiques telles que l’OMC, le FMI, l’Union  Européenne, de grands bouleversements sont à l’ordre du jour.  On ne va pas se réjouir trop tôt de la prochaine mort du libéralisme, car les mois et les années de chaos qui sont devant nous vont nous offrir un spectacle  totalement différent de celui auquel nous nous attendons et que nous souhaitons. Je vous renvoie à mes livres où je  traite plus en profondeur de ces sujets. 
 
L’Amérique a cessé depuis longtemps de fonctionner comme un État, étant donné qu’elle na jamais été conçu comme un État. L’américanisme est devenu un concept liquide qui fonctionne de plus en plus comme un système supra étatique aux identités disparates. Tous les peuples du monde sont devenus victimes des organismes globalitaires et multinationales qui licencient ici pour s’implanter là où la main-d’œuvre est meilleur marché, puis déménagent le lendemain dans un autre pays au bas coût du travail.  C’est le cas avec l’Europe de l’Est aujourd’hui où le coût du travail est moins élevé qu’en Europe occidentale, où  les syndicats sont faibles et où les salaires sont bas. Les termes comme: « mondialisation », « gouvernance »,  « flexibilité », « exclusion », « nouvelle économie »  « multiculturalisme »  « minorité », « tolérance »,  « identité » sont de mise.  La diffusion de cette nouvelle langue de bois mondialiste  — dont sont remarquablement absents les anciens vocables communistes tels que « capitalisme », « classe » « exploitation », « inégalité », etc. — est le produit de la logique du capitalisme. Les effets néfastes étaient prévisibles il y a bien longtemps.
 
Reste l'éternelle question : que ce serait-il passé si l'autre parti, à savoir le communisme, l'avait emporté avant et lors de la guerre froide ? Peut être la même chose. En réalité, comme le siècle précédent en témoigne, les fantaisies constructivistes, tel que le libéralisme et le communisme, donnent des mêmes résultats sous des signes opposés. 
 
Le libéralisme nous montre finalement son visage de prédateur. Il est devenu chaotique et incontrôlable. Il ne peut plus se cacher derrière de belles paroles comme droits de l’homme, tolérance et paix. Le système libéralo- communiste est essentiellement un système inhumain. De nombreux observateurs --  même ceux qui se veulent ses apôtres -- savent que nous  nous trouvons devant une nouvelle avant- guerre.
 
L’un des traits suicidaires du globalisme est son capitalisme financier. Les véritables souverains d’aujourd’hui ne sont pas les princes et les politiques mais les banques et les sociétés cotées en Bourse. Désireux d’obtenir le rendement maximal de leurs investissements, leurs actionnaires poussent à la compression des salaires et à la délocalisation du travail.  De fait, l'économie d'intérêt a tendance à favoriser l'investissement à l'argent lui-même. D’ailleurs,  l'économie d'intérêt met l'accent sur les gains à court terme.
Il n’y a là rien de neuf.  Les crédits faciles et le prêt à intérêt sont des outils privilégiés de l’expansion du capitalisme financier. Les choses sont devenues violentes lorsque les crédits hypothécaires ont pris le dessus sur les autres formes de crédit.
 
Les banques créent en effet l'argent nécessaire aux emprunts -- mais elles ne créent pas l'argent nécessaire au remboursement des intérêts sur ces mêmes emprunts. A cause de l'absence de l'argent nécessaire aux remboursements des intérêts, les emprunts appellent de nouveaux emprunts, créant ainsi une chaine de dette pour tout le monde sauf pour les riches. Le montant de l’argent dû aux banques excède toujours le montant d’argent disponible.
 
La multiplication des défauts de paiement d’emprunteurs qui sont incapables de rembourser leurs dettes nous a amené au chaos actuel.  On voit l’opération se répéter aujourd’hui aux dépens des Etats, avec la crise de la dette souveraine. Rien de neuf ;  ce scénario nous rappelle le temps des années 1930 en Europe.
  
Je cite, dans ma traduction d’allemand en français, l’économiste Gottfried Feder : 
Le capital d’emprunt rongé par le prêt à intérêt  est le fléau de l'humanité ; la croissance infini et sans effort dû au grand capital d’emprunt conduit à l'exploitation des peuples, ce qui n’est pas  le cas avec le fonds de roulement productif qui est créateurs des biens.
 
 Le caractère sacré de l'intérêt est le tabou ; l'intérêt est le saint des saints ;  personne n’y ose toucher.  Alors que les biens, la noblesse, la sécurité des personnes et de leurs biens, les droits de la Couronne, les réserves, les convictions religieuses, l'honneur d'officier, le patriotisme et la liberté sont plus ou moins  hors la loi,  l'intérêt reste sacré et inviolable. La confiscation des biens, la socialisation sont à  l’ordre du jour, a savoir les flagrantes violations de la loi, et  qui ne sont qu’ enjolivées, car  prétendument commises contre l’individu au nom de la collectivité. Tout ceci est autorisé. En revanche le taux d'intérêt reste ;  «Noli me tangere» ne me touche pas !  Rührmichnichtan”. ( Kampf gegen diei Hochfinanz, Munich, 1935)
 
Nous n’avons qu’à lire les ouvrages des années 1920 pour voir que ce sont les prêts hypothécaires et les prêts à intérêt dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui, qui ont amené l’Allemagne à la guerre en 1939.  Le système globaliste conduit à une paupérisation des classes populaires et des classes moyennes qui, dans l’espoir de maintenir leur niveau de vie, n’ont d’autre ressource que de s’endetter davantage.
 
Le capital globalitaire financier ne remplit aucune fonction productrice. Au contraire, il joue un rôle parasitaire. La suppression du capitalisme financier et la suppression du revenu des oisifs et des spéculateurs, ainsi que la suppression de l'esclavage de l'intérêt doit être le but principal de notre combat. Ne nous faisons pas d’illusions. La prochaine guerre des races, en Amérique et en Europe, sera fatalement accompagnée par l’ancienne guerre des classes parmi les Blancs. En effet, avant d’affronter la poudrière raciale dans nos contrées balkanisées, nous devons affronter notre ennemi principal : le capitaliste local et son alter ego, le spéculateur globalitaire.
 
Merci de votre attention.

Krantenkoppen April 2012 (2)

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Krantenkoppen

April 2012 (2)

'CULTURAL CAPITALISM' IS YET ANOTHER ROAD TO DECADANCE AND DESPAIR.
"It is (...) important to note that not all Marxist-Leninist, communist or socialist countries were necessarily culturally Marxist. If one were to compare the social and cultural atmospheres of the United States and Soviet Union, respectively, during the 1960′s, the Soviet Union might emerge as the more ‘conservative’ of the 2 societies. The American author Francis Parker Yockey quite rightly noted this in his work 'Imperium'. Yockey felt that the Soviet Union was a far better ally of the West than the Americans and that in its authoritarianism it preserved something of the traditional European concept of hierarchy. From its outward manifestations of artwork and music, one could also conclude that the USSR was far more aligned with traditional values than America was. For instance, while Americans listed to rock-and-roll, the Soviets brought forth such composers as Prokofiev, Shostakovich and Khachaturian, and the Soviets regularly regarded America’s culture as being ‘inferior’ because of its decadence. Because of this, one can argue that while cultural Marxism has done the West an irreversible harm, so has its counterpart, cultural capitalism.
Just as cultural Marxism takes Marxian theories and applies them to culture, so too, does cultural capitalism take the ideologies of the American and French revolutions and try to apply them to culture. However, reaching a more precise definition than this is quite difficult because its results are nearly indistinguishable from those of cultural Marxism. This should not surprise any real Traditionalist, because they are actually 2 sides of the same coin, being a descendant of the Renaissance-era financial oligarchies, the American revolution, and 'democratic' ideals in general. Furthermore, the 2 are essentially not in competition, but rather complement each other. For instance, in order to allow for the acceptance of decadent and amoral entertainment, it is necessary to destroy the sense of morality in the first place through cultural Marxism.
Cultural capitalism, then, consists of all the worst aspects of American culture, including such things as: materialism, secularism, Hollywood and mindless entertainment, spectator sports, ways of dressing, decadent music, superficiality in conversations, rampant divorce, lack of artistic feeling, lack of historical perspectives, and the like, appealing to the most superficial of senses. In the social sphere, cultural capitalism encourages feminism and liberalism especially, giving these ideas a fertile ground to take root. (...) Americans represent the most productive nation in the world, whilst being the most primitive. (The British satirist Oscar Wilde had stated, (...) that 'America is the only country that went from barbarism to decadence without civilization in between'.)
(…) Cultural capitalism might be defined as all the outward things which have come to characterize American ‘civilization’ since the 1950′s, but it is much more, because as culture is rooted in spiritual and mental predicates, capitalism (…) is a symptom of all that is modern – in which the aspirations of man are merely for temporal goals, namely the acquisition of more ‘material’ and nothing else. In practical life, this means that for many running the money rat race is an imperative to survive and make a meager living, while for those who are a bit better off is a competition for more possessions and trinkets. For the very wealthy, living in an existential impasse of confusion between need and want. This is the psychological corner stone of capitalism and consumerism driven by marketing and advertising: turning a desire for a product into an artificial need where enough is never enough - hence the need for ever more and more possessions and diversions. (…)
On the one hand, in the capitalist system, man must constantly be a producer of either goods, capital, or some other type of value, but on the other, the system is such that he must also be a constant consumer. In such a society, all culture tends towards the lowest common denominator, even among the upper classes, because life becomes a merely mechanistic repetition. Coupled with this, especially in America, is the frantic striving for equality and the near cult-like admiration for individualism without personality, which, of course, can only be equality in degradation.
Since cultural capitalism is not in any way opposed to cultural Marxism, Traditionalism, as a general rule, does not engage in the discussion of economic theory. Rather, Traditionalism holds that the tyranny of the economy must be abolished at its source. (…) This attitude (…) is a statement against utopianism of either capitalism or communism, as well as its cultural implications. In a few words, it opposes the ‘enslavement of the single individual to the productive mechanism’, which leads to the aforementioned ills.”
http://www.ridingthetiger.org/2012/03/12/cultural-capitalism-is-yet-another-road-towards-decadence-and-despair/
 
 
ALAIN SORAL ON ISLAM.
‎"After the collapse of the 3 moral forces from Occident that were the capitalism, the communism and the French universalism, (...) it seems that the last civilization from the post-mediterannean sphere that is not totally subject to the Judeo-Protestant Americano-Zionist capitalist Empire is the Muslim world. (...)
A coherent Islam of resistance to the Empire structured around the Islamic republic of Iran, that also inculde the Lebanese Hezbollah and the Palestinian Hamas. An Islam of resistance perfectly formulated by the acts and discourses of President Mahmoud Ahmadinejad: solidarity with Hugo Chavez’s Bolivarian revolution, agreement of cooperation with the Syrian Baathist regime, logistics support to the Sunni Palestinians fighters, contestation of the official version of 9/11 at the United Nation’s platform, … An authentically anti-imperialist and anti-zionist politic which refuses to fall in the trap of 'the clash of civilizations' …
In contrast, an Islam presented as radically anti-Occidental fully playing out 'the clash of civilizations' in a perverted partnership with USA and Israel. The Saudi monarchy, that encourages and finances it a bit everywhere in the world, is in reality totally conniving with the USA and is dependant from them. (...) A shadly relationship between radical Islam and Empire, resulting in the creation of Al Qaeda and Bin Laden, and generally speaking, resulting in this islamic extremism whose objective role is to encourage the clash between Europe’s Christian and Muslim population (...) for the benefit of the Americano-Zionist Empire. (...)
A reversal of alliance, on behalf of laicity, made under the pressure of Masonic and Zionist network and sanctioned in France by the anti-veil law in March 2004, aggravated since then by the anti-burka law in September 2010. This orchestred stigmatization of Muslims, from then on designated as scapegoat to the native French, affected by the crisis, by the very same that made them come to France and encouraged them to be aggresive towards French people, so that the legitimate social anger towards mondialist elites (who are not Muslims), turns into an inter-ethnic civil war.
Whether Islam is good or not for France, let us remind ourselves that for this religion (...) does not only exist one Islam (...), but a diversity of Muslims abandoned to divers authorities, whose majority stay away from unrest and from politics. (...)
The chaos of the civil war or the re-establishment of the country through national reconciliation depend in fact, in addition to the economic crisis, on the outcome of this struggle between these 2 youths: patriot Muslim and islamo-scum, from now on face to face and opposed in everything – including in Islam. In this struggle for France, we must give a hand to the firsts: those patriot Muslims who work, undertake jobs and bring medals for the country in sports competitions … as we must also then break with the dialectic of excuses, be intransigent towards the seconds who behave like a horde of underdogs. (...) The salvation of the country being to be looked for from the side of the national reconciliation initiated in Lebanon by General Aoun, president of the Christian free patriotic movements, and Hassan Nasrallah, secretary-general of the Muslim Hezbollah, rather than Yugoslavia where the undertaking of the reconquista, led by a Slodoban Milosevic entirely infiltrated by the CIA, led to the partition of Kosovo wanted by NATO."
http://frenchdissidents.wordpress.com/2012/04/05/alain-soral-on-islam/
 
 
NIEUWS UIT HOMS VAN MOEDER AGNES-MARIAM OP PALMZONDAG 31/03/2012.
"Vooral christenen worden vermoord, hun huizen en winkels in brand gestoken. (...) Ondertussen blijft helaas nog al te dikwijls de berichtgeving leven dat het leger deze verwoestingen aanricht. De echte schuldigen zijn de gewapende groepen verbonden met het Vrije Syrische Leger, gedomineerd door paramilitaire radicale islamisten. (...) Positief is wel dat de meerderheid van de soennieten niet achter deze radicale islamisten staat.
Moeder Agnès-Mariam meldt ons dat de algemene toestand in Syrië de afgelopen weken zeer zeker verbeterd is. Toch is het volgens haar nog bijzonder onrustig in Homs en omgeving. Na de val van Baba Amro zouden groepjes rebellen zich verschanst hebben in de christelijke wijken Warceh en Salibi. Ze verjagen er de families en plunderen hun huizen om ze (...) te gebruiken als uitvalsbasis. (...) Ook zijn er nog steeds mortierbeschietingen door rebellen op alawitische en christelijke wijken. Het gaat hier niet om gevechten tussen het regeringsleger en de rebellen. Neen, de opstandelingen beschieten doelbewust wijken van religieuze minderheden. Het is dan ook hemeltergend dat deze vernielingen door Al-Jazeera afgeschilderd worden als zijnde het werk van regeringssoldaten. En [dit] wordt natuurlijk gretig en kritiekloos overgenomen door ‘onze’ media.
Moeder Agnès-Mariam getuigt tevens van ongelooflijke wreedheden begaan door rebellen in het stadje Kusayr vlakbij Homs, aan de grens met Libanon. (...) Na de val van Baba Amro zijn verschillende ontvoerde burgers door de rebellen naar hier gebracht en op gruwelijke wijze terechtgesteld. Verschillende onder hen zouden zijn onthoofd (...). De slachtoffers zijn zowel soennieten, alawieten als christenen. Hun misdrijf? Deze mensen zouden te weinig ‘meegewerkt’ hebben met de ‘opstand’. Ook in Kusayr zijn verschillende christelijke gezinnen uit hun huizen verdreven (...). Hun plaats wordt ingenomen door soennitische sympathisanten van de rebellen. Er is hier stilaan sprake van een etnische zuivering."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/05/nieuws-uit-homs-van-moeder-agnes-mariam-op-palmzondag-31032012/
 
 
HET ONDERSCHEID TUSSEN TURKSE ALEVIS EN SYRISCHE ALAWIETEN.
"Tot de religieuze gemeenschap der Alevis bekent zich zo’n 20% van de Turkse bevolking. De Turkse Alevis mogen niet worden verward met de Syrische Alawieten. Beide groepen ontstonden onafhankelijk van elkaar in verschillende historische en geografische omstandigheden, maar hun naamsgelijkheid geeft al aan dat er toch belangrijke dwarsverbanden zijn.
Beide groepen kunnen worden beschouwd als afsplitsingen binnen de sjiietische islam waarbij de religieuze figuur van Ali een centrale rol speelt. Vandaar hun naam. Net als de Syrische Alawieten hebben ook de Turkse Alevis bepaalde gewoontes en gebruiken die hen de gramschap opleverden van orthodoxe soennieten, die beide groeperingen vaak beschouwen als regelrechte ketters en zeker geen moslims. Net als de Syrische Alawieten zijn ook de Turkse Alevis door de eeuwen heen vaak gediscrimineerd, wat hun enthousiasme verklaarde voor de seculiere republiek van Kemal Atatürk. Deze Atatürk richtte de Republikeinse Volks Partij (CHP) op, waarbinnen Turkse Alevis traditioneel sterk vertegenwoordigd zijn. Deze CHP vormt momenteel de belangrijkste oppositiepartij tegen de politiek van Tayyib Erdogan.
Erdogan, berucht om zijn soms ondiplomatieke uitbarstingen, lijkt zijn frustraties over de schaakmatsituatie in Syrië in toenemende mate te gaan richten tegen de Turkse Alevis. Het spelen van deze sektarische kaart is niet alleen potentieel explosief binnen Turkije zelf, maar zet bovendien vraagtekens bij de werkelijke drijfveren van Erdogan jegens Syrië.
Kemal Kilicdaroglu, de leider van de CHP, is zelf Alevi. Vorig jaar maakte Erdogan al een keer de opmerking dat Kemal Kilicdaroglu heimelijk de Syrische president al-Assad steunde wegens 'sektarische solidariteit' tussen Turkse Alevis en Syrische Alawieten. Kilicdaroglu had de woede van Erdogan opgewekt omdat hij zich tegen een militaire interventie in Syrië uitsprak en de Turkse politiek jegens Syrië onverstandig noemde. Eerder had hij reeds de wrevel van de AKP-leider opgewekt wegens zijn harde kritiek op de Turkse politiek van confrontatie met Israël.
Eind vorige maand ging Erdogan echter nog een stapje verder. Op 22 maart werd hij geciteerd in de Turkse krant Hürriyet toen hij zowel Kemal Kilicdaroglu persoonlijk als ook de CHP direct beschuldigde dat ze Alevis zijn en dús Alawieten. (...) De recente opmerkingen van minister-president Erdogan gaven de binnenlandse politieke verhoudingen een sektarische dimensie die de situatie in Syrië lijkt te weerspiegelen."
http://mediawerkgroepsyrie.wordpress.com/2012/04/04/turkse-alevis-en-syrische-alawieten/
 
 
MARINE LE PEN TREKT OOK MOSLIMS AAN.
http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/mediatheek/programmas/terzake/2.20594/2.20595/1.1265354
 
 
LAAT ONS MARINE PROBEREN! (Vertaling van het artikel 'Osons Marine?' van de Franse islamitische schrijver Albert Ali)
"Kiezen tussen Sarkozy en Hollande is geen keuze, laat ons Marine dus proberen! Wij kunnen ervoor zorgen dat zij die het Front National het meest horen te haten, haar nu de dubbele score geven van de vader in 2007!
Laat ons voor een keer de mediatieke en politieke kaste doen panikeren, zoiets zal resoneren als een zoete wraak op dit systeem dat zich paradoxaal genoeg hatelijk opstelt tegenover de islam maar zich ook voor illegalen opwerpt. Geen enkel advies of electorale steunbetuiging houdt vandaag nog steek. Dus, laat ons Marine proberen, ondanks alles, ondanks haar islamofobie, laten we ondanks haar zionisme proberen, ondanks alles proberen! Laten we de onbeschaamdheid proberen, dat zal de enige keuze zijn om een tweede ronde te hebben, het onmiskenbare gevoel dat we gekozen hebben en dat er dit keer niet in onze plaats gekozen werd!"
http://blog.thierryvanroy.be/2012/04/een-verzoening-tussen-moslims-en-nationalisten/
 
 
POST-DEMOCRACY: PRESS TV BANNED IN GERMANY.
"The Media Regulatory Office based in Munich notified of the decision to remove the Iranian English-speaking channel Press TV from German airwaves. (...) This shutdown comes after Press TV was banned in Great Britain in January 2012 (...). The channel believes the decision is part of a strategy by Westerners to silence an inconvenient voice. Press TV drew the attention of the UK public in particular (...) for offering viewers a different perspective on the offensive launched against Libya or Syria."
http://www.voltairenet.org/Post-democracy-Press-TV-banned-in
 
 
MEDIA-OORLOG BOVEN SYRIE: VOORMALIG AL JAZEERA CORRESPONDENT KLAPT UIT DE BIECHT.
‎"Een voormalig correspondent van Al Jazeera klapt uit de school over de werkwijzen van zijn ex-broodheren. De zender uit Qatar zou de opstandelingen in Syrië actief ondersteunen met gesmokkelde communicatieapparatuur. Bij Russia Today doet... de ex-correspondent van Al Jazeera, Ali Hashim, zijn verhaal (...): 'De zender koos duidelijk een kant in Syrië, steunde die kant en bemoeide zich met details van de Syrische revolutie. Hulp bieden aan de rebellen is wat Qatar wil, door het voorzien in communicatiehulpmiddelen. Ze werden vanuit Libanon Syrië ingesmokkeld'. (...)
Al-Jazeera is een drijvende kracht geweest achter de opstanden in Tunesië, Libië, Egypte en nu Syrië. Het valt niet te ontkennen dat ook het regime in Qatar in al die landen actief was aan de kant van de opstandelingen, met name met financiele steun voor de plaatselijke afdelingen van de Moslimbroeders. Het eerste wat Ennahda-leider Ghannouchi in Tunesië deed na de verkiezingsoverwinning van zijn partij was een bezoek aan Qatar. In Libië was (...) er logistieke steun aan de rebellen en het tv-kanaal van de rebellen was een kloon van Al Jazeera en was gebaseerd in Qatar.
Er is tijdens de hele Arabische lente ook veel kritiek geweest op Al Jazeera van de opstandelingen zelf. Het verwijt is vaak dat de zender de situatie extremer voorstelt dan ze is en zo het conflict aanwakkert. Gisteren zeiden Syrische rebellen uit een dorpje nabij Al-Qusayr [nabij de Libanese grens, in het district Homs] mij nog dat hun dorp door het leger is aangevallen nadat Al Jazeera 2 weken geleden in een uitzending had gezegd dat het een schakel was in de wapenroute voor de rebellen. De geweldloze activisten in Syrie nemen het AJ kwalijk dat het alleen focust op de gewapende rebellen en hen zo belangrijker heeft gemaakt."
http://www.nrc.nl/nieuws/2012/04/05/mediaoorlog-boven-syrie-voormalig-al-jazeera-correspondent-klapt-uit-de-school/

Bachar El-Assad: l’homme à abattre!

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Bernhard TOMASCHITZ:
Bachar El-Assad: l’homme à abattre!

Les Américains veulent absolument imposer un “changement de régime” en Syrie
Leurs principales motivations? Des intérêts économiques et un soutien à Israël!

Le sol devient de plus en plus brûlant sous les pieds du leader syrien Bachar El-Assad. Fin mars, un sénateur américain très influent, John McCain, a demandé que les Etats-Unis et l’Europe soutiennent militairement les rebelles syriens: “Ils méritent notre soutien et le soutien de la communauté internationale pour pouvoir riposter aux attaques du régime”, a affirmé le candidat républicain à la présidence lors des élections de 2008.

Le gouvernement d’Obama songe aussi à intervenir militairement. Jusqu’à présent, on mise encore et toujours sur la pression diplomatique et politique à exercer contre Damas. Mais, comme l’a laissé entendre le ministre américain de la défense, Leon Panetta, lors d’une audience au Sénat, “on songe à de possibles démarches complémentaires (...), y compris d’éventuelles interventions militaires, si nécessaire”. C’est clair: les Américains refusent, en ultime instance, de tenir compte de la déclaration du conseil de sécurité de l’ONU, appuyée par la Russie et par la Chine. Cette déclaration demande au gouvernement syrien et aux rebelles de réaliser sans délais le plan de paix de l’envoyé spécial Kofi Annan. Ce plan de paix prévoit un armistice, l’envoi d’aide humanitaire et l’ouverture d’un dialogue entre le gouvernement et les adversaires du régime.

Washington, en revanche, ne veut pas abandonner l’objectif que les Etats-Unis se sont fixé une fois pour toutes; ils veulent tout bonnement un “changement de régime” à Damas, comme le confirme par ailleurs les nombreuses opérations spéciales que mènent depuis des mois les services spéciaux occidentaux. “Le MI6 et la CIA ont infiltré la Syrie pour connaître la vérité”, expliquait en date du 1 janvier le quotidien “Daily Star”, en  se référant à une source non citée mais considérée comme “bien informée”. Ensuite, les contacts sont étroits entre les rebelles libyens et l’”armée syrienne libre”, comme le signalait le 27 novembre 2011 le journal britannique “The Telegraph”. D’après cette information, Abdulhakim Belhadj, chef du conseil militaire de Tripoli et ancien commandant du “Groupe de Combat Libyen-Islamique”, aurait rencontré à Istanbul et le long de la frontière turco-syrienne des chefs de l’”armée syrienne libre”, pour que celle-ci soit entraînée par des “combattants libyens”. Toujours selon le “Telegraph”, Belhadj aurait été envoyé en Turquie par Moustafa Abdoul Djalil, qui n’est rien moins que le président de transition en Libye.

Or il est tout de même peu vraisemblable que les Libyens aient agi de leur propre chef. Il est plus plausible de dire qu’ils ont reçu cette mission de Washington, pour camoufler l’immixtion américaine. On peut clairement émettre cette hypothèse si on analyse les déclarations du ministre américain de la défense, Panetta: “le soutien aux réformes politiques et économiques, lesquelles correspondent aux aspirations légitimes des citoyens de la région”, relève des mêmes principes fondamentaux qui ont défini les réponses que nous avons apportées aux événements de Tunisie, d’Egypte, de Libye et, dorénavant, de la Syrie”.

En déclarant cela, Panetta nous révèle clairement que les Etats-Unis n’entendent pas seulement apporter à la Syrie les bienfaits de la démocratie de facture occidentale mais veulent également imposer à ce pays du Levant le système économique esquissé à Wall Street et qui doit s’étendre à la planète entière par l’effet de la globalisation. Ensuite, d’après un livre récemment publié par la CIA, avant que n’éclatent les troubles en Syrie, il y a environ un an, il n’y aurait eu que de “timides réformes”, tant et si bien que l’économie, y “est encore largement régulée par les milieux gouvernementaux”. Dans l’Egypte de Moubarak et dans la Libye de Kadhafi aussi l’économie, surtout les secteurs clés, était sous le contrôle des gouvernements, ce qui rendait l’accès aux marchés locaux difficile pour les entreprises occidentales.

Quant à l’imposition, partout dans le monde, de réformes libérales, visant à instaurer en tous points du globe l’économie de marché, Michel Chossudovsky, critique canadien du processus de globalisation, pointe du doigt un aspect important, tu en Occident. On dit et on écrit généralement que les causes premières de ces protestations de masse en Syrie sont l’augmentation du chômage et la détérioration du niveau de vie; or ceux-ci découlent tout bonnement de l’adoption d’un programme de réformes exigé par le FMI et que les autorités syriennes ont tenté d’appliquer à partir de 2006. Les mesures réclamées par le FMI comprenaient des privatisations, des dérégulations dans le système financier et un gel des salaires.

Au-delà de ces réformes exigées par le FMI, la “libération” de la Syrie, assortie de la disparition du régime d’El-Assad, va bien entendu dans le sens des intérêts stratégiques des Etats-Unis en tant que puissance hégémonique globale, comme s’est plu à le souligner Panetta lors d’une audience au Sénat: “La Syrie constitue un pays-clef pour l’Iran. La Syrie est le seul pays allié à l’Iran dans la région et elle représente un facteur décisif dans tous les efforts qu’entreprend l’Iran pour soutenir les militants de la région qui mettent en danger Israël et la stabilité régionale. Les désordres en Syrie ont donc contribué à affaiblir considérablement l’Iran et il est clair que, plus El-Assad est affaibli, plus l’Iran sera perdant”.

Israël espère ardemment que se construira bientôt une Syrie post-Assad. Car, alors, d’une part, la milice libanaise du Hizbollah, soutenue par Damas et par Teheran, sera affaiblie; d’autre part, l’Etat sioniste espère aussi que se constituera, sur son flanc nord-est, un Etat-tampon, qui servira pour toutes éventuelles opérations contre l’Iran. Un tel Etat-tampon pourrait s’avérer fort utile en cas d’attaque israélienne contre l’Iran car il y a peu de chances que des pays comme la Jordanie ou l’Arabie Saoudite ouvrent leurs espaces aériens aux appareils de Tsahal. Avec une Syrie neutralisée, l’aviation israélienne pourrait se servir du territoire syrien et de l’Irak, dépendant des Etats-Unis, pour aller frapper des cibles en Iran. Il faut voir, toutefois, si ce calcul et ces espérances se concrétiseront vraiment. L’expérience libyenne récente, où une nouvelle guerre civile menace après la fin de l’union sacrée des contestataires contre Kadhafi, et les événements d’Egypte, où les islamistes sont désormais la principale force politique du pays, semblent indiquer que le pari sur les “révolutions arabes” n’a pas été le bon. En plus, il faut savoir que l’armée syrienne libre, qui lutte contre Bachar El-Assad, parce qu’il est alaouite, est soutenue par l’Arabie Saoudite, finalement plus anti-chiite ou anti-alaouite qu’anti-sioniste. L’Arabie Saoudite, d’inspiration wahhabite, vise à diffuser un islam particulièrement rétrograde dans le monde arabe. Un islam rétrograde, wahhabite ou salafiste, qui reçoit de grosses quantités d’armes, souvent achetées en Occident, de la pétro-monarchie saoudienne.

Bernhard TOMASCHITZ.
(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°13/2012, http://www.zurzeit.at/ ).

lundi, 09 avril 2012

Geopolitica della droga

Andrea VIRGA:

Geopolitica della droga

 
Ex: http://andreavirga.blogspot.com/

Pubblico qui due articoli, scritti nell'ottobre 2010, sul rapporto tra storia contemporanea, geopolitica e droga. Il primo riguarda gli oppiacei, mentre il secondo parla della cocaina. Erano stati pubblicati su SinergieAlternative, e l'anno successivo, brevemente, su Stato & Potenza. Inoltre, avevo tenuto una conferenza sull'argomento presso la sezione pisana di Forza Nuova. Li ripresento ora, facendo però presente che alcuni dati sono da aggiornare, e che, in generale, potrebbero contenere varie imprecisioni. Nondimeno ritengo che possano suscitare ancora interesse.


Le nuove Guerre dell’Oppio

In generale, le analisi economiche e geopolitiche classiche sottovalutano spesso il ruolo del narcotraffico nell’economia globalizzata, dimenticando che si tratta di una delle attività commerciali più redditizie, e che coinvolge non solamente la criminalità organizzata, ma influenza pesantemente l’economia d’intere regioni, e soprattutto riguarda come attori gli stessi Stati, attraverso i servizi segreti, e numerose grandi aziende che servono a riciclare gli ingenti guadagni di questi traffici. Nel corso degli ultimi due secoli, gli stupefacenti sono stati importanti al punto che vere e proprie guerre sono state combattute per il loro controllo, di cui le più famose furono le cosiddette Guerre dell’Oppio contro tra potenze coloniali e Cina. Tuttavia, queste non furono le sole: anzi, gli ultimi decenni del nostro tempo hanno visto crescere i conflitti per il controllo degli oppioidi. È bene quindi fare un po’ di storia e ripercorrerne lo svolgimento.

Questa droga, ricavata dal papavero da oppio, già nota fin dall’antichità a fini rituali e medicinali, si era diffusa nel corso dell’età moderna, come sostanza ricreativa, a partire dall’India, dalla Persia e dall’Impero Ottomano, fino in Europa e soprattutto in Cina, dove già nel XVII secolo era ampiamente diffuso presso tutte le classi sociali. La proibizione dell’oppio nel 1729 – poi rafforzata nel 1799 – aveva dato vita a un lucroso contrabbando. Nel frattempo, dopo la Guerra dei Sette Anni, la British East India Company aveva assunto il controllo degli Stati indiani e il monopolio della produzione d’oppio nel Bengala, che introdusse su ampia scala a costo di causare una terribile inflazione dei costi agricoli, che portò alla morte per fame di 10 milioni di persone nella Carestia del Bengala (1770). L’oppio era usato dagli Inglesi come merce di scambio per l’acquisto dei prodotti cinesi, per via del suo basso costo di produzione e della sua elevata richiesta sul mercato cinese. I protagonisti di questo traffico furono la British East India Company e la famiglia Sassoon, ebrei sefarditi di Baghdad, che fondarono un impero commerciale in India. A partire dal XIX secolo s’erano poi aggiunti i Francesi con l’oppio dell’Indocina, gli Olandesi dall’Indonesia, i Portoghesi dall’India occidentale, e gli Statunitensi con l’oppio turco. L’imperatore Daoguang, sotto il cui regno, si era arrivati a 2 milioni di Cinesi oppiomani e all’importazione di 180 t annue, cercò di reagire distruggendo un importante carico a Canton nel 1838.

La reazione occidentale non si fece attendere: la Prima Guerra dell’Oppio (1840–1842) costò alla Cina Hong Kong, 21.000.000 $ in riparazioni e circa 20.000 morti. Nondimeno, allla fine degli anni ’50, nel mezzo della sanguinosissima Rivolta Taiping (20 milioni di morti), la dinastia Qing rifiutò di soggiacere alle richieste di Francia, Stati Uniti e Regno Unito di legalizzare il traffico d’oppio, aprire il mercato alle merci occidentali ed esentarle dai dazi interni. Tra il 1856 e il 1860 infuriò la Seconda Guerra dell’Oppio, che si concluse con la vittoria delle potenze occidentali (le suddette tre più la Russia) e l’accettazione delle loro imposizioni economiche e territoriali: legazioni diplomatiche straniere a Pechino, diritto di accesso al Paese per gli stranieri, estensione dell’accesso dei mercanti stranieri a dieci altri porti e al Fiume Azzurro, la riva sinistra dell’Amur alla Russia (dove fu fondata Vladivostok). Il risultato fu che l’importazione aumentò fino a raggiungere le 6700 t nel 1879, mentre iniziava una massiccia produzione interna. Nel 1906, la Cina produceva 35.000 t di oppio (l’85% della produzione mondiale) e ne consumava 39.000 t; si stima, infatti, che fino a un terzo della popolazione facesse uso di oppio (siamo nell’ordine di grandezza delle decine di milioni). Questa piaga sociale conobbe una flessione, a inizio ‘900, con la cessazione del commercio britannico, dietro le pressioni di missionari e associazioni proibizioniste, e gli sforzi del nuovo governo repubblicano, per poi riprendere durante la guerra civile (1916–1949) come mezzo di finanziamento per i vari signori della guerra.

Nel frattempo, da un derivato medicinale dell’oppio – la morfina – era stata ricavata la diacetilmorfina, sintetizzata nel 1874 da un chimico inglese (C. R. Alder Wright) e commercializzata, col nome di eroina (dal tedesco heroisch – “eroica”), dalla casa farmaceutica tedesca Bayer nel 1895 come farmaco da banco contro la tosse, alternativo alla morfina, in quanto non avrebbe dovuto generare dipendenza. In realtà, l’eroina si rivelò molto più potente (circa 2 volte la morfina e 20 volte l’oppio) e più additiva, andando a sostituire l’oppio come droga di consumo. In Cina, negli anni ’20, le Triadi costruirono raffinerie (soprattutto a Tientsin e Shanghai) e cominciarono a esportare eroina verso gli Stati Uniti, attraverso le comunità sinoamericane. Solo con la Seconda Guerra Mondiale, questo flusso s’interruppe temporaneamente, mentre anche i Giapponesi, che fino ad allora avevano represso il consumo d’oppio a Taiwan, cercarono di avvalersi di questa risorsa economica per finanziare il loro sforzo bellico. Con la fine della guerra civile e la vittoria del Partito Comunista, Mao Tse Tung, con l’internamento degli oppiomani in campi di rieducazione, stroncò il consumo di oppio (ancora oggi appena 1 cinese su mille è tossicodipendente).

Contemporaneamente, negli anni ‘30, era stata sviluppata un’altra centrale di produzione d’eroina, a partire dall’oppio dell’Indocina (allora colonia francese) e della Turchia (attraverso la Siria e il Libano francesi) raffinato a Marsiglia e in Provenza, sotto il controllo della mafia corsa e dei clan marsigliesi – la cosiddetta French Connection (in realtà, erano tutti d’origine italiana), che riforniva prevalentemente gli Stati Uniti d’America, già allora i maggiori consumatori di droga. Durante la guerra, la mafia corsa aveva collaborato con i servizi americani e francesi per preparare lo sbarco in Provenza (Operation Dragoon) e tenere fuori dall’area i maquis (partigiani) comunisti. Nello stesso modo aveva agito la mafia siciliana e siculoamericana per favorire lo sbarco alleato nel luglio 1943 e garantire l’ordine nell’isola, specie a fronte delle rivendicazioni sociali, anche con vere e proprie stragi come quella di Portella delle Ginestre (1 maggio 1948). Così, nel dopoguerra, Cosa Nostra, affiancata dalla mafia ebraicoamericana di Meyer Lanski, cooperò quindi con gli italofrancesi nel traffico di eroina verso gli Stati Uniti e l’Europa. La French Connection ebbe termine solo all’inizio degli anni ’70, dopo un giro di vite da parte turca e francese. Oggi, Francia e Turchia, insieme ad India, Australia, Spagna e Stati Uniti, dominano il mercato dell’oppio legalizzato (cioè destinato all’industria farmaceutica), e di cui l’Organizzazione Mondiale per la Sanità lamenta una drammatica sottoproduzione rispetto a quelle che sarebbero le reali necessità mediche.

Intanto, anche l’oppio dell’Indocina era passato sotto il controllo americano, dal momento in cui la Francia aveva perso queste colonie (1954). La CIA, subentrata ai servizi francesi (SDECE), si era già servita del traffico di eroina a partire dalla regione montagnosa del Triangolo d’Oro (dove era ormai concentrata la maggior parte della produzione d’oppio mondiale) – tra Cina, Birmania, Thailandia, Laos e Vietnam – per finanziare i nazionalisti di Chiang Kai Shek durante la guerra civile cinese, e poi una serie di guerriglie anticomuniste in Birmania, Laos e Vietnam. Gli intermediari del traffico con gli Stati Uniti rimanevano soprattutto le Triadi cinesi di Hong Kong e del Sud-Est Asiatico. Anche per conservare il controllo sull’area, fu necessario intervenire: prima, finanziando i Francesi, poi con il supporto al Vietnam del Sud, e infine direttamente con il bombardamento (anche con armi chimiche) del Vietnam del Nord, del Laos e della Cambogia (favorendo così indirettamente l’ascesa al potere di Pol Pot), e la guerra aperta (1965 – 1975). È stimato che tra il 1940 e il 1980, nella sola Indocina orientale (Cambogia, Laos, Vietnam) siano morte di guerra e di repressione almeno 6-7 milioni di persone. Con la guerra, il traffico di eroina aumentò, attraverso la compagnia aerea Air America (gestita dalla CIA) e addirittura contrabbandando droga nelle bare dei soldati americani morti (“Cadaver Connection”). Dei combattenti americani in Vietnam, inoltre, dal 10 al 20% era ormai divenuto eroinomane. Oggi, l’oppio coltivato nella Birmania occidentale (secondo Paese produttore al mondo), controllato dai guerriglieri dell’Esercito dello Stato Unito di Wa (finanziato dalla Cina), è raffinato in Thailandia e rivenduto in tutto il Pacifico a partire da Bangkok.

I tardi anni ’70, con lo smantellamento della French Connection, le lotte di potere all’interno di Cosa Nostra e la vittoria dei comunisti in Vietnam e Laos, avevano visto l’ascesa della produzione nella cosiddetta Mezzaluna d’Oro (Iran, Pakistan, Afghanistan), e in particolare in quest’ultimo Stato. Quando l’URSS invase l’Afghanistan, si trovò impantanata in una durissima guerriglia da parte dei mujaheddin dei vari signori della guerra locali (sostenuti dalla CIA), i quali (dopo il ritiro sovietico nel 1989) continuarono a combattersi tra loro, finché nel 1996 i Taliban (studenti coranici d’etnia Pashtun) presero il potere. Questa situazione di guerra civile aveva naturalmente fatto sì che le varie fazioni si finanziassero con il traffico di oppio, sia verso la Russia – attraverso l’Asia Centrale –, sia verso l’Europa, attraverso l’Iran, la Turchia e i Balcani. Sono, infatti, gli anni ’80 a vedere la grande diffusione dell’eroina sui mercati europei. Allo stesso tempo, agli ingenti guadagni, si sommavano i danni sociali causati dall’eroina in Unione Sovietica e in Iran, potenze nemiche degli Stati Uniti. Nel 1999, l’Afghanistan produceva ormai 4500 t d’oppio (circa il 70% della produzione mondiale), specialmente nelle pianeggianti regioni meridionali di Helmand e Kandahar, da sempre roccaforte dei Taliban. D’altra parte, l’Alleanza del Nord, maggiore forza d’opposizione al regime, dai suoi santuari di Herat e di Faizabad, controllava le principali vie di contrabbando verso Iran, Russia e Cina.

Tuttavia, nel luglio del 2000, il comandante dei Taliban, il mullah Mohammed Omar, emise una fatwa contro la coltivazione dell’oppio, ordinandone la distruzione, al punto che l’anno successivo la produzione era calata del 91%. Nel giro di pochi mesi, “casualmente” vi fu l’Attentato dell’11 settembre al World Trade Center, attribuito ad Al Qaeda, e l’Afghanistan fu accusato di ospitarne i vertici – primo fra tutti l’imprendibile sceicco Osama Bin Laden (già miliardario saudita socio d’affari della famiglia presidenziale americana Bush e comandante dei mujaheddin antisovietici addestrati dalla CIA). Meno di un mese più tardi (7 ottobre 2001), i piani d’invasione dell’Afghanistan (già realizzati a inizio 2001) furono portati avanti, con l’offensiva delle forze dell’Alleanza del Nord massicciamente supportata e accompagnata dall’invasione degli Stati Uniti, e di contingenti di altri 45 Paesi (tra cui Francia, Germania, Regno Unito, Italia). Il 9 novembre, le forze dell’Alleanza del Nord conquistarono Mazar-e-Sharif, il 12 novembre Kabul cadde, seguita il 26 novembre da Kunduz e il 7 dicembre da Kandahar, finché il 17 dicembre si concluse la battaglia di Tora Bora, ultima roccaforte di Al Qaeda. Ciononostante, né Bin Laden né Omar furono mai catturati, e la guerriglia dei Taliban persiste fino a oggi (si stima finora la morte di 50-70.000 afghani, oltre a 2500 occidentali).

L’unico risultato dell’intervento NATO in Afghanistan – visto il fatto che il nuovo governo, oltre ad essere controllato dalle forze d’occupazione, ha scarso controllo su buona parte delle aree popolate dai Pashtun (cioè gli Afghani veri e propri), e che addirittura il potere dei Taliban si estesa nelle aree tribali Pashtun nel Pakistan occidentale, contribuendo a destabilizzare ancor più questo Paese – è stato quello di riportare l’Afghanistan in testa alla classifica dei Paesi produttori d’oppio. 40.000 soldati occidentali montano la guardia ai campi di papavero, disputandone il controllo ai Taliban (non è un caso che le offensive annunciate dai media occidentali coincidano con la stagione del raccolto). La coltivazione di papaveri da oppio riprese e si espanse in altre aree del Paese, arrivando a un picco di 193.000 ha nel 2007, di contro agli 88.000 ha del 1999. Il raccolto dell’anno 2002 diede 3400 t d’oppio, che salirono a 3500 t nel 2003, 4200 t nel 2004, 4100 t nel 2005, 5600 t nel 2006, fino a un picco di 8000 t nel 2007 (93% della produzione mondiale) per scendere a 7600 t nel 2008 e 6900 t nel 2009 (e si prevede un’ulteriore calo per quest’anno, dovuto anche a una cattiva annata). Si tratta di cifre ben superiori al fabbisogno annuo d’oppioidi, stimato intorno alle 5.000 t, il che significa che parte di questa produzione viene immagazzinata.

L’oppio risulta, infatti, ampiamente conveniente per i contadini afghani, i quali ricavano da ogni ettaro un profitto 17 volte superiore rispetto al grano (circa 4600 $ per ettaro: dieci volte il PIL medio procapite). Come risultato, circa il 4% del terreno coltivabile e 3,3 milioni di afghani (su 28 milioni di abitanti), sono coinvolti in questa produzione. Se un quarto dei profitti va ai coltivatori, il resto va a finanziare politici corrotti, signori della guerra, i Taliban insorti e i trafficanti di droga. Questo denaro (4 miliardi $ – il 53% del PIL afghano – nel 2007) è riciclato principalmente tramite il sistema islamico di trasferimento di denaro, l’hawala. Dubai è uno dei maggiori centri, il che ha contribuito alla sua ricchezza, nonostante l’assenza di petrolio sul suo territorio. Queste cifre poi lievitano man mano che la merce passa di mano: dai 2,50 $ per un grammo di eroina in Afghanistan si arriva a prezzi all’ingrosso di 8 $ in Turchia, 12 $ in Albania, 22 $ in Germania, 33 $ in Russia – cifre che, al dettaglio, con il “taglio” della droga con altre sostanze, possono anche decuplicare (a parità di prezzo, un grammo di “eroina” spacciata, può contenere appena il 10% di sostanza pura). Il consumo d’oppio in Afghanistan riguarda 400.000 persone, soprattutto rifugiati rientrati da Iran e Pakistan.

L’oppio afghano è venduto non solo sui mercati europei, russi e mediorientali, ma anche quello statunitense (il più grande al mondo), cui basta solo in parte la produzione di eroina impiantata dai cartelli latinoamericani in Colombia e nella regione messicana di Sinaloa. Pare infatti che l’85% dell’eroina afghana sia trasportata fuori dal Paese attraverso i cargo militari statunitensi, addirittura servendosi delle bare dei soldati morti. Le destinazioni sono le basi militari negli Stati Uniti, così come in Pakistan, Tajikistan o direttamente in Kosovo. Ci sono poi le vie di traffico terrestri. La “rotta settentrionale” (detta “Via della Seta”) porta l’eroina afghana attraverso gli Stati ex-sovietici dell’Asia centrale fino in Russia e nell’Europa Orientale, lasciando una scia di morte e tossicodipendenza (solo in Russia, circa 3 milioni di eroinomani, e 30.000 morti ogni anno). La “rotta meridionale”, passa attraverso il Pakistan e l’Iran, con l’aiuto delle bande di guerriglieri Baluchi, che combattono il regime iraniano (sostenuti dalla CIA), finanziandosi con il contrabbando di droga. L’Iran è il Paese con il più alto tasso di consumatori di oppiacei (2,8% della popolazione: oltre 2 milioni di persone), e dopo la Rivoluzione Islamica ha sempre cercato di schiacciare il narcotraffico, a partire da Khomeini (con Ahmadinejad c’è stata una ripresa della politica di tolleranza zero, dopo la tattica più distensiva di Khatami). In questa vera e propria guerra, condotta su 1800 km di confine desertico e montuoso, muoiono ogni anno molti poliziotti.

Proseguendo su questa rotta, s’incontrano altre organizzazioni militari, sostenute dagli Stati Uniti, come fattori di destabilizzazione dell’area e come attori del narcotraffico: i Ceceni controllano il traffico attraverso il Caucaso, e la mafia cecena – che ha il controllo dell’eroina – è una delle più potenti in Russia; i guerriglieri curdi, tra Iran, Turchia e Iraq; e soprattutto i guerriglieri albanesi tra Albania, Macedonia e Serbia. Qui, è stato realizzato, dopo l’intervento contro la Serbia nel 1999 – con la susseguente occupazione militare e la pulizia etnica della popolazione serba, fino ad arrivare all’indipendenza il 17 febbraio 2008 –, un vero e proprio narcostato: il Kosovo, riconosciuto da una minoranza di Paesi allineati con Washington, e governato direttamente dai cartelli della droga kosovari, che approfittano delle loro ramificazioni in Germania (erano stati proprio i servizi tedeschi ad addestrare i guerriglieri albanesi), dove spacciano eroina e riciclano il denaro in attività come la prostituzione (qui legale). Da qui, i collegamenti con l’Italia sono tenuti dalla ‘ndrangheta che ha importanti ramificazioni in Germania. Nell’Unione Europea, si contano circa 1,5 milioni di eroinomani e 7000 morti l’anno.

In conclusione, si è visto come sostanze apparentemente non solo non necessarie (se si esclude l’uso medicinale), ma dannose come l’oppio e l’eroina (eppure si stimano tra 15 e 21 milioni di consumatori in tutto il mondo) siano state al centro di grandi traffici economici ed importanti eventi politici e bellici, durante tutta l’epoca contemporanea, con un giro d’affari che, nel caso dell’eroina, arriva a 150 miliardi $ annui. Le organizzazioni criminali coinvolte in questo traffico sono, allo stesso tempo, legate a soggetti politici come Stati e organizzazioni militari, i quali si servono dei proventi della droga per finanziare azioni di guerra. Dominano il quadro gli Stati Uniti, prima potenza al mondo, le cui guerre più famose degli ultimi decenni (Vietnam, Kosovo, Afghanistan) sono state volte proprio a controllare il narcotraffico: sono queste le nuove Guerre dell’Oppio, fatte sulle spalle delle popolazioni coinvolte. Occorre dunque capire e tenere a mente come il traffico di droga sia perfettamente integrato nel sistema economico e politico del capitalismo globale, non meno di altre merci come il petrolio o l’uranio.

Rum e Cocaina

Dopo aver esaminato la storia politica dell’oppio e dell’eroina, passiamo ora ad occuparci di altre sostanze stupefacenti il cui traffico è una voce importante del commercio internazionale. In primo luogo, la cocaina, una sostanza raffinata dalle foglie di coca. Queste erano coltivate e utilizzate a scopo medicinale dalle popolazioni indigene delle Ande centrosettentrionali, dove ancora oggi sono consumate abitualmente (per masticazione o infusione), in quanto i loro effetti sono blandamente stimolanti. Viceversa, la cocaina (di per sé un alcaloide) costituisce il principio attivo della coca, ed è (se pura) 100 volte più potente. Fu isolata per la prima volta dal chimico tedesco Friedrich Gaedke nel 1855, e presto si diffuse come medicinale e come ricostituente. A parte, la sua regione d’origine, coltivazioni di coca furono piantate anche in Nigeria, Taiwan e Giava. Alla fine del XIX secolo, erano già evidenti i suoi effetti collaterali, primo fra tutti il suo carattere additivo. Gradualmente, fu proibita in molti Paesi (nel 1914 negli USA), e il suo consumo decrebbe di molto, poiché la domanda dei consumatori fu soddisfatta dalle anfetamine, sostanze all’epoca legali e i cui effetti erano similari. Soltanto dopo la proibizione di quest’ultime droghe negli anni ‘60, la cocaina tornò ad essere una merce interessante, specialmente per il mercato americano, che in quel periodo vedeva decrescere il proprio controllo sui campi d’oppio dell’Indocina.

Il focus della narcopolitica statunitense si spostò quindi nell’America Latina, ovvero sugli Stati produttori di coca (Colombia, Ecuador, Peru, Bolivia) e sulle rotte di transito verso nord. Nel 1971, in un discorso, il Presidente Nixon parlò per la prima volta di “Guerra alle Droghe”. In pratica l’opposizione al narcotraffico fu un pretesto per un pesante intervento poliziesco interno agli Stati Uniti: il numero di americani incarcerati crebbe da 400.000 ai 2.400.000 odierni, di cui un milione solo per reati legati alla droga. Inoltre, a partire dagli anni ’80, i narcotrafficanti misero sul mercato anche il crack, cioè cocaina (in cristalli e non in polvere) da fumare, che poteva essere smerciata più facilmente e (abbassando la percentuale di sostanza attiva) a prezzo più basso, coinvolgendo anche le fasce sociali meno ricche. Anche tra i poveri, la droga divenne una piaga sociale diffusa, contribuendo alla loro emarginazione. Vale la pena di notare, per esempio, che gli afroamericani (costituenti appena il 12% della popolazione e il 13% dei tossicodipendenti), siano il 35% degli arrestati, il 55% dei condannati e il 74% degli incarcerati per droga; e in generale, oltre che per motivi razziali, c’è anche una forte discriminazione sociale, a scapito degli strati più poveri della popolazione. Per esempio, J. H. Hatfield, biografo di George W. Bush, afferma che l’allora ventiseienne Presidente, sarebbe stato arrestato nel 1972 per possesso di cocaina, ma che l’intervento del padre avrebbe fatto cancellare ogni registrazione del crimine. Ma non c’è qui il tempo di dissertare sul ruolo della droga come strumento di controllo sociale.

Al contempo, le operazioni antidroga internazionali consentono agli Stati Uniti d’America di aumentare la propria ingerenza nelle loro neocolonie latinoamericane. Un caso particolarmente esemplare è quello riguardante le relazioni con Panama e Nicaragua. Gli Stati Uniti sostenevano la guerriglia dei Contras nel Nicaragua, dove la dittatura filoamericana di Anastasio Somoza (figlio omonimo del precedente dittatore) era stata rovesciata dalla rivoluzione sandinista (1979). Per finanziarla, non solo vendevano armi alla Repubblica Islamica dell’Iran, a quel tempo impegnato a difendersi dall’invasione irachena (ordinata da Saddam Hussein e sostenuta da tutte le potenze occidentali), ma si servivano anche dei guadagni del narcotraffico. Il partner d’affari privilegiato era Manuel Noriega, generale panamense, collaboratore della CIA e narcotrafficante fin dagli anni ’50 (tanto che nel 1971 la CIA ne impedì l’arresto da parte dell’Antidroga) che infine divenne dittatore di Panama a partire dal 1983. Costui era un intermediario di spicco del Cartello di Medellín, per quanto riguardava il traffico di cocaina dalla Colombia agli Stati Uniti, e si serviva della Banca centrale panamense per riciclarne i proventi. La narcocleptocrazia di Noriega divenne gradualmente insostenibile di fronte all’opinione pubblica sia interna che estera, al punto che nel 1989, dopo aver truccato le elezioni, fu deposto da un’invasione militare americana (non si dimentichi che gli Stati Uniti mantenevano controllo della zona del Canale di Panama).

Tuttavia, i Paesi chiave nel traffico di cocaina sono ben altri. Innanzitutto la Colombia, Paese dove dal 1964 a oggi (con il prodromo di dieci anni di violenza e 200.000 morti tra il 1948 e il 1958) è in corso una terribile guerra civile nelle aree rurali del Paese, condotta tra il governo, le guerriglie socialiste (FARC, M-19, ELN), forze paramilitari di estrema destra (AUC) e i cartelli della droga. La Colombia è sempre stata il maggiore produttore di cocaina. L’illegalità della guerra civile ha consentito (come in Afghanistan) di mantenere una produzione su vasta scala. Alla potenza dei grandi cartelli che dominavano la scena negli anni ’80 e ’90 (Cartello di Medellín, Cartello di Cali, Cartello di Norte del Valle, e Cartello della Costa Nord), sono andati sostituendosi ora cartelli minori, ed è aumentato il controllo sulla droga da parte dei gruppi paramilitari e guerriglieri veri e propri. Infatti, negli ultimi anni, il calo dell’influenza statunitense nell’America Latina, dovuto all’ascesa del Brasile e all’avanzata di movimenti e partiti socialisti, ha fatto sì che gli Stati Uniti rafforzassero il governo colombiano sul piano militare e politico, per cui anche il tasso di violenza relativo alla droga si è dimezzato nel corso degli ultimi 10 anni.

Gli altri due grandi Paesi produttori sono il Perù e la Bolivia, che spesso in passato rifornivano le raffinerie colombiane di coca grezza. In entrambi i casi, c’è stato un calo alla fine degli anni ’90, dovuto alla pressione statunitense. La politica antidroga statunitense consiste, infatti, nel versare cospicue somme di denaro ai governi, ma queste donazioni hanno l’effetto di legare a sé questi Stati, e di favorire il controllo della produzione e del traffico di stupefacenti, a scapito della popolazione indigena, tradizionalmente occupata nella coltivazione di coca (1/8 della popolazione in Bolivia). Mentre il Perù è diventato nel 2010 il primo produttore, in Bolivia la situazione è più complessa. Dopo il “golpe della cocaina”, effettuato da Luis García Meza Tejada, c’è stata via via un’adesione sempre più stretta alla politica americana, culminata nel 1997 con l’offensiva antidroga del presidente Hugo Banzer. La reazione ha fatto sì che i cocaleros (coltivatori di coca), insieme agli altri movimenti sociali, riuscissero ad eleggere presidente il loro leader, Juan Evo Morales Ayma, il primo indio a governare un Paese latinoamericano. La politica di Morales ha invece cercato di favorire (e promuovere) la coltivazione di coca da parte della popolazione indigena, e al tempo stesso di eliminare la produzione di cocaina e il narcotraffico.

Oltre ai Paesi produttori, ci sono vari Paesi coinvolti nel traffico della cocaina. Dalla Colombia sono sempre partite la maggior parte delle rotte della droga verso Stati Uniti ed Europa, che rappresentano rispettivamente il 50% e il 25% del consumo globale. Un’eccezione è costituita dal Cile, attraverso i cui porti, la cocaina boliviana è smerciata verso il Pacifico e l’Europa. Altre rotte verso l’Europa sono attraverso il Venezuela e il Suriname. Quest’ultimo Stato è un’ex-colonia olandese che ha ottenuto l’indipendenza ma conserva privilegi doganali nel grande porto di Rotterdam, che diviene così uno dei maggiori punti d’accesso al mercato della droga europea. Un altro ingresso è la Spagna, con la mediazione di porti dell’Africa Occidentale come Dakar e Tangeri. La ‘ndrangheta calabrese, con le sue basi presso la comunità italo belga, e il suo centro di smistamento e riciclaggio nell’hinterland milanese, rappresenta il maggiore distributore in Europa, anche per via dei suoi rapporti privilegiati con i cartelli latinoamericani, presso cui è l’interlocutore europeo più accreditato. I mediatori iniziali di questo rapporto furono i Cuntrera-Caruana, storico clan di Cosa Nostra assurto a livelli internazionali, dalla loro base operativa in Venezuela. L’ascesa al potere di Chavez in quest’ultimo Paese ha cambiato le carte in tavola. A fronte della lotta antidroga, condotta come in Bolivia indipendentemente da “aiuti” americani dalla nuova Oficina Nacional Antidrogas, è però favorito sottobanco il traffico della cocaina controllata dalle FARC e da altri gruppi guerriglieri, in modo da finanziare la loro lotta contro il regime neoliberista e filoamericano di Uribe in Colombia.

Il traffico verso gli Stati Uniti d’America si muove invece su due rotte: la prima, coinvolgente circa il 10-15% del traffico, è condotta per via navale dalla Colombia e dal Venezuela verso la Florida. Gli intermediari sono, a valle, Puerto Rico, che è territorio americano, per cui da lì si può accedere più facilmente al territorio statunitense propriamente detto; a monte, la Repubblica Dominicana e, soprattutto, Haiti. La povertà estrema di questo Paese non ha impedito che, a partire dal 1985, divenisse centro di attività da parte della CIA e dei militari locali. Il Service d’Intelligence National fu fondato proprio per ricevere addestramento americano nella lotta alla droga, ma essere in realtà impiegato per lo scopo opposto, oltre che a diffondere morte e terrore presso gli oppositori politici. Il SIN e la CIA hanno architettato entrambi i golpe contro il Presidente regolarmente eletto, Jean-Bertrand Aristide, nel 1991 e nel 2004. Non è quindi casuale che, dopo il recente e distruttivo terremoto, sia stata massicciamente incrementata la presenza militare statunitense nell’isola. La seconda via di traffico, che coinvolge ben l’85-90% della cocaina destinata agli USA, passa invece per il Centroamerica, ed è stata storicamente legata al finanziamento dei Contras nicaraguegni, attraverso la criminalità degli Stati adiacenti: Panama, Honduras (dove il nuovo governo golpista ha fatto recentemente assassinare giornalisti attivi nella denuncia del narcotraffico), ed El Salvador, le cui gang malavitose d’adolescenti (la MS-19 e la MS-13) sono tra le più feroci al mondo, e hanno il potere di opporsi in armi allo Stato centrale.

L’altro Stato di massima importanza nel narcotraffico americano è il Messico, il cui governo è sempre stato legato a filo doppio agli Stati Uniti, e i cui cartelli hanno un immenso potere, dal momento che gestiscono un enorme flusso di traffici criminali (immigrazione clandestina, droga, prostituzione, armi, contrabbando) sulla frontiera tra i due Paesi. La cocaina entra in Messico dal Guatemala e da El Salvador, dove il Cartello Los Zetas si è assicurato la collaborazione, rispettivamente, dei Kaibiles (forze speciali guatemalteche) e della Mara Salvatrucha-13 (gang salvadoregna). Con il declino dei grandi cartelli colombiani, il controllo sul narcotraffico da Messico a Stati Uniti è passato ai cartelli locali, i quali combattono non solo contro il governo, ma anche tra loro. Dal dicembre del 2006, la cosiddetta Guerra della Droga Messicana ha causato 27.240 morti (quasi la metà dei caduti americani in Vietnam). Attualmente, le fazioni principali sono due: da una parte, i cartelli di Juárez, Tijuana, Los Zetas e Beltrán-Leyva, dall’altra, i cartelli di Sinaloa, del Golfo, La Famiglia Michoacana e Los Negros. La posta in palio è il controllo dei traffici su questa rotta.

In conclusione, abbiamo visto come l’altro grande polo del narcotraffico internazionale sia quello latinoamericano, incentrato sulla cocaina, e come faccia capo comunque agli Stati Uniti. È importante osservare, soprattutto, che le politiche antidroga promosse da parte americana negli altri Paesi, non siano altro che veri e propri “cavalli di Troia” atti ad infiltrare la polizia e i servizi locali con uomini e denaro, e da qui controllare sia il narcotraffico, sia la stessa politica interna del Paese. Non è un caso, certo, che Bolivia e Venezuela abbiano deciso di contrastare queste politiche e attuare una propria via di lotta alla narcocriminalità. Si tratta dell’ennesimo caso in cui un problema di politica interna si rivela intrinsecamente legato alla politica estera di uno Stato.

dimanche, 08 avril 2012

Il ne devait pas parler

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Il ne devait pas parler

Ex: http://www.terreetpeuple.com/

 

Songes et mensonges...

Christian Prouteau, fondateur du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), critique longuement ce vendredi dans Ouest France, l'opération du Raid à Toulouse, "menée sans schéma tactique précis", s'étonnant notamment de l'absence d'utilisation de gaz lacrymogène.
Alors qu'on lui demande s'il est étonné que l'opération du Raid, unité concurrente du GIGN, se termine par la mort de Mohamed Merah, Prouteau répond: "oui. "Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?"

"Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène", assure-t-il. "Il n'aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l'a incité à continuer sa "guerre"."

"En fait, je pense que cette opération a été menée sans schéma tactique précis. C'est bien là le problème", conclut Christian Prouteau

Evidemment, il convient là pour correctement saisir le vrai de ce que le spectacle étatique nous câche, de lire notre gendarme à l'envers en comprenant bien entendu qu'il fallait empêcher définitivement Merah de parler et que pour se faire, le schéma tactique était extrêmement précis mais à l'inverse du dire officiel qui d'ailleurs a tout d'un coup complètement gommé le témoignage pourtant essentiel de Martine, témoin de la tuerie de Montauban qui déclara alors: " le tueur était de taille moyenne, un mètre soixante-dix environ et assez corpulent. Si ce n'est le tatouage de sa joue gauche, je n'ai pas vu d'autres signes distinctifs particuliers "...

Précisons là que Merah était grand et maigre et qu'il ne portait aucun tatouage au visage...

vendredi, 06 avril 2012

Golfstaaten wollen Anti-Assad-Armee finanzieren

Golfstaaten wollen Anti-Assad-Armee finanzieren

Ex: http://www.jungefreiheit.de/

Ginge es nach dem Willen seiner Nachbarstaaten, so würde Diktator Baschar al-Assad gestürzt Foto: Wikimedia/Brasilien mit CC3-Lizenz: http://tinyurl.com/d5uvtdh

DAMASKUS. Die Vereinigten Staaten von Amerika und mehrere Golfstaaten haben sich darauf verständigt, die syrischen Rebellen mit Geld auszustatten. Die Araber alleine haben laut der New York Times bereits 100 Millionen US-Dollar für diesen Zweck zugesagt. 

In Istanbul haben sich am vergangenen Wochenende die Vertreter von sechzig Staaten zu einer Konferenz mit dem Titel „Freunde von Syrien“ getroffen. Dort sei es nach Teilnehmerberichten  Konsens gewesen, daß die Bemühungen der Uno um Frieden in dem von Bürgerkrieg erschütterten Land gescheitert sind.

Da China und Rußland mit ihrem Veto im Sicherheitsrat militärische Maßnahmen gegen die Assad-Regierung verhindern, versuchen die anderen Länder nun die humanitäre Unterstützung „auszuweiten“. Dies könne finanzielle und logistische Hilfe für die Opposition beinhalten.

Eine offizielle Erklärung über diese Unterstützung– wie von Saudi Arabien gefordert – gab  es jedoch nicht. Nicht zuletzt deshalb, weil die als „Freie Syrische Armee“ bekannte Rebellentruppe nicht genauer bekannt ist und nicht feststeht, wer die Waffen genau bekäme. Die Amerikaner beteiligen sich nach diesem Bericht nicht mit Geld, sondern mit Kommunikationsmitteln für die Rebellenarmee.

Monatelanger Bürgerkrieg

Molham al-Drobi vom oppositionellen Syrischen Nationalkongreß bestätigte die Zusagen der „Freunde von Syrien“ über 176 Millionen Dollar für humanitäre und 100 Millionen Dollar für militärische Zwecke. 500.000 Dollar seien bereits auf geheimen Wegen an die Opposition geflossen, so al-Drobi.

Die syrische Regierung hingegen erklärte den Aufstand am Wochenende für beendet. „Die Schlacht, den Staat in Syrien zu stürzen, ist ein für alle Mal vorbei“, sagte ein Sprecher des Außenministeriums, nach einem Bericht der Süddeutschen Zeitung. Seit Monaten tobt in Syrien ein Bürgerkrieg, bei dem nicht nur innerstaatliche Differenzen aufbrechen: Ausländische Staaten mischen sich ins Geschehen ein. Es sind dies die sunnitischen Nachbarstaaten wie die Türkei und die Araber sowie der Westen auf der einen Seite – Iran, China und Rußland auf der anderen Seite. Viele Todesopfer soll der Kampf um die Macht in dem Mittelmeeranrainerstaat bereits gekostet haben. (rg)

mercredi, 04 avril 2012

Réponses de Robert Steuckers à la Table Ronde, “Quel avenir pour les peuples d’Europe?”

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Réponses de Robert Steuckers à la Table Ronde, “Quel avenir pour les peuples d’Europe?” au colloque du Château Coloma, 3 mars 2012

Q.: Quelles réactions positives voyez-vous aujourd’hui parmi les peuples européens?

RS: Des réactions positives? Je n’en vois pas beaucoup. J’en retiens deux, marginales sur le plan géographique mais significatives, et, mutatis mutandis, dignes d’être imitées: la mobilisation populaire en Islande et la colère de la foule en Grèce. Il y a d’abord la réaction islandaise, celle de ce petit peuple insulaire de 350.000 habitants, qui a inventé une véritable représentation démocratique dès l’aube de son histoire et forgé la première littérature moderne et profane de notre continent. Dans ce pays, les responsables de la crise de 2008, les infects banksters qui ont commis l’acte abject et méprisable de spéculer, sont traduits en justice, de même que Haarde, le Premier Ministre qui a couvert leurs vilénies, tandis que notre “Commission Dexia” patine et qu’on ne verra pas de sitôt l’incarcération, pourtant dûment méritée, de Dehaene à Lantin ou à Jamioulx. En Islande, ses homologues ès-abjection sont derrière les barreaux ou devant les juges. Parallèlement à cette saine réaction, les Islandais ont refusé de rembourser les banques étrangères qui ont participé à la ruine de leur pays et se sont donné une constitution nouvelle où la spéculation est expressément décrite comme un délit et où tous les transferts de souveraineté sont d’emblée condamnés ou, éventuellement, soumis à référendum. Les Islandais ont fait montre de volonté politique: ils ont prouvé qu’un retour au politique était possible dans un monde occidental où règne la dictature subtile du “tout-économique”. Résultat: l’Islande connaît un redéploiement économique assez spectaculaire.

Dans le reste de l’Europe, c’est l’apathie.

En Grèce, nous avons vu, ces jours-ci, des émeutes plus violentes encore que celles qui ont secoué Athènes l’an passé. Le peuple refuse le diktat des banques, du FMI et de l’eurocratie. La RTBF comme la VRT ont interrogé des quidams dans la rue; trois de ceux-ci ont lancé: “C’est bientôt votre tour!”. C’est prophétique et réaliste tout à la fois. En effet, la faiblesse, la lâcheté et la veulerie du monde politique, qui n’ose faire cueillir les escrocs et les banquiers par la police dès potron-minet, en filmant la scène à titre de petite mise au pilori, ne peuvent avoir qu’une seule conséquence à moyen terme: la faillite totale de l’Etat et l’hellénisation/paupérisation de notre société. Malgré cette colère de la rue à Athènes, les Grecs, contrairement aux Islandais, ont dû accepter, tout comme les Italiens d’ailleurs, un gouvernement d’économistes, de banquiers, de technocrates qui n’ont aucun atome crochu avec la population et, forcément, aucune légitimité démocratique. La dictature a donc fait sa réapparition en Europe, non plus une dictature acclamative ou issue des urnes comme il y en a eu dans l’histoire récente de notre continent, mais une dictature sans acclamations populaires, sans légitimité électorale, qui s’apprête à ruiner toutes les familles grecques et italiennes. Mais où sont les protestataires anti-dictateurs, comme ceux qui s’agitaient contre Franco ou contre les Colonels grecs dans les années 60 et 70?

En France, les grandes leçons du gaullisme des années 60 sont bien oubliées. Aucune réaction saine n’est à attendre du sarközisme néo-libéral. En Espagne, le mouvement des indignés est certes fort sympathique, mais quelles seront ses suites? L’Espagne, vient de nous dire Jean David, compte aujourd’hui quatre millions de chômeurs, avec un nouveau gouvernement libéral, qui fera la politique du FMI, et préconisera des mesures anti-populaires comme le font déjà anticipativement, chez nous, un Decroo (le fils de son papa) ou un Reynders (qui, dit-on, brigue un haut poste à la BNP à Paris).

Le mouvement des indignés espagnols montre que toute contestation juvénile est désormais noyée dans ce que le regretté Philippe Muray nommait le “festivisme”. On transforme une protestation, dont les enjeux sont pourtant vitaux pour l’ensemble de la population, en un happening de style Woodstock, ce qui n’inquiète ni les banksters ni leurs serviteurs néo-libéraux. Le danger du “gauchisme”, comme on disait naguère, ne vient nullement de sa nature “contestataire”, antagoniste à l’égard des pouvoirs en place, mais de ses propensions au “festivisme”, tel qu’il a été défini par Muray. La culture festiviste, envahissante, tablant sur les émotions ou sur les désirs, tue de fait les réflexes politiques, basés sur le sérieux de l’existence, sur l’agonalité (Ernst Jünger, Armin Mohler) et sur la prise en compte, pessimiste et prévoyante, des risques et du pire (Clément Rosset). Les exemples abondent pour signaler le glissement des idées en apparence révolutionnaires de mai 68 dans la farce festiviste: l’itinéraire d’un Daniel Cohn-Bendit le prouve amplement, ce pseudo-révolutionnaire du Nanterre de 1968, qui avait mêlé verbiage pseudo-marxiste et obsessions sexuelles, est aujourd’hui un allié du néo-libéral thatchérien Guy Verhofstadt quand il s’agit, dans l’enceinte du Parlement européen, de vitupérer tout réflexe politique naturel, émanant du peuple réel; ou toute tentative de l’un ou l’autre ponte en place, comme Sarközy, d’utiliser un réflexe populaire naturel pour mener une politique quelconque, par pur calcul politicien et qui, si elle était réellement traduite dans la réalité, serait efficace ou écornerait les intérêts du banksterisme.

Le philosophe néerlandais Luk van Middelaar parlait, pour la France, d’une culture philosophique du “politicide”, qui s’est développée parallèlement à l’idéologie étatique rigide que la république a toujours tenté de faire triompher dans son propre pré carré. De Sartre aux contestataires de Mai 68, en passant par Michel Foucault ou par le néo-nietzschéanisme exigeant la libération joyeuse et immédiate des “machines à désirer”, par le nouveau néokantisme post-marxisant qui découvrait subitement l’horreur du goulag chez ses anciens alliés soviétiques dans les années 70 ou par l’hypermoralisme hystérique des médias dominants ou par la promotion médiatique d’une “république compassionnelle”, les intellectuels français ont perpétré en permanence un “assassinat du politique” qui ne peut mener qu’à une impasse. Celle dans laquelle nous nous trouvons (Luk van Middelaar, Politicide – De moord op de politiek in de Franse filosofie, van Gennep, Amsterdam, 1999).

Il faut par conséquent une bataille métapolitique pour éradiquer les affres du festivisme et contrer les effets délétères de l’apathie en laquelle somnolent la plupart de nos concitoyens.

Q.: A quels dangers serait soumise une Europe redevenue “populiste” au sens positif du terme?

RS: Dresser la liste des dangers qui nous menacent risque d’être un exercice fort long. Si nous prenons la spéculation en cours contre l’euro, phénomène emblématique de l’absence de souveraineté et de vigueur politiques au sein de l’Europe eurocratique, nous constatons que toutes les spéculations hostiles à la monnaie commune européenne ont une origine outre-Atlantique, proviennent du secteur bancaire spéculatif américain. J’en conclus que la spéculation contre les Etats et les monnaies, dont l’Asie avait connu un précédent en 1997, est un mode (relativement) nouveau de guerre indirecte. Saddam Hussein voulait facturer son pétrole en euro. Ahmadinedjad a envisagé de le faire à son tour pour le pétrole et le gaz iraniens. Les puissances du BRIC (Russie, Chine, Inde, Brésil) emboîtent le pas. L’euro constituait donc le danger le plus grave pour les Etats-Unis à court et à moyen termes, car il était sur le point de détrôner le roi-dollar. L’Europe, puissance civile et pacifique (Zaki Laïdi), aurait, sans coup férir, damé le pion à l’hegemon Il fallait dès lors frapper cet instrument de souveraineté européenne à son “ventre mou” méditerranéen. Les pays méditerranéens, ceux du groupe PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Espagne), sont effectivement les plus fragiles, les plus aisés à faire basculer pour entraîner un effet domino et affaiblir simultanément les pays économiquement plus forts de l’ancienne zone mark (oui, la Belgique est menacée, on le sait; l’Autriche a perdu un “A” et les Pays-Bas sont inquiets car ils connaissent leurs points faibles, leurs éventuels talons d’Achille). L’Allemagne est encore en mesure de résister vu ses accords gaziers avec la Russie et les marchés qu’elle développe à grande échelle en Chine. L’Allemagne demeure forte parce qu’elle est davantage liée aux puissances du groupe BRIC, parce qu’elle a misé subrepticement sur une carte eurasienne sans renier avec fracas son option atlantiste officielle. Les anciens chanceliers Schmidt et Schröder se sont hissés à la position “catéchonique” de garants de cet axe énergétique Berlin/Moscou, avatar actuel des accords Rathenau/Tchitchérine, signés à Rapallo en 1922.

Pour revenir à la Grèce, aujourd’hui ruinée, on évoque fort souvent l’insouciance du personnel politique grec, qui a pratiqué une politique démagogique où l’Etat-Providence était particulièrement généreux et peu regardant (plusieurs centaines d’aveugles disposent de leur permis de conduire...) ou le gouffre financier qu’a constitué l’organisation des jeux olympiques de 2004 mais on omet curieusement de mentionner le coût exorbitant qu’ont entraîné les incendies de forêts et de garrigues que le pays a subi deux années de suite. Le feu a ravagé les campagnes et s’est avancé jusque dans les banlieues des villes dans des proportions hors du commun. De même, la Russie de Poutine, récalcitrante face aux diktats du “nouvel ordre mondial”, a subi sur son territoire des incendies de grande envergure, inédits dans l’histoire.

Ces incendies sont-ils dû à des hasards naturels, un peu vite mis sur le compte de l’hypothétique “réchauffement climatique”? Ou bien sont-ils les effets d’une nouvelle forme de “guerre indirecte”? La question peut être posée.

De même, on parle, avec le projet HAARP, de l’éventualité de provoquer artificiellement des catastrophes sismiques ou autres. Le tsunami qui a réduit à néant le nucléaire japonais l’an passé (et conduira à court terme au démantèlement total du secteur nucléaire de l’Empire du Soleil Levant) ou les tempêtes extrêmement violentes que la France a subies il y a quelques années, immédiatement après l’enthousiasme soulevé par la possibilité d’un Axe Paris/Berlin/Moscou, sont-ils des hasards ou non? Telles sont des questions à étudier avec toute l’attention voulue, comme le fait “Kopp-Verlag” en Allemagne.

L’arme de la grève sauvage a été utilisée contre Chirac en 1995, après des essais nucléaires à Mururoa. On sait que certains syndicats français, noyautés par des éléments trotskistes ou lambertistes, pendants économico-sociaux des “nouveaux philosophes” agissant dans l’espace médiatique, sont soutenus par la CIA (ou l’ont été par l’ex-OSS quand il a fallu mettre les anciens alliés communistes échec et mat). La France vit en permanence sous l’épée de Damoclès d’une paralysie totale, qui pourrait être due, par exemple, à une grève des routiers, qui bloquerait toutes les routes de l’Hexagone et toutes les voies d’accès à celui-ci. Dans de telles conditions, pas besoin de révolution orange en France...

Reste effectivement le danger des “révolutions colorées”, à l’instar de celle qui a réussi en Géorgie en 2003 et a porté Sakashvili au pouvoir. L’instrument des révolutions colorées est désormais connu et ne fonctionne plus de manière optimale, en dépit d’un personnel très bien écolé, recruté au départ du mouvement serbe OTPOR. En Ukraine, les conséquences de la “révolution orange” de 2004, soit un rapprochement du pays avec les structures atlantistes et eurocratiques, sont annulées sous la pression du réel géographique. L’Ukraine est liée aux espaces déterminés par les grands fleuves (Dniestr, Dniepr, Don) et par la Mer Noire. Elle est aussi liée territorialement à l’espace russe du Nord. La dernière tentative de “révolution orange” en Russie cet hiver, pour faire tomber Poutine, s’est soldée par un échec: les sondages créditent le Premier Ministre russe de 66% des intentions de vote! Pire pour les “occidentistes”, la majorité absolue des voix va non seulement vers le mouvement de Poutine mais aussi, au-delà des deux tiers de votes que les sondages lui attribuent, à des formations politiques d’inspiration communiste ou nationale (Ziouganov et Jirinovski) et non pas vers les tenants d’une ré-occidentalisation de la Russie, avec son cortège de “Gay-Prides” festivistes, d’oligarques et de politiciens véreux et falots.

Les “printemps arabes”, autre manière de mobiliser les foules pour libérer les marchés potentiels —que constituent les Etats arabo-musulmans—  des structures étatiques traditionnelles et des corruptions claniques, ont fonctionné en Tunisie et, partiellement seulement, en Egypte. En Syrie, cela n’a pas marché et on prépare au pays d’El-Assad un avenir libyen...

Les pays européens sont finalement à ranger parmi les Etats de faible personnalité politique. Outre la spéculation contre l’euro, quel instrument garde-t-on au placard pour la faire fléchir si jamais il lui prenait de branler dans le manche? L’ambassadeur américain Jeremy Rivkin a été trop bavard: il a révélé la nature de l’instrument dont on ferait usage pour déstabiliser les sociétés des Européens de l’Ouest, si ceux-ci devenaient trop récalcitrants. On leur balancerait les déclassés des banlieues dans les pattes. Jeremy Rivkin évoque, sans circonlocutions inutiles, la possibilité de mobiliser les masses immigrées des banlieues pour faire tomber ou pour désarçonner un gouvernement rebelle, surtout en France. Sarkozy doit savoir mieux que personne qu’il a été porté au pouvoir suite aux émeutes des banlieues françaises de novembre 2005. Elles avaient servi à éliminer Chirac, adepte de l’Axe Paris/Berlin/Moscou. Elles pourraient tout aussi bien servir à le faire tomber, lui aussi, s’il ne reste pas sagement dans le sillage de l’hegemon américain et fidèle à son alliance privilégiée avec la Grande-Bretagne de Cameron. Faye avait prédit, à la grande fureur du président français actuel, que la France ne pourrait pas se payer indéfiniment des émeutes de banlieues, surtout si elles éclataient simultanément dans plusieurs grandes agglomérations de l’Hexagone, non plus seulement dans le fameux département n°93, près de Paris, mais aussi à Lyon, Marseille et Lille. Les réseaux salafistes, comme les réseaux lambertistes, sont prêts à faire le jeu de l’hegemon, au détriment des Etats-hôtes, a fortiori si l’Arabie Saoudite, matrice financière wahhabite des mouvements salafistes, est une alliée inconditionnelle de Washington.

La méfiance à l’égard de certains réseaux salafistes ne relève donc pas du “racisme” ou de l’“islamophobie”, comme le vocifèrent les médias aux ordres ou le pensent certains magistrats croupions, dont la corporation est dénoncée comme inculte, à l’instar de tous les juristes modernes sans culture générale, par François Ost, ancien recteur des Facultés universitaires Saint-Louis de Bruxelles. Cette méfiance à l’égard des salafistes relève d’une simple analyse du terrain politique, où il faut établir l’inventaire des éléments en place: quelles sont les forces dangereuses qui pourraient, dans un avenir prévisible, disloquer la machine étatique, dont je suis citoyen, et plonger la société, en laquelle je vis, dans le chaos? Quelles sont les forces en présence dans ma société qui pourraient servir de levier, à toutes mauvaises fins utiles, à l’hegemon pour la déstabiliser ou l’affaiblir?

Q.: Quels sont les ennemis intérieurs et extérieurs des peuples européens dans le contexte actuel?

RS: Commençons par les ennemis extérieurs, les ennemis intérieurs n’étant que des instruments à leur service. L’ennemi extérieur est bien entendu l’hegemon qui refuse de nous élever à son rang, comme on le ferait en toute bonne logique avec des alliés fidèles à la façon romaine, et nous plonge en permanence dans l’assujetissement, brisant chaque fois, à l’aide d’instruments subtils propres aux nouvelles formes de guerre indirecte, tout nouvel élan économique ou politique de notre Europe. Cet hegemon est une thalassocratie, une puissance essentiellement maritime, une puissance qui domine les “res nullius” que sont les océans et l’espace circumterrestre, tout en imposant des règles internationales fluctuantes, chaque fois interprétées en sa faveur. Je veux bien évidemment parler des Etats-Unis d’Amérique, tels que les a décrits une figure comme Carl Schmitt. Ce n’est pas la place ici de rappeler les réflexions profondes et pertinentes que Carl Schmitt a émises sur la fabrication arbitraire et perfide de règles juridiques internationales floues et boiteuses car tributaires de l’esprit “wilsonien”, destinées à faire avancer les pions de l’impérialisme américain dans le monde ou sur le processus délétère de fluidification et de liquéfaction des certitudes et des traditions diplomatiques que ces règles perfides ont fait éclore. Plus accessibles me semblent les directives émises par un stratégiste américain, Nicholas J. Spykman, dans un bref vademecum en annexe de son ouvrage de 1942, America’s Strategy in World Politics.

Pour lui, l’Europe de son temps possède dix atouts qui la rendent supérieure aux Etats-Unis. Ces dix atouts, que j’énonce par ailleurs (cf. “Panorama théorique de la géopolitique”, in Orientations n°12, été 1990/hiver 1990-91), lui avaient été inspirés par un géopolitologue allemand de l’école de Haushofer, une certain Robert Strauss-Hupé, émigré aux Etats-Unis après la prise du pouvoir par les nationaux-socialistes parce qu’il avait quelque ascendance juive. Les atouts que doit avoir une superpuissance de l’acabit des Etats-Unis pour Spykman ou les atouts que possédait l’Europe sous hegemon germanique selon Strauss-Hupé sont notamment, je n’en cite ici que trois, l’excellence d’un système scolaire et universitaire, la cohésion ethnique et une économie plus ou moins autarcique (ou semi-autarcique auto-centrée comme le préciseront plus tard les Français François Perroux et André Grjébine) qui permet l’émergence et la consolidation d’un bloc économique concurrent des Etats-Unis et capable de conquérir et de conserver longtemps des marchés en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

Pour démolir l’enseignement, il y a eu mai 68, avec son cortège de nouvelles pédagogies abracadabrantes et son laxisme implicite, suivi d’une offensive, classée à “droite”, du néo-libéralisme qui a imposé des schémas pédagogiques visant l’acquisition facile de savoirs purement utilitaires au détriment des humanités traditionnelles, totalement battues en brèche. Une fois de plus, ici, le festivisme gauchiste à la sauce 68 n’a jamais cessé de marcher de concert avec le néo-libéralisme utilitariste pour ruiner les acquis de notre civilisation et que leur antagonisme fictif, souvent médiatisé pour faire croire à des alternances démocratiques, ne servait qu’à leurrer les masses. Pour briser la cohésion ethnique, on a d’abord coupé l’Europe occidentale de ses réservoirs habituels de main-d’oeuvre supplétive en Europe orientale, on a ensuite freiné tous les processus d’intégration et d’assimilation avec l’aide des réseaux wahhabite/salafiste inféodés à l’allié saoudien (qui promettait aussi un pétrole bon marché à condition que l’Europe s’ouvre à toutes les immigrations musulmanes); on s’apprête, avec l’ambassadeur Rivkin, à inciter les nouveaux banlieusards déboussolés, toutes couleurs et toutes confessions confondues, à bloquer le fonctionnement total de l’Etat et de la société en générant des troubles civils dans les grandes agglomérations; en Allemagne, Erdogan et Davutoglu menacent de faire jouer, au détriment de l’Etat allemand, les “sociétés parallèles” turques, étant bien entendu que le néo-libéralisme a eu pour effet de favoriser, de “booster”, toutes les ‘économies diasporiques”, dont les réseaux turcs, axés, dans un premier temps, sur le trafic de l’héroïne; enfin, la pratique permanente du “politicide”, surtout en France, ne permet aucune restauration du “politique”, au sens où l’entendait le regretté Julien Freund. Sans restauration du politique, nous risquons le déclin total et définitif.

On s’aperçoit clairement que l’hegemon, qui entend freiner tous nos élans, aligne tout un éventail d’alliés circonstantiels, qui ne sont en aucun cas l’ennemi principal mais bien plutôt les instruments de celui-ci. La rébellion turque, mise en exergue par les médias depuis le “clash” entre Erdogan et son homologue israélien à Davos et depuis l’affaire de la flotille humanitaire turque amenant des médicaments aux Palestiniens de Gaza, est un “show”, destiné à gruger les masses arabo-musulmanes. Outre cette mise en scène, la politique turque n’a guère changé à l’égard de son environnement, en dépit du discours néo-ottoman de Davutoglu qui évoque les notions de “zéro problème avec les voisins” et de solidarité musulmane. En Syrie, depuis août 2011, la Turquie est bel et bien alignée sur l’hegemon américain: Erdogan, Gül et Davutoglu ont tenté de faire fléchir El-Assad, en lui suggérant de prendre dans son gouvernement des ministres appartenant aux “Frères Musulmans” et de ne plus favoriser les Alaouites, adeptes d’un islam à fortes connotations chiites, et de renoncer à la laïcité de l’Etat, préconisée par l’idéologie baathiste qui refuse toute discrimination entre musulmans (sunnites, chiites, alaouites, druzes, etc.) ou à l’égard des chrétiens arabes/araméens. Le pari baathiste sur la laïcité de l’Etat syrien, sans violence institutionnelle aucune à l’égard des communautés réelles composant la population syrienne, est plus souple que ne le fut le kémalisme turc, avant son éviction par l’AKP d’Erdogan. Aujourd’hui, c’est par la Turquie (par l’Irak et la Jordanie) que transitent les armes pour les opposants syriens et pour les mercenaires “afghans” ou “libyens” qui affrontent l’armée loyaliste syrienne. Par railleurs, la géopolitique implicite de la Turquie n’est pas assimilable à une géopolitique européenne cohérente: les “directions” qu’entend prendre la géopolitique turque sous-jacente ne vont pas dans le même sens qu’une bonne géopolitique européenne qui serait enfin devenue générale et cohérente: la Turquie, par exemple, entend reprendre indirectement pied dans les Balkans, alors que ceux-ci devraient constituer exclusivement un tremplin européen vers la Méditerranée orientale et le Canal de Suez. Enfin, l’actuel territoire turc constitue une zone de transit pour une immigration proche-orientale, moyen-orientale et asiatique tentant de s’introduire dans l’espace Schengen. La Turquie, en dépit des subsides considérables qu’elle reçoit de l’Europe eurocratique, ne garde pas ses frontières et laisse passer vers l’Europe des centaines de milliers de futurs clandestins. La police et la flotte grecques sont débordées. Les finances de l’Etat grec ont été déstabilisées par ce combat à la Sisyphe, tout comme par les incendies de grande ampleur que la Grèce a subi ces derniers étés, et non pas tant, comme veulent le faire accroire les médias véhiculant le discours néo-libéral dominant, par la mauvaise gestion des budgets olympiques de 2004 et par quelques milliers de pauvres grecs véreux et madrés qui escroquaient leur système national de sécurité sociale. Pour endiguer ce gigantesque flot de réfugiés, pire que ceux de Lampedusa aux portes de la Sicile et de Fuerteventura dans les Canaries, l’eurocratie ne débloque qu’un très petit budget pour l’envoi de 200 malheureux gendarmes qui doivent surveiller une frontière qui va des rives pontiques de la Thrace à toutes les îles de l’Egée jusqu’à Rhodes et à toutes les parties de l’archipel du Dodécannèse. L’agence Frontex, chargée en théorie de verrouiller les frontières extérieures de l’espace Schengen pour éviter tous les déséquilibres qu’apporterait une immigration débridée, ne reçoit en réalité aucun appui sérieux et se révèle une “coquille vide”.

On sait que toutes les menées salafistes ou wahhabites sont en dernière instance téléguidées par le tandem américano-saoudien et s’avèrent idéales pour perpétrer des opérations de guerre indirecte, dites de “low intensity warfare”, ou des actions “fausse-bannière” (false flag operations). On tue un Pim Fortuyn non pas tant parce qu’il serait “islamophobe” mais parce qu’il souhaitait supprimer la participation néerlandaise aux opérations en Afghanistan. On recrute un tueur dans la diaspora marocaine de Molenbeek pour éliminer le Commandant Massoud afin que ce combattant efficace ne prenne pas le pouvoir suite à la chute des talibans, programmée par le Pentagone. On envoie un Jordanien fondamentaliste pour prendre la direction de la rébellion tchétchène sur le tracé d’un oléoduc qui pourrait amener le brut russe et kazakh en Mer Noire, etc. La Russie, fournisseur principal d’hydrocarbures à l’Europe, est fragilisée dans la Caucase du Nord par les fondamentalistes tchétchènes et daghestanais mais aussi et surtout, comme le signale l’observateur allemand Peter Scholl-Latour, par une intervention wahhabite potentielle (et donc indirectement américaine) dans deux républiques musulmanes de la Fédération de Russie, le Tatarstan et le Baschkirtostan. Si ces deux républiques basculent dans le désordre civil ou si des fondamentalistes y arrivent au pouvoir, le territoire de la Fédération de Russie serait littéralement coupé en deux à hauteur de l’Oural, extrême nord excepté, soit au-delà de la limite méridionale de la zone des toundras. L’Europe serait réduite à ce qu’elle était au début du 16ième siècle, avant le déferlement des troupes d’Ivan le Terrible et de Fiodor I au 16ème siècle qui, parties de la région de Moscou, conquièrent tout le cours de la Volga et déboulent à Astrakhan en 1556. Kazan, la capitale tatar, était tombée en 1552. Peter Scholl-Latour rappelle que les Tatars ne sont que fort rarement séduits par le “wahhabisme” saoudien ou par l’idéologie égyptienne des Frères Musulmans d’Hassan al-Banna et de Sayyid Qutb et leur préfèrent une sorte d’islam modernisé, compatible avec la modernité européenne et russe, que l’on appelle le “yadidisme” ou la “voie tatar”, dont le penseur est actuellement Rafael Chakimov. Ce dernier s’insurge contre les volontés wahhabites de vouloir à tout prix imiter les moeurs et coutumes de l’Arabie des 7ème et 8ème siécles. Les adeptes de Chakimov sont peut-être majoritaires aujourd’hui au Tatarstan mais ils avaient dû prendre en compte les menées de la mosquée “Yoldiz Madrassa”, dans la ville industrielle de Naberechnié Khelny, animée par des enseignants tous issus du monde arabe. Ils ont été expulsés parce que certains de leurs étudiants avaient rejoint les rebelles tchétchènes. L’avenir est ouvert sur les rives de la Kama, affluent de la Volga qui prend ses sources loin au nord, à la limite de la toundra circumarctique. L’hegemon mondial et ses alliés saoudiens pourraient y semer le trouble en luttant contre le “yadidisme” tatar ou en réactivant une forme ou une autre de pantouranisme (pour connaître la question dans tous ses détails et en dehors de toute polémique politique, cf. L’islam de Russie – Conscience communautaire et autonomie politique chez les Tatars de la Volga et de l’Oural depuis le XVIIIe siècle, sous la direction de Stéphane A. Dudoignon, Dämir Is’haqov et Räfyq Möhämmätshin, éd. Maisonneuve & Larose, Paris, 1997; Peter Scholl-Latour, Russland im Zangengriff – Putins Imperium zwischen Nato, China und Islam, Propyläen Verlag, Berlin, 2006).

Passons maintenant aux ennemis intérieurs: j’en citerai trois. D’abord le système bancaire, totalement parasitaire et instaurateur d’une véritable ploutocratie (mot que réhabilitent à Paris Pierre-André Taguieff et Jean-François Kahn), qui n’a plus rien, mais alors plus rien de démocratique. A ce système bancaire s’ajoute d’autres instances parasitaires comme les chaînes de supermarchés, qui spéculent sur les denrées alimentaires et sont responsables de leur cherté, plus élevée que dans les pays voisins; pour bon nombre de produits de première nécessité, les prix varient du simple au double entre notre pays et l’Allemagne, par exemple. Le secteur énergétique, entièrement aux mains de la France, nous oblige à payer un gaz et une électricité à des prix incroyablement exagérés: chaque ménage hexagonale ne paie que 62% de notre facture énergétique, ou, autres chiffres, si le ménage hexagonal paie 100%, nous payons 160,97%!! Les déséquilibres provoqués par le gigantisme de ces structures privées, semi-privées ou para-étatiques doivent être impérativement corrigés par des moyens adéquats, si nous ne voulons pas voir s’effondrer définitivement les structures les plus intimes de nos sociétés. Le second ennemi est l’idéologie néo-libérale et ses relais, dont le premier animateur fut, rappellons-le, l’ancien premier ministre Guy Verhofstadt, qui dirigea le gouvernement “arc-en-ciel”, mélange de néo-libéralisme et de gauchisme festiviste. Cette idéologie est un ennemi intérieur dangereux dans la mesure où elle étouffe, en se parant d’un masque “boniste”, toutes les possibilités d’une révolte constructive. Ensuite, pour épauler la ploutocratie et le néo-libéralisme, nous avons, troisième ennemi, les diasporas manipulables. Elles sont telles parce qu’on les déclare telles, par la bouche de l’ambassadeur Rivkin ou par la voix du tandem Erdogan/Davutoglu.

L’objectif est donc de juguler le développement exponentiel du secteur parasitaire/ploutocratique en lui imposant des limites et des contrôles, en le soumettant à une fiscalité juste (le “mulcto” ou “multo” de la  République romaine) et à des directives à soubassement éthique, qu’il ne pourrait transgresser sans commettre automatiquement un délit punissable. Le néo-libéralisme et tout le cortège de  ses dérivés doit être perçu comme une idéologie “politicide”  et dès  lors dangereuse pour la sûreté de l’Etat et de l’Europe tout entière. Quant aux diasporas manipulables, elles sont, surtout depuis les menaces d’Erdogan et de Davutoglu, des “cinquièmes colonnes” passibles des juridictions d’exception. On ne sauvera pas notre civilisation sans des mesures drastiques.

Presseschau - April 2012 (1)

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Presseschau

April 2012 (1)

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AUßENPOLITISCHES

Bundesregierung rechnet mit Abzug US-amerikanischer Atomwaffen aus Deutschland
http://www.spiegel.de/spiegel/vorab/0,1518,820535,00.html

Wird der Iran angegriffen werden?
Paul Craig Roberts, der renommierte US-Publizist und ehemalige Staatssekretär unter
Ronald Reagan, untersucht, wann der Iran angegriffen wird, und enthüllt, dass US-Regierungen mit Koffern voller Geld ausländische Politiker kaufen.
http://www.luftpost-kl.de/luftpost-archiv/LP_12/LP04512_170212.pdf

Das kommende Purimfest
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5334e4b6ffe.0.html

Amerikanische Schule schafft St. Patrick’s Day ab
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5a355400b56.0.html

Hackergruppe wurde monatelang aus dem FBI geleitet
http://www.unzensuriert.at/content/007652-Hackergruppe-wurde-monatelang-aus-dem-FBI-geleitet

Justizminister Eric Holder
US-Regierung verteidigt gezielte Terroristen-Tötungen
http://www.sueddeutsche.de/politik/justizminister-eric-holder-us-regierung-verteidigt-gezielte-terroristen-toetungen-1.1301074

Netanjahus Rede gibt Grund zur Sorge
http://www.fnp.de/fnp/nachrichten/kommentare/leitartikel-netanjahus-rede-gibt-grund-zur-sorge_rmn01.c.9659382.de.html

Netanjahu-Rede
Warum 2012 nicht 1944 ist
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/israel-iran-auschwitzvergleich

Atomkonflikt mit Iran
Netanjahu nimmt Gegenangriff in Kauf
http://www.stern.de/politik/ausland/atomkonflikt-mit-iran-netanjahu-nimmt-gegenangriff-in-kauf-1796744.html

Frankreich steckt bis zum Hals im Syrien-Krieg
http://www.unzensuriert.at/content/007699-Frankreich-steckt-bis-zum-Hals-im-Syrien-Krieg

Peter Scholl-Latour über Syrien und Saudi-Arabien
Assad-Regime "ist auch nicht schlimmer als andere"
http://www.berliner-zeitung.de/politik/peter-scholl-latour-ueber-syrien-und-saudi-arabien-assad-regime--ist-auch-nicht-schlimmer-als-andere-,10808018,11803188.html

Libyen bricht auseinander und zerfällt in seine Stämme
http://www.unzensuriert.at/content/007651-Libyen-bricht-auseinander-und-zerfaellt-seine-Staemme

Nach Gaddafi-Sturz
Osten Libyens erklärt Autonomie
http://www.zeit.de/politik/ausland/2012-03/libyen-osten-autonomie

Stoned to death for being an emo: NINETY Iraqi students killed for having 'strange hair and tight clothes'
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2112960/90-students-Iraq-stoned-death-having-Emo-hair-tight-clothes.html

Schottische Unabhängigkeitsbestrebungen empören Spanien
Mit Blick auf die Basken und Katalanen droht Madrid mit einem Veto gegen einen Beitritt Schottlands zur EU
http://www.heise.de/tp/blogs/8/151305

(tolle Zustände; die haben Sprengstofflager und Atomkraftwerke bewacht…)
55 Wachleute mit gefälschten Lizenzen in Spanien festgenommen
http://www.greenpeace-magazin.de/index.php?id=55&tx_ttnews%5Btt_news%5D=133797&tx_ttnews%5BbackPid%5D=55&cHash=4f52d4f46ce4531ef01d64aec7a5fef6

Marine Le Pen in Châteauroux
Der ewige Käse
http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/marine-le-pen-in-chateauroux-der-ewige-kaese-11675705.html

(Auch darauf hat die Welt gewartet: „Die Vision eines transnationalen und multilingualen Südtirols ist die einzige, die einer Linken würdig ist…“)
Joachim Gatterer
„rote milben im gefieder”
Sozialdemokratische, kommunistische und grün-alternative Parteipolitik in Südtirol
http://www.kritisch-lesen.de/2012/03/zwischen-fuhrer-und-duce/

Niederländische Kirche ließ in 50ern Jungen kastrieren
http://www.focus.de/panorama/welt/kirchen-niederlaendische-kirche-liess-in-50ern-jungen-kastrieren_aid_725266.html

Punkband beleidigte Spaniens König: Geldstrafe
http://relevant.at/society/kings-queens/501887/punkband-beleidigte-spaniens-koenig-geldstrafe.story

Viktor Orbán im Gespräch
„Es gibt ein verborgenes Europa“
http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/viktor-orban-im-gespraech-es-gibt-ein-verborgenes-europa-11671291.html

INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK

(Gefilterter Bürger-„Dialog“)
Merkel verschweigt Islam-Thema auch in Erfurt
http://www.pi-news.net/2012/03/merkel-verschweigt-islam-thema-auch-in-erfurt/#more-242756

Redeautomat „Merkelator 2.0“
Durchbruch in der Automatisierung von Redebeiträgen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=265

Klarsfelds Zusammenarbeit mit der DDR
http://www.pi-news.net/2012/03/klarsfelds-zusammenarbeit-mit-der-ddr/

Bundespräsidentschafts-Kandidatin
Klarsfelds Ohrfeige war mit DDR abgesprochen
http://www.morgenpost.de/politik/inland/article1919046/Klarsfelds-Ohrfeige-war-mit-DDR-abgesprochen.html

Klarsfelds Gier nach dem eigenen Denkmal
Von Henryk M. Broder
http://www.welt.de/debatte/henryk-m-broder/article13894685/Klarsfelds-Gier-nach-dem-eigenen-Denkmal.html

(Die kleinen Freuden der Vuvuzela-Tröter…)
Netz feiert Wulff-Zeremonie
„Meinen Monitor mit Eiern bewerfen“
http://www.taz.de/Netzgemeinde-feiert-Wulff-Zeremonie/!89279/

Mitsingen ist Ehrensache
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M515d2c056a2.0.html

Frauen fordern Elternzeit für Gabriel
„Sie haben die Chance ...“
http://www.taz.de/Frauen-fordern-Elternzeit-fuer-Gabriel/!90442/

(Antisemitismus bei den „Piraten“? Oder wird versucht, die „Piraten“ auf Kurs zu bringen?…)
Antisemitismus in der Piratenpartei
Kevin Barth findet "den Juden an sich unsympathisch"
http://www.tagesspiegel.de/meinung/antisemitismus-in-der-piratenpartei-kevin-barth-findet-den-juden-an-sich-unsympathisch/6186544.html

Reinheim – Randalierer wüten in katholischer Kirche
http://www.hessen-tageblatt.com/reinheim-randalierer-wueten-in-katholischer-kirche-polizei-ermittelt-und-bittet-um-hinweise-31682
http://www.bild.de/regional/frankfurt/frankfurt-regional/randalierer-wueten-in-kirche--kerzen-als-23073122.bild.html

(Petra Roth und der „Große Diktator“)
Petra Chaplin
http://www.welt.de/print/welt_kompakt/vermischtes/article13923134/Petra-Chaplin.html

Ein unattraktives Angebot
Von Robert Hahn
Kölner Erziehungspsychologe findet Integrationshemmnisse durch deutsche Selbstzweifel
http://www.portal.uni-koeln.de/nachricht00+M54afd341329.html

DFB-Besuch in Auschwitz
„Zeichen von Verantwortung“
http://www.faz.net/aktuell/sport/fussball/dfb-besuch-in-auschwitz-zeichen-von-verantwortung-11677001.html

Graumanns Fußballtip
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5797cc8dadd.0.html

Denkt Podolski beim Elfmeter an Auschwitz?
Beim DFB zerbricht man sich den Kopf darüber, wie die Nationalmannschaft während der EM des Holocaust gedenken soll. Drei Möglichkeiten sind denkbar, sich der Verantwortung zu stellen.
http://www.welt.de/kultur/article106130314/Denkt-Podolski-beim-Elfmeter-an-Auschwitz.html

Holocaust-Mahnmal: Manschetten gegen Betonschäden
http://www.focus.de/kultur/diverses/architektur-holocaust-mahnmal-manschetten-gegen-betonschaeden_aid_724108.html

Wer kennt einen solchen Genozid?
Seit Richard von Weizsäcker ist es geschichtspolitischer Konsens der BRD, den Holocaust als einzigartiges Verbrechen zu bezeichnen. Joachim Gauck könnte diesen Konsens aufkündigen - und der Totalitarismus-Theorie 25 Jahre nach dem Historiker-Streit neue Bedeutung geben. Für Hannes Stein wäre dies ein Rückschritt. Ein Essay in sechs Punkten
Von Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13905483/Wer-kennt-einen-solchen-Genozid.html

Das deutsche Selbstbild muss sich ändern
Gauck und die Geschichte: Der Historiker Thomas Weber widerspricht Hannes Stein
http://www.welt.de/print/die_welt/kultur/article13916692/Das-deutsche-Selbstbild-muss-sich-aendern.html

LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS

Mal wieder „Antirassismus“-Tag
http://www.sezession.de/31636/antirassismus-tag.html#more-31636

Rechtsterror: 17 Wohnungen durchsucht
http://www.op-online.de/nachrichten/politik/rechtsterror-wohnungen-durchsucht-1639088.html

Hannover: Wohnungen von Rechtsextremen durchsucht
Hamburgs Staatsschutz und das Landeskriminalamt Niedersachsen haben am Freitagmorgen die Wohnungen von 17 mutmaßlichen Mitgliedern der rechtsextremen Gruppe "Die Unsterblichen" durchsucht.
http://www.neuepresse.de/Hannover/Uebersicht/Hannover-Wohnungen-von-Rechtsextremen-durchsucht

(„Die Unsterblichen“ schmecken einigen gar nicht…)
Neonazi-Kampagnen-Themen in Sozialen Netzwerken (1): Die „Unsterblichen“
http://www.netz-gegen-nazis.de/artikel/neonazi-themen-sozialen-netzwerken-1-die-unsterblichen-1119

Mehr Hubschrauber bitte
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M59909bbdbf6.0.html

Sozialministerin fordert 500.000 Euro mehr für „Kampf gegen Rechts“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5cc2e46f22e.0.html

Opferbeauftragte der Bundesregierung Neonazi-Untersuchungsausschuss hört Barbara John an
http://www.stern.de/panorama/opferbeauftragte-der-bundesregierung-neonazi-untersuchungsausschuss-hoert-barbara-john-an-1797183.html

Zwickauer Terrorzelle: Untersuchungsausschuß wirbt für Gedenkstätten
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M565a216b34c.0.html

Rechtsextremisten in Deutschland
Wo Neonazis untertauchen
http://www.sueddeutsche.de/politik/rechtsextremisten-in-deutschland-wo-neonazis-untertauchen-1.1309295

FPÖ geht neokommunistischer Agitation im SPÖ-Umfeld auf den Grund
http://www.unzensuriert.at/content/007534-FPOe-geht-neokommunistischer-Agitation-im-SPOe-Umfeld-auf-den-Grund

Kommunismus-Seminar empört Brandenburger CDU
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5b35393dfe3.0.html

(Die MLPD entdeckt die „Antideutschen“)
"Antideutsch" contra internationalistisch
http://www.mlpd.de/themen/themen-a-z/antideutsch-contra-internationalistisch

Proteste gegen Sarrazin-Lesung bei Literatur-Festival
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50274447986.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

BGH: Hotels dürfen Rechtsextremisten als Gäste ablehnen
http://www.zeit.de/news/2012-03/09/prozesse-bgh-hotels-duerfen-rechtsextremisten-als-gaeste-ablehnen-09134402

(Folgende angebliche Adresse des Autors kursiert im Netz, falls ihm jemand seinen Unmut mitteilen möchte: ufalke@gmx.de)
Schlagwort-Archive: Manuel Ochsenreiter
Zuerst! Ist das Letzte
Von Uwe Abel
http://rincewind1964.wordpress.com/tag/manuel-ochsenreiter/

Braune Gesinnung stört farbenfrohen Umzug
http://www.boulevard-baden.de/lokales/nachrichten/2012/03/03/braune-gesinnung-stort-farbenfrohen-umzug-484347/

Extremismus
500 Schilder gegen Neonazis: Kiel bundesweit erste Stadt
http://www.kn-online.de/Lokales/Kiel/500-Schilder-gegen-Neonazis-Kiel-bundesweit-erste-Stadt

Politische Hypersensibilität
http://www.sezession.de/31490/politische-hypersensibilitat.html

Die im Dunklen sieht man doch
Undercover unter Nazis: Thomas Kuban hat bundesweit heimlich bei Konzerten gefilmt. Auch in Ebersdorf war er dabei. Der Journalist bringt Licht in eine Szene, in der der blanke Hass regiert.
http://www.np-coburg.de/lokal/coburg/coburg/Die-im-Dunklen-sieht-man-doch;art83423,1928477

(seltsame Story)
beichthaus - Mein Opa, der SS-Mann
http://www.beichthaus.com/index.php?h=index&c=00024624#kommentare

Linksextreme Senioren erwarten späten Prozess
http://www.unzensuriert.at/content/007739-Linksextreme-Senioren-erwarten-spaeten-Prozess

Vortrag von Manfred Kleine-Hartlage bei Pro Deutschland, 24. März 2012 in Berlin-Spandau (ab Minute 8:53)
http://www.pro-berlin.net/?p=4307
http://www.youtube.com/watch?v=zZcfoe3yLm4

Ultrakatholische Hetzseite
Verfassungsschutz brandmarkt kreuz.net
http://www.sueddeutsche.de/politik/ultrakatholische-hetzseite-verfassungsschutz-brandmarkt-kreuznet-1.1321684

Bischöfe fordern: kreuz.net abschalten
Verfassungsschutz prüft
http://www.mainpost.de/ueberregional/politik/zeitgeschehen/Bischoefe-fordern-kreuz-net-abschalten;art16698,6705553

„Frankfurt nazifrei“
Das Versprechen der linken OB-Kandidatin Wissler
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=263

Berlin
Linke Blockwart-Mentalität im Multikulti-Kiez
Linke verhindern in der Hauptstadt ein Kultur- und Wissenschaftsprojekt. Die selbsternannten Antifaschisten bedienen sich dabei Nazi-Methoden.
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13932898/Linke-Blockwart-Mentalitaet-im-Multikulti-Kiez.html

Farbanschlag auf Panzermuseum in Munster
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M50137769ec4.0.html

EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT

Namen für die Ausstrahlung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M517b6cad0ec.0.html

Integrationsbeirat beschließt Aktionsplan gegen Rassismus
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M509eec3a036.0.html

Zwickauer Terrorzelle: Böhmer will Straße in Kassel nach Opfer benennen
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M53a5087802a.0.html?PHPSESSID=62bd805828dbc59682fa3aaf863ca6f9

(auch hier die Frage, warum eigentlich der Steuerzahler dafür herhalten muss…)
Opfer von Terrorgruppe NSU erhalten fast 500.000 Euro Entschädigung
http://www.stern.de/news2/aktuell/opfer-von-terrorgruppe-nsu-erhalten-fast-500000-euro-entschaedigung-1805076.html

Freiheitsstrafen nach „Hetzjagd auf junge Migranten“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M534ef4a4f87.0.html

Mannheimer Jusos unterstützen Umbenennung von Stadtteil in „Klein Istanbul“
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M5244e6908ca.0.html

Der Islamismus gehört jetzt auch noch zu Deutschland
Von Alan Posener
http://www.welt.de/debatte/kommentare/article13897963/Der-Islamismus-gehoert-jetzt-auch-noch-zu-Deutschland.html

„Die Mehrheit der Muslime leidet an Islamophobie“
Islamkritiker Udo Ulfkotte im CT-Interview über den Islam, die Wirtschaftskrise und warum letztere die Lösung ist
http://www.citizentimes.eu/2012/03/28/die-mehrheit-der-muslime-leidet-an-islamophobie/

Dschihad-Prediger zieht nach Hessen
http://www.derwesten.de/nachrichten/dschihad-prediger-zieht-nach-hessen-id6422209.html

Streit um Brautgeschenk
Limburger Gericht beruft sich bei Urteil auf Scharia
http://www.spiegel.de/panorama/justiz/0,1518,823792,00.html

Norwegen: Streit um Einwanderungs-Studie
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M56cdd2334e4.0.html

„Ein eigener Kosmos mit eigenen Gesetzen“ oder: Hat Sven N. sich verteidigt?
http://www.sezession.de/31584/ein-eigener-kosmos-mit-eigenen-gesetzen-oder-hat-sven-n-sich-verteidigt.html#more-31584

Ein Märtyrer in Berlin
http://www.blu-news.org/2012/03/10/ein-martyrer-in-berlin/

Begräbnis eines Märtyrers
http://www.sezession.de/31592/begrabnis-eines-martyrers.html#more-31592

Häusliche Gewalt in der Vielfalt-Stadt
Statistiken und politisch-korrekte Nebelkerzen
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=264

Richter entscheiden
Gerichtsvollzieher darf Schuhe anlassen
http://www.express.de/recht/richter-entscheiden-gerichtsvollzieher-darf-schuhe-anlassen,4620958,11837752.html

Hartz-IV-Bezug für Zuwanderer erschwert
http://www.welt.de/print/die_welt/wirtschaft/article13913946/Hartz-IV-Bezug-fuer-Zuwanderer-erschwert.html

Gerichtsvollzieher lässt Türkische Hochzeit mit 2000 Gästen platzen
http://www.youtube.com/watch?v=I8POKXVgwz0

Multikulti & Co.: Die Realität ist einfach kein Spaziergang
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3203-multikulti-a-co-die-realitaet-ist-einfach-kein-spaziergang

Neues vom „Abschiebär“ mit „brocki“ (Polizeipäsident von Hannover)
http://www.besseres-hannover.info/wordpress/?p=1592
http://www.youtube.com/watch?v=fOtolUbWMwI

(Die Rettung!!!)
Forscher entwickeln Pille gegen “Rassismus”
http://sosheimat.wordpress.com/2012/03/13/forscher-entwickeln-pille-gegen-rassismus/

(Etwas älter; Arne Schimmer im Interview)
NPD zeigt Präsenz gegen Ausländerkriminalität in Plauen
http://www.youtube.com/watch?v=1geZ749RJr8

(Kommentarbereich lesen; soviel zum Umgang einer SPD-nahen Zeitung mit der öffentlichen Meinung)
Essen
Brutale Schlägerei in der U 11 - Polizei fahndet nach fünf Männern
http://www.derwesten.de/staedte/essen/brutale-schlaegerei-in-der-u-11-polizei-fahndet-nach-fuenf-maennern-id6443106.html

Düsseldorf-Oberbilk
Pöbeleien gegen Schützen
http://www.rp-online.de/region-duesseldorf/duesseldorf/stadtteile/mitte/poebeleien-gegen-schuetzen-1.2743432

MP3-Player geraubt - Hanau
Ein 16-Jähriger aus Erlensee wurde am Donnerstag Opfer eines Raubüberfalls. Der junge Mann befand sich gegen 11.20 Uhr am Busbahnhof Freiheitsplatz, als drei Jugendliche an ihn herantraten. Plötzlich forderten sie die Herausgabe von Handy und Portemonnaie, wobei einer der Täter dem 16-Jährigen ein Butterflymesser vor die Brust hielt. In Ermangelung an Bargeld und eines "raubwürdigen" Handys nahmen die Gauner ihrem Opfer dessen MP3-Player der Marke Apple weg und rannten davon. Der Überfallene beschrieb alle drei Räuber als 15 bis 17 Jahre alte Türken.
http://www.presseportal.de/polizeipresse/pm/43561/2217837/pol-of-pressebericht-des-polizeipraesidiums-suedosthessen-vom-16-03-2012

KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES

In Hamburg werden immer mehr historische Villen abgerissen
http://news.immonet.de/in-hamburg-werden-immer-mehr-historische-villen-abgerissen/10657

Denkmalschutz in Stuttgart
Das historische Erbe der Stadt verblasst
http://www.stuttgarter-zeitung.de/inhalt.denkmalschutz-in-stuttgart-das-historische-erbe-der-stadt-verblasst.cb73aa94-248b-4aac-a054-11cf5acdac96.html

Good bye Lenin! Was tun mit den sozialistischen Baudenkmälern?
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/kulturjournal/unbequeme-baudenkmale100.html

(Bei den Athener Unruhen wurde unter anderem das "Attikon", ein prächtiges altes Kinogebäude - durch Brandstiftung zerstört. Das Gebäude wurde vom begnadeten deutsch-griechischen Historismus-Architekten Ernst Ziller in den Jahren 1870-1881 errichtet und dürfte wohl vollständig ausgebrannt sein.)
http://fr33domwriters.blogspot.com/2012/02/attikon-1870-2012-one-of-most-beautiful.html
http://www.rethymnoguide.gr/nea/ellada/8913-attikon-1870-2012#axzz1oQJ4fvlJ
http://trustyourtennant.tumblr.com/post/17520999390/let-me-say-that-while-in-the-uk-today-people-were

Arier
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M590030973c3.0.html

Die totalitäre Versuchung
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M512bc27000b.0.html

Der Kampf um Freiheit
Die Konservativen haben den Freiheitsbegriff geklaut. Die Progressiven sollten ihn sich jetzt schleunigst zurückholen
Von Robert Misik
http://www.taz.de/1/archiv/digitaz/artikel/?ressort=me&dig=2012%2F03%2F24%2Fa0196&cHash=742047e329

Mann der Mitte: Matthias Walden
http://www.jungefreiheit.de/Single-News-Display-mit-Komm.154+M51ec2527806.0.html

(etwas älter, aber dennoch lesenswert)
Neustart für Deutschland.
Über die Notwendigkeit eines konsensfähigen Staatsverständnisses
http://www.diefreiheit.org/neustart-fur-deutschland-uber-die-notwendigkeit-eines-konsensfahigen-staatsverstandnisses/

Warum ich deutsch bin
Und wieso ich dennoch daran zweifle.
http://www.freie-waehler-frankfurt.de/artikel/index.php?id=275

Kleine Reihe zu den größten Fehlern der Konservativen: (VIII) Untergangsstimmung. Oder: Optimismus und gesunder Menschenverstand
http://www.blauenarzisse.de/index.php/anstoss/3220-kleine-reihe-zu-den-groessten-fehlern-der-konservativen-viii-untergangsstimmung-oder-optimismus-und-gesunder-menschenverstand

Ich fordere nichts von Männern. Was ich stattdessen tue
http://antjeschrupp.com/2012/03/01/ich-fordere-nichts-von-mannern-was-ich-stattdessen-tue/

Warum wir Journalistinnen eine Frauenquote brauchen,
http://www.sezession.de/30972/warum-wir-journalistinnen-eine-frauenquote-brauchen.html#more-30972

Frauenquoten Pro und Contra - oder - Die etwas weniger sichtbaren Gründe gegen Quoten
http://bloganddiscussion.com/argumentevonfemastasen/923/argumente-fuer-und-gegen-frauenquoten/

(Zu sozialen Netzwerken)
Wieso wir uns veröffentlichen
http://carta.info/41830/wieso-wir-uns-veroffentlichen/

“Internetsucht” ist die Heilung, nicht die Krankheit
http://carta.info/41791/internetsucht-ist-die-heilung-nicht-die-krankheit/

(Zu den „Piraten“)
Liebe Generation meiner Eltern,
Ihr seid entsetzt.
http://dieliebenessy.wordpress.com/2012/03/26/liebe-generation-meiner-eltern/
(dazu auch Kommentar von Matthias Dorn lesen)

Liebe Tatort-Autoren
Ihr, die Ihr von Lebenslügen sprecht und auf Konzerne wie Google und die Piraten eindrescht, die euch vermeintlich eurer Leistungen berauben: Lasst mich euch ein paar Dinge erklären:
Das Informationszeitalter kommt
http://benjamin-siggel.eu/2012/03/29/liebe-tatort-autoren/

Sven Regeners Wut-Rede: "Eine Gesellschaft, die so mit ihren Künstlern umgeht, ist nichts wert"
Sven Regeners Wut-Rede: Die Rechte der Künstler
Eigentlich wollte Zündfunk-Autor Erich Renz von Sven Regener nur ein kurzes Statement zum Thema Urheberrecht. Daraus ist dann ein Instant-Pamphlet
geworden: "Man pinkelt uns ins Gesicht!", sagt der Autor und Element of
Crime-Sänger.
http://www.br.de/radio/bayern2/sendungen/zuendfunk/regener_interview100.html

Das Woodstock der Ideen
Fünf Tage Reizüberflutung: Ein Besuch auf der  Ted Conference, dem Weltgipfel der Optimisten
http://blogs.sueddeutsche.de/feuilletonist/2012/03/11/das-woodstock-der-ideen/

ARD-Doku "Schlachtfeld Politik" Bis es knack machte
Tabubruch: In Stephan Lambys Doku "Schlachtfeld Politik" kommen Menschen zu Wort, die in der Politik verletzt wurden - und auch andere verletzt haben. Der Regisseur erzeugt mit seinen Bildern eine große Wucht - und kommt so ohne Sprechertext und ohne Interpretation aus.
http://www.sueddeutsche.de/medien/ard-doku-schlachtfeld-politik-bis-es-knack-machte-1.1311173

Umsturzmarketing
Revolution als Pop
http://www.taz.de/Umsturzmarketing/!89760/

Früherer Chef von Mordkommission: Jeder kann zum Mörder werden
http://www.augsburger-allgemeine.de/bayern/Frueherer-Chef-von-Mordkommission-Jeder-kann-zum-Moerder-werden-id19189386.html

US-Geheimprojekt
Teststadt für den Feuersturm
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackground/a24534/l0/l0/F.html#featuredEntry

Iron Sky: Nazis auf dem Mond. Die Spitze des Eisbergs unserer Popkultur
http://www.blauenarzisse.de/index.php/gesichtet/3198-iron-sky-nazis-auf-dem-mond-die-spitze-des-eisbergs-unserer-popkultur

Der weltweite Sehnsuchtsort Venedig im Dokumentarfilm portraitiert
http://www.blauenarzisse.de/index.php/rezension/3218-der-weltweite-sehnsuchtsort-venedig-im-dokumentarfilm-portraitiert

mardi, 03 avril 2012

Du Mali à la Libye, la recomposition de l'Afrique sahélo-saharienne est en cours.

 

mali.jpg

Bernard LUGAN:

Du Mali à la Libye, la recomposition de l'Afrique sahélo-saharienne est en cours

Pour s'abonner à l'Afrique Réelle pour l'année 2012 :
 
Au Mali, après Gao, Tombouctou, la « cité mystérieuse » qui fit tant rêver les explorateurs du XIX° siècle, semble désormais à la portée des combattants touaregs. Sans une intervention étrangère de dernière heure, on ne voit pas comment la ville pourrait leur échapper. Toute la rive nord du fleuve Niger sera donc entre leurs mains. L’actuel conflit a débuté le 17 janvier 2012, à Menaka et dans la région de Kidal, les Touaregs revendiquant l’autodétermination et l’indépendance, leur guerre étant destinée à « libérer le peuple de l’Azawag de l’occupation malienne ».
 
Plus à l’Est, en Libye, dans les régions de Sebha et de Koufra, les combats meurtriers entre les Toubou et les tribus arabes  ont repris le 26 mars et les Toubou revendiquent désormais, eux aussi, un Etat indépendant.  Comme la moitié de l’ethnie toubou vit au Tchad où elle est connue sous le nom de Goranes, les actuels évènements risquent d’y rallumer par contagion une autre guerre, interne celle là, entre les Toubou-Goranes et les  Zaghawa qui sont au pouvoir à N’Djamena.  
 
Voilà le double résultat de l’intervention franco-otanienne en Libye. Le président tchadien Idriss Déby Itno avait vu juste quand il avait mis en garde Paris, affirmant qu’elle allait déstabiliser toute une région aux fragiles équilibres[1].
 
Face à cette situation, qu’est-il possible de faire ?
 
Pour le moment, au Tchad, le président Déby a la situation sous contrôle, mais il ne peut pas laisser les Toubou de Libye se faire massacrer au risque de voir les Toubou-Goranes échapper à son autorité.
 
Au Mali, l’alternative est simple :
 
- Soit nous laissons le cours de la longue histoire reprendre son déroulé et nous admettons la réalité qui est que le Mali n’a jamais existé et que les Touaregs ne veulent plus être soumis aux Noirs du Sud. Dans ce cas, nous entérinons le fait accompli séparatiste et nous veillons à ce que les Touaregs qui auront obtenu ce qu’ils demandaient deviennent nos alliés dans le combat contre Aqmi.
- Soit, de concert avec les Etats de l’Ouest africain, nous intervenons militairement contre les Touaregs pour reconstituer une fiction d’Etat malien et nous  jetons ces derniers dans les bras d’Aqmi avec tous les risques de contagion qu’une telle politique implique.
 
Bernard Lugan
01/04/2012


[1] Le point sur ces conflits sera fait dans le numéro de l’Afrique réelle du mois d’avril que les abonnés recevront prochainement.

Krantenkoppen April 2012 (1)

Krantenkoppen
 
April 2012 (1)

DE VRIENDEN VAN WIE IN SYRIE?
"Het beeld van de Syrische oppositie heeft recentelijk een grimmigere vorm aangenomen die alle andere onenigheden doet verbleken. Er is sprake van een evidente islamisering van de oppositie die zich manifesteert in het uit de grond schieten in heel Syrië van radicale salafistische groeperingen, waarvan Al Qaeda er slechts één is. (…) Met de toenemende activiteit van dit soort jihadistische bewegingen in Syrië heeft de strijd in dit land een nieuwe gevaarlijkere wending genomen. Eerdere ervaringen in zowel Afghanistan, Somalië als Irak leren dat dit soort bewegingen precies beogen wat zowel Syrië’s buurlanden als de internationale gemeenschap vrezen: de totale instorting namelijk van de Syrische staat en het ontketenen van een bloedige sektarische oorlog. Vandaar dat dit soort bewegingen er alles aan gelegen is om een meer vreedzame politieke oplossing onmogelijk te maken."
 
ALAIN JUPPE ACCUSED BY HIS OWN ADMINISTRATION OF HAVING FALSIFIED REPORTS ON SYRIA.
"On 19 March 2012 (...) the French Ambassador in Damascus, Eric Chevallier, whose embassy had just been shut down and who had returned to Paris, challenged Minister Juppé in front of his colleagues. He accused Alain Juppé of having ignored his embassy reports and of having falsified summaries of them to provoke a war against Syria. (...)
In March 2011, at the beginning of the events currently besetting Syria, the Foreign Ministry hurriedly dispatched fact finders to Deraa to appraise what was happening. Their report, submitted to Paris, indicated that tensions had dissipated following several demonstrations, information that contradicted Al-Jazeera and France 24 reports that the city of Deraa was being violently torn apart. The ambassador requested the mission be extended in order to follow developing events. The Foreign Minister, furious about the first report, telephoned him and demanded that he alter it to state that a bloody repression of the city was occurring. The Ambassador then arranged a teleconference between the Chief of Mission in Deraa and the Minister and had him repeat that no such repression had occurred. The minister then threatened the ambassador and the conversation ended icily. Immediately afterwards, Alain Juppé’s cabinet pressured Agence France Press to publish cables aligned with the view of the Minister."
 
THE LATE HAFEZ AL-ASSAD: MUSLIM BROTHERHOOD ARE FOREIGN AGENTS.
"The criminals of the Muslim Brotherhood (...) deal directly with the foreigner and the American agents on our borders, receiving money and armed with weapons, to kill and murder this country, to weaken this country, at a time when you all – fellow citizens – stand alone in facing the fiercest enemy and the brutal aggression."
 
LIZZIE PHELAN, EEN MOEDIGE EN EERLIJKE JOURNALISTE.
"Lizzie Phelan is een Engelse journaliste die free lance werkt voor Russia Today en Press TV. Zij werd bekend door haar eerlijke verslaggeving vanuit Libië, toen dat land werd aangevallen door de CIA-Al Qaida rebellen. (...) Lizzie werkt ook voor Voltaire Netwerk, een website voor onafhankelijke journalistiek. (...) Lizzie legt (...) uit hoe het is gesteld met de politieke agenda van de Westerse media. Zij geeft de voorkeur aan de waarheid en ze mag die spreken van Press TV en RT."
http://www.boublog.nl/02/02/2012/lizzie-phelan-een-moedige-en-eerlijke-journaliste/
 
DE NAVO WEET DAT DE BOMBARDEMENTEN OP LIBIE CRIMINEEL WAREN.
"Tien dagen na de opstand in Benghazi, in het oosten van Libië, richtte de Raad voor de Mensenrechten van de VN een Internationale Onderzoekscommissie over Libië op. Bedoeling van deze commissie was ‘alle beweerde schendingen van de internationale mensenrechten in Libië te onderzoeken’. (…) Op 2 maart 2012 heeft de Commissie uiteindelijk een document van 200 pagina's voorgelegd aan de Raad voor de Mensenrechten in Genève. De publicatie van dit rapport kreeg zeer weinig aandacht en de besprekingen van de Raad waren eveneens zeer terughoudend. Desalniettemin is het rapport tamelijk onthullend op 2 vlakken:  1. dat alle partijen ter plaatse oorlogsmisdaden begingen, zonder enige vermelding van een eventuele genocide uitgevoerd door de strijdkrachten van Khaddafi;  2. dat er een duidelijk gebrek aan openheid is over mogelijke oorlogsmisdaden van de NAVO. (…) Die 2 punten impliceren dat de (…) 'humanitaire interventie' door de NAVO mogelijk gebaseerd was op overdreven bewijzen en dat de militaire interventie van de NAVO wel eens minder 'humanitair' is geweest. (...)
De voorbije maanden hebben de Russen een degelijk onderzoek gevraagd door de VN-Veiligheidsraad van de bombardementen van de NAVO op Libië. Er is een grote terughoudendheid om daar aan te beginnen. (…) Na VN-resolutie 1973 en het einde van de oorlog hebben de NAVO-lidstaten hier enkel discussies over toegelaten in gesloten sessies. (…) Meer nog, toen het duidelijk werd voor de NAVO dat de commissie de rol van de NAVO in de Libische oorlog wilde onderzoeken, weigerde Brussel dat."
 
AFGHANISTAN IS EEN ELDORADO VOOR FINMECCANICA.
"Het Italiaanse ministerie van Defensie heeft enkele bedrijven van de groep Finmeccanica gekozen om de bescherming van de Italiaanse militaire bases in Afghanistan te verbeteren. Er is een contract mee gemoeid voor een bedrag van iets minder dan 100 miljoen euro. Onderzoeksjournalist Antonio Mazzeo stelt vast dat de Italiaanse defensie-industrie gouden zaken doet met de oorlog in Afghanistan. (...) 
Dat het bloedige Afghaanse conflict steeds meer Italiaanse militaire industriële bedrijven gouden zaken laat doen, blijkt uit het bericht van eind januari dat de US Air Force een contract van 12 miljoen dollar heeft afgesloten met DRS Defense Solutions (groep DRS Technologies Inc.), een Finmeccanica-bedrijf met zetel in Maryland (...). Vorig jaar haalde DRS Defense Solutions een contract binnen ter waarde van 23,5 miljoen dollar voor informatica-ondersteuning van de vliegbasis van Bagram, een van de belangrijkste infrastructuren van het Amerikaanse leger in Afghanistan. (...) Bagram wordt ook het Afghaanse Guantanamo genoemd: ze is inderdaad de belangrijkste gevangenis voor Afghaanse burgers die van terrorisme verdacht worden, slachtoffers van zware mishandelingen, folteringen en schendingen van de mensenrechten.
Eind 2008 ondertekende Alenia North America, een andere Amerikaanse onderneming onder controle van Finmeccanica, een contract met US Air Force voor de verkoop van 18 tactische transportvliegtuigen C-27, niets anders dan de oude G.222 van de Italiaanse luchtmacht, die achtereenvolgens van de hand gedaan werden en in de fabrieken van Alenia in Capodichino, in de buurt van Napels, gemoderniseerd. De transactie riep nogal wat twijfels op rond de wettelijkheid en transparantie: de vliegtuigen werden namelijk besteld door de Combined Security Transition Command, de leiding van de Amerikaanse operaties in Afghanistan, om daarna doorverkocht te worden aan de Afghanistan National Army Air Force (ANAAF), de opnieuw gevormde Afghaanse luchtmacht. Het totaal van de bestelling, inclusief de levering van de vliegtuigen en wisselstukken en de logistieke ondersteuning in Italië en Afghanistan bedroeg 287 miljoen dollar. Twee jaar later bestelde het Pentagon bij Finmeccanica weer twee G.222. Ook die werden via Washington aan het Afghaanse leger geleverd. Met een bijkomend contract ter waarde van 30 miljoen dollar moest Alenia North America de extra vliegtuigen ombouwen voor VIP-transport en ze uitrusten met een nieuwe automatische piloot en ballistische bescherming. De maatschappij ontving van US Air Force nog eens 20 miljoen dollar voor verdere reparaties en onderhoud van de vliegtuigen in Madison (VS) en in Italië. (...) De technici van Alenia North America zorgen ook voor de opleiding van de Amerikaanse en Afghaanse piloten en het onderhoudspersoneel. Die cursussen worden bij de Alenia-fabriek van Capodichino gegeven en op de luchtmachtbasis van San Antonio (Texas). (...) 
De managers van Finmeccanica hopen ook nog op een ander groot driehoekspel met uiteindelijke bestemming Afghanistan. Twee jaar geleden stelden ze de US Air Force voor om een twintigtal oude AMX-jachtbommenwerpers van het Italiaanse leger te kopen om vervolgens over te dragen aan de Afghaanse luchtmacht (...), maar na (...) de ordonnantie van Obama 'koop Amerikaans' kan men gemakkelijk veronderstellen dat de 'nieuwe' jachtvliegtuigen uiteindelijk zullen worden besteld bij oorspronkelijk Amerikaanse oorlogsholdings."
 
STAATSGREEP IN MALI: WORDEN DE PUTSCHISTEN GESTEUND DOOR DE BEVOLKING?
"Al gedurende 2 jaar groeien de frustraties bij het leger en de bevolking over het beleid van de president om de rebellen in het noorden een halt toe te roepen. Neem hierbij de enorme prijsstijgingen, (...) corruptie en een algemeen wantro...uwen in de overheid en je krijgt een situatie waarbij één enkele druppel frustratie volstaat om de emmer te doen overlopen. (...) 
Sinds 17 januari 2012 zorgt de MNLA (Mouvement National pour la Libération d’Azawad), een rebellenbeweging van Toearegs, voor heel wat zorgen in de regio’s Tombouctou en Gao. De MNLA eist een onafhankelijk territorium ‘Azawad’ (...). De Toearegs werden onlangs versterkt door de komst van oud-militairen van het gevallen regime van kolonel Khaddafi in Libië. Ze (...) brachten zware oorlogswapens met zich mee. (...) Malinezen getuigen dat hooggeplaatste ex-Khaddafi-strijders een grote geldsom kregen en geïntegreerd werden in het Malinese leger. Plots moesten militairen uit het zuiden van Mali gehoorzamen aan nieuwe officieren, die uit Libië waren gekomen en waarvan zij lang niet zeker waren dat ze wel de Malinese nationaliteit hadden. Het gevolg was dan ook dat er veel spanningen ontstonden binnen het Malinese leger en dat veel, vooral jonge soldaten uit het zuiden, deserteerden.
Volgens de zuidelijke bevolking van Mali gaat het de MNLA niet zozeer om het grondgebied zelf, dat vooral bestaat uit woestijn. In het gebied zouden echter zeer belangrijke doorvoerroutes lopen voor drugs- en wapensmokkel. Het feit dat het Malinese leger zo weinig middelen krijgt om de MNLA te stoppen, dat de president contact zou hebben met hooggeplaatste Toeareg-krijgers, maar hen niet oppakt, doet de bevolking vermoeden dat de president en zijn entourage baat hebben bij het behouden van de drugs- en wapenroutes. (...)
Een manifestatie van (...) echtgenotes van militairen die ingezet werden in het noorden, vertaalde nog heel recent deze frustraties. De woedende soldatenvrouwen eisten meer middelen voor hun mannen om te vechten tegen de Toeareg-rebellen en eisten zelfs het ontslag van president ATT. Tijdens een onderhoud met de president, zei één van de vrouwen: 'Mijnheer de president, het lijkt erop dat u de grootste rebel bent'. (...) De eerste reacties, de ochtend na de staatsgreep, deden vermoeden dat de bevolking achter de putschisten stond. De groep militairen uit Kati had de frustraties van zichzelf en een groot deel van de bevolking vertaald in actie, die al lang verwacht werden. Het moest er ooit van komen … (...) 
Op vrijdag 23 en zaterdag 24 maart veroordeelden meer en meer Malinese politieke partijen en organisaties van de civiele maatschappij openlijk de staatsgreep. Tegen zaterdagavond hadden al 38 politieke partijen en vertegenwoordigers van de société civile zich verenigd in een alliantie tegen de putschisten. Deze alliantie heet (...) FUDR. Een enkele politieke partij, SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) van Oumar Mariko, steunt de putschisten. Ook hij richt een ‘beweging’ op, de MP22: Mouvement Populaire du 22 mars.
De putschisten vinden zich dus meer en meer geïsoleerd. Hier en daar gaan geruchten dat de jonge en onervaren putschisten zich willen overgeven, op voorwaarde dat ze amnestie krijgen. Ook de verdeeldheid in het leger zelf wordt meer en meer duidelijk. De putschisten zijn jonge militairen, waarvan de legergraden die van kapitein niet overstijgen. Behalve het arresteren van verschillende hoge officieren, trachtten zij ook hooggeplaatste militairen aan hun kant te krijgen, wat lijkt te mislukken."
 
DE BRICS-LANDEN GAAN MEER SAMENWERKEN.
‎"De belangen van de BRICS-landen komen dichter bij elkaar en daarom gaan ze op hoog niveau meer samenwerken. (...) De frustratie over de geïndustrialiseerde landen was merkbaar tijdens de ontmoeting van de handelsministers, woensdag. De Braziliaanse minister Fernando Pimentel klaagde over de traagheid van hervormingen die het IMF heeft beloofd. De slotverklaring sprak bezorgd over de westerse economieën, met hun enorme staatsschuld, bezuinigingen op lange termijn en vooral het agressieve beleid van centrale banken om geld in de economie te pompen, wat stabiele kapitaalstromen en prijzen in opkomende economieën in gevaar brengt.
Uitgesproken negatief waren de BRICS-landen over de westerse sancties tegen Iran: 'We respecteren de VN-resolutie, maar tegelijkertijd verbiedt dat landen niet om te handelen in essentiële goederen en wat nodig is voor het menselijk welzijn. (...) De periode van verandering in het Nabije Oosten en Noord-Afrika moet niet als voorwendsel worden gebruikt om de oplossing van langdurige conflicten uit te stellen, (...) maar moet juist dienen als prikkel om ze te beëindigen, vooral het Arabisch-Israëlische conflict.' (...) China en Rusland erkennen dat de 3 anderen een sterkere positie binnen de VN moeten krijgen. (...) 
De kracht van de top in Delhi ligt (...) in het Delhi-actieplan dat gisteren ook werd gepresenteerd. Daarin wordt afgesproken dat de buitenlandministers elkaar voortaan zullen spreken tijdens de Algemene Vergadering van de VN en de ministers van Financiën tijdens de G20-toppen en andere financiële bijeenkomsten. Dit alles betekent dat we meer samenwerking kunnen verwachten zoals we ook hebben gezien in de Veiligheidsraad in 2011."
 
BRICS NEMEN AFSCHEID VAN DE DOLLAR.
"De BRICS-landen – Brazilië, Rusland, Indië, China en Zuid-Afrika – ondertekenden dinsdag 2 handelspacten om hun interne handel in de toekomst in de eigen nationale munt te voeren. (...) Zo hoopt men de transactiekosten van de intra-BRICS-handel te verlagen. De interne handel tussen deze landen kende de laatste jaren een enorme groei (28%), maar ligt, met een totaal van 175 miljard euro, nog steeds ver onder hun potentiëel. Het doel is om tegen 2015 deze interne handelsstroom op te trekken tot 375 miljard euro."
http://www.express.be/business/nl/economy/brics-nemen-afscheid-van-de-dollar/165135.htm
 
BRICS MOVE TO REPLACE DOLLAR WITH SUPER-SOVEREIGN GLOBAL CURRENCY.
‎"Brazil, Russia, India, China and South Africa, collectively known as the BRICS nations, are moving forward with their plan to unseat the US dollar from its throne as the global trade currency and to replace it with a Chinese-denominated '...super-sovereign' international currency.
This Geo-political game (...) is merely the first defensive action of a concerted campaign of worldwide economic defence which may erupt into open warfare if the West once again seeks to forcefully continue its attempt to suppress the world economies and continue maintain and impose its own failed system upon the world. This campaign seeks to bring the United States and its Western allies to face reality that Western banker-monopoly capitalism is dead and other nations will not continue to pay the price of trying to preserve it."
 
FRENCH TERROR ATTACK: ALL THE HALLMARKS OF AN INTELLIGENCE PSY-OP AND FALSE FLAG.
‎"Mohammed Merah (...) fits the pattern of an al-Qaeda intelligence asset. (...) Merah, a French citizen of Algerian origin, was arrested on December 19, 2007, and was sentenced to 3 years in jail for planting bombs in the southern province of Kandahar in Afghanistan. In April of 2011, the United States admitted it has operated secret military prisons in Afghanistan where suspected terrorists are held and interrogated without charges. (...) 
The Pentagon and the CIA specialize in creating terrorists as part of a so-called covert and unconventional war doctrine dating back to the end of the Second World War. Although virtually ignored by the corporate media, it is an established fact that the CIA and Pakistani intelligence created what is now known as al-Qaeda out of the remnants of the Afghan mujahideen following the CIA's covert 3 billion dollar war against the Soviet Union in Afghanistan. It was the so-called Safari Club - organized under the CIA and with the participation of intelligence agencies in France, Egypt, Saudi Arabia, Morocco and (under the Shah) Iran - that ramped up the largely contrived threat of international terrorism prior to and during the CIA's manufactured war in Afghanistan.
Intelligence agencies have specialized in the covert - and not so covert - creation of terrorists which are then used to provide a cynical raison d'être for launching military intervention around the world and also providing a pretext to build and expand a domestic surveillance police state. (...) 
The fact Mohammed Merah was in the custody of the Joint Special Operations Command in Afghanistan - and his supposed jail break at the Sarposa Prison was reportedly orchestrated by the Taliban (...) - certainly raises questions about the attack in France, where a national election will soon be held. The (...) attacks of the supposedly al-Qaeda connected Merah (...) provided Nicolas Sarkozy with a pretext to put the southern part of the nation on high alert and cancel the campaigns of presidential contenders. Sarkozy stands to benefit from the terror attacks and play the role of a strong leader during a national crisis. In the short term it is likely that President Nicolas Sarkozy will benefit. Very quickly he took charge. He rushed to the scene. He suspended his campaign. He spoke as the president of the republic."
 
BETEKENT AANPAK TOULOUSE KEERPUNT VOOR SARKOZY?
"De crisis in Toulouse kan de herverkiezingscampagne van (...) president Nicolas Sarkozy ten goede kan komen. Sarkozy heeft in de crisis de eenheid van het land geïncarneerd en heeft geprofiteerd van een 'wapenstilstand' in de strijd rond het Elysée. Nauwelijks iets meer dan een uur na de afloop in Toulouse kwam Sarkozy op televisie al de Franse 'koelbloedigheid' prijzen, alsmede het feit dat het land 'eendrachtig' is gebleven. Hij kondigde ook maatregelen aan tegen de verheerlijking van terrorisme en tegen indoctrinatie, terwijl veiligheid al een centraal thema is van zijn politiek discours.
(...) Zijn tegenstrevers worden min of meer in een figurantenrol gedwongen. Meteen zitten ze ook in de beklaagdenbank wanneer zij hun mond openen om te zeggen dat het campagneteam van Sarkozy het drama in eigen voordeel gebruikt. 'De affaire rond de moorden in Toulouse en Montauban zijn een succes voor de zittende president', oordeelt het invloedrijke dagblad Le Monde. Ook politicoloog Gael Sliman van het opiniepeilingsinstituut BVA meent dat Sarkozy versterkt uit het drama komt."
 
SPECULATIE NEEMT TOE: WAS MERAH EEN POLITIE-INFORMANT?
"In Frankrijk wordt druk gespeculeerd over de vraag of (...) Mohamed Merah (...) een informant was van de politie in een poging om te verklaren waarom Merah zo lang aan de aandacht van de politie is ontsnapt. Het hoofd van de inlichtingend...ienst (DCRI), Bernard Squarcini, ontkent dat gerucht met klem (...). Het was Squarcini zelf die vorige week aan de basis lag van de speculatie toen hij bekendmaakte dat (...) Merah tijdens de belegering van zijn woning met een plaatselijke agent van de DCRI wilde spreken met wie hij eerder, na een trip naar Pakistan, al contact had gehad. De 2 zouden een goed contact hebben gehad. 
Squarcini benadrukte dat het ging om 'ondervragingen' en dat de DCRI van Merah wilde weten waarom hij naar Afghanistan was gegaan. De voorganger van Squarcini, Yves Bonnet, deed de speculatie nog aanzwellen nadat hij bevestigde dat Merah 'gekend' was bij de DCRI. Ook de trip van Merah naar Israël en de bezette Palestijnse gebieden wordt opnieuw bekeken. Hij zou die reis volgens nog onbevestigde beweringen hebben kunnen maken met de hulp van de Franse inlichtingendiensten."
 
TOULOUSE GUNMAN WAS INFORMANT OF FRENCH INTELLIGENCE?
"Yves Bonnet, a former intelligence chief, says Merah might have passed information onto the DCRI, a French domestic intelligence agency: 'He was known to the DCRI, not especially because he was an Islamist, but because he had a correspondent in domestic intelligence'."
http://rt.com/news/toulouse-shooter-french-intelligence-informant-603/
 
LE MYSTERIEUX DEPLACEMENT DE MOHAMED MERAH EN ISRAEL.
"Mohamed Merah (...) a pu se rendre en Israël, selon une information divulguée dans un article du Monde: '(...) Un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l'intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d'être arrêté, il se serait rendu au consulat d'Inde à Kandahar en vue d'obtenir un visa pour se rendre dans ce pays'. Une question se pose: que faisait Mohamed Merah en Israël?"
http://oumma.com/11941/le-mysterieux-deplacement-de-mohamed-merah-en-israel
 
SLOPEN MET SUBSIDIE.
"Door 2 oude vissersboten (...) definitief aan het economisch verkeer te onttrekken, krijgt de familie (...) een compensatie van de Europese Unie van 140.000 euro. (...) Langzaam begeeft iedereen zich naar de landtong naast het strand, waar 3 kaïkia op het droge liggen, gestut met stukken hout. (...) Een half uur later gaan de tanden van een gele graafmachine door het dek van de eerste vissersboot. Stoere kerels pinken een paar tranen weg. Twee uur later zijn alleen nog grote splinters hout over. Ze worden in de bak van een kiepwagen geschept, brandhout. (...) 
De vereniging voor het behoud van Griekse traditionele boten schat dat sinds het van kracht worden van de Europese regeling voor het uit bedrijf nemen van vissersboten in 1999 in Griekenland 10.000 van de 15.000 houten boten zijn verwoest. Nog eens duizenden rotten weg op het droge. (...) Het verdwijnen van de kaïkia uit de Griekse havens symboliseert de dodelijke cocktail van slecht EU-beleid in een slecht geleid land."
 
CUBAN MEDICAL SCHOOL TRAINS US DOCTORS.
 
VATICAAN VERWERPT BLOKKADE TEGEN CUBA.
"Padre Federico Lombardi, de perswoordvoerder van het Vaticaan, zei tijdens een persconferentie in Rome dat het Vaticaan zich kant tegen het embargo tegen Cuba. Volgens pater Lombardi is de Cubaanse bevolking er het grootste slachtoffer van: 'Wij geloven niet dat dit embargo bijdraagt tot het algemeen welzijn'."
http://cubanismo.net/cms/nl/artikels/vaticaan-verwerpt-blokkade-tegen-cuba
 
WAT GAAT DE PAUS IN GODSNAAM IN CUBA GAAN ZOEKEN?
"Het is opvallend hoe de media het pausbezoek proberen te politiseren. Terwijl de paus in Mexico ‘zijn gelovigen een hart onder de riem gaat steken’, gaat in Cuba de hoofdaandacht naar mogelijke verklaringen over democratie of het pushen van contacten met de zogenaamde dissidentie. Wil men daarmee verbergen hoe dit bezoek de VS in het defensief zet en die veelbesproken dissidentie in de feiten tot haar ware proporties herleidt?"
http://www.dewereldmorgen.be/artikels/2012/03/25/wat-gaat-de-paus-in-godsnaam-in-cuba-gaan-zoeken
 
PAUS BEKRITISEERT AMERIKAANS EMBARGO TEGEN CUBA.
"De paus had het over 'van buitenaf opgelegde restrictieve economische maatregelen die zwaar op de bevolking wegen'. Een duidelijke verwijzing naar het Amerikaanse embargo."
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DMF20120329_003
 
TEGELIJK MET DE PAUS EEN ANDER BELANGRIJK BEZOEK AAN CUBA DAT NIET IN DE PERS KOMT.
"Toevallig kwam Margaret Chan van de World Health Organisation op dezelfde dag als Benedictus XVI in Cuba aan om er de vergadering van de werkgroep voor globaal beleid van de WHO te leiden, die voor het eerst op het Amerikaanse continent plaatsvindt. In de Cubaanse pers verklaarde Anarfi Asamo-Baah, de onderdirecteur van de organisatie, (...) dat Cuba op het vlak van gezondheid veel kan leren aan de rest van de wereld omdat de gezondheidscijfers er van de beste ter wereld zijn (...) ondanks de beperkingen opgelegd door de VS-blokkade. Hij vernoemt de gratis toegankelijkheid van de kwaliteitsvolle en hoogtechnologische gezondheidsvoorzieningen als een voorbeeld voor de wereld.
Chan (...) verklaarde op de Cubaanse televisie dat Cuba over een benijdenswaardig gezondheidssysteem beschikt en loofde ook de internationale samenwerking en de opleiding van gezondheidswerkers bij verschillende volkeren. Die heeft zeker bijgedragen tot de verbetering van de gezondheidsstandaarden in die landen, zei ze.
Chan werd niet opgewacht door een wolk camera’s zoals het weekend daarvoor de ‘Damas de Blanco’ (nvdr: die vorige zondag een protestwandeling hielden), van wie elke zucht door de media werd opgevangen midden de rustige zondagse straten van Havana. Bewijzen die Wikileaks aan het licht bracht maar nergens in de grote media verschenen, tonen aan dat deze vrouwen zwaar betaald worden door de VS-regering die zo hun agressieve politiek tegen en hun blokkade van het eiland pogen te legitimeren. De woorden van de leiding van de WHO, die nochtans erg relevant zijn voor het welzijn van miljoenen mensen op deze planeet, zijn ook nergens verschenen in diezelfde grote media die nochtans meer dan 800 journalisten op het eiland hebben dezer dagen!
'Veertien jaar na het bezoek van Johannes-Paulus II blijft de economische, politieke en mediablokkade (nvdr: door deze en de vorige paus veroordeeld) voortduren en ze werd intussen zelfs versterkt op het financiële vlak. (...) Deze criminele politiek kan o.a. blijven bestaan door de medeplichtigheid van hen die erover zwijgen en die ook zwijgen over de mooie dingen die het Cubaanse volk heeft gedaan voor elkaar en voor de wereld'."
 
11 MILLIONS DE PAUVRES EN FRANCE.
"Le bilan social du sarkozysme et de sa gouvernance libérale est désormais sans appel: selon un rapport de l’Observatoire national de la pauvreté paru aujourd’hui, plus de 11 millions de Français sont touchés par la pauvreté ou l’exclusion, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années. (...) Plus inquiétant encore, l’organisme constate que 'disposer d’un emploi n’est plus une condition suffisante pour franchir le seuil de pauvreté', tant l’emploi s’est raréfié et précarisé (chômage, CDD, intérim, temps partiel)."
http://fr.novopress.info/110554/11-millions-de-pauvres-en-france/
 
150.000 POTUGEZEN EMIGREERDEN IN 2011 DOOR DE CRISIS.
"Uit vrees voor werkloosheid en honger verlaten veel Portugezen hun land, dat diep in de schulden zit. Alleen al vorig jaar emigreerden 150.000 Portugezen (...). Het gaat naar verluidt om een van de grootste emigratiegolven ooit in Portugal, die enkel te vergelijken is met de massale emigratie van de jaren '70 van de vorige eeuw. De voorbije 5 jaar verlieten in totaal ongeveer 500.000 burgers het armste land van West-Europa (...). De vroegere kolonies Brazilië en Angola staan bovenaan de lijst, maar ook Engeland."
 
GRIEKSE 'AARDAPPELBEWEGING': RECHTSTREEKS VAN BOER NAAR CONSUMENT.
"[De Griekse] aardappelbeweging [is] een initiatief dat consumenten toelaat voedsel bij de producent te kopen, aan minder dan de helft van de prijs die ze er in de supermarkt zouden moeten voor betalen. (...) Duizenden tonnen aardappelen en andere landbouw- en veeteeltproducten worden door de boeren direct aan de consumenten verkocht. (...) 
'Iedereen vaart er wel bij', verklaart professor agricultuurmarketing Christos Kamenides, die de beweging hielp op de rails zetten. 'De consument krijgt voedsel van topkwaliteit voor een derde van de prijs die hij er normaal voor zou betalen. De producenten krijgen meteen hun geld' (...). Kamenides en zijn studenten steken de beweging een handje toe op het vlak van organisatie en officiële ondersteuning. (...) Ook de boeren zijn blij. (...) Hun winsten liggen niet hoog, maar ze (...) hebben de tussenpersonen weten uit te schakelen die voordien met de grote winsten aan de haal gingen. 
Aangemoedigd door het succes van de beweging, die in heel Griekenland wordt toegejuicht door burgemeesters, werkt Kamenides nu aan een bredere organisatie van co-operatieven die producenten en consumenten verenigen. Dit kan leiden tot een nieuw economisch model voor het verkopen en aankopen van essentiële voedingsproducten."
 
ISRAEL WORDT IN VERSNELD TEMPO EEN VERSTERKTE BURCHT.
"Tegen het einde van dit jaar zou de grens tussen Israël en Egypte volledig dicht gemaakt moeten zijn. In snel tempo wordt een 5 meter hoge en 240 kilometer lange ijzeren muur gebouwd (...). De Israëlische regering besliste om versneld werk te maken van de nieuwe constructie na de grensconflicten afgelopen zomer (...) [en] toenemende economische migratie vanuit Zwart Afrika. (...) Niet iedereen in Israel is gewonnen voor het project. De Israëlische defensiespecialist Alex Fishman schreef in een opiniestuk in Israëls meest verkochte krant Yedioth Ahronoth: 'We have become a nation that is burying itself behind walls, behind fences. It shows we are going much more towards isolation. (...) A fence is a kind of weakness. I’m not a psychiatrist but it shows something of the mentality of a nation'."
http://www.apache.be/goed_gelezen/2012/03/28/israel-wordt-in-versneld-tempo-een-versterkte-burcht/?utm_source=De+Werktitel+Nieuwsbrief&utm_medium=email&utm_campaign=66298e3577-RSS_EMAIL_CAMPAIGN
 
EEN OPLOSSING VOOR KERNENERGIE DIE  NIEMAND WIL ZIEN.
"Iedereen lijkt blind voor een zeer voor de hand liggende oplossing, die komaf kan maken met een aantal kerncentrales en niet de noodzaak heeft om nog 20 jaar te moeten wachten op nieuwe windmolens, nl. een verbruikslimiet per burger. Er kan een limiet opgesteld worden waar ieder comfortabel kan leven, maar verspilling (10 maal daags de droogkast laten draaien) tegengaat. Er wordt zoveel energie verbruikt die eigenlijk niet moet verbruikt worden. (...) Bij een lager elektriciteitsverbruik moet er minder elektriciteit geproduceerd worden. Het is zo simpel. Echter is onze consumptie in vraag stellen een taboe."
http://www.dewereldmorgen.be/blog/scndsky/2011/03/31/een-oplossing-voor-kernenergie-die-niemand-wil-zien
 
DE 'UNCOOL' VAN FACEBOOK.
"Het posten van een bericht heeft veel weg van iets posten in een zwarte doos. Wie mijn bericht effectief te lezen krijgt en wat ermee gebeurt, ontgaat me meer en meer. Niet enkel lezen de cafévrienden mee, maar ook collega's, tantes, ex-liefjes en een resem ooit ontmoete passanten. Zij kunnen niet enkel mijn nieuwe berichtjes lezen, maar ook mijn verjaarde berichten van toentertijd. Met de nieuwe 'timeline' profielen (die binnenkort verplichte kost worden), wordt het verleden zelfs nog toegankelijker. Bovenstaande is slechts klein bier in vergelijking met de bezoekjes die je getrakteerd krijgt van verzekeringsagenten, belastingcontroleurs, marketeers, human resource managers, multinationals, onbekende applicatiebeheerders en iedereen waarvan je eigenlijk niet wil dat ze meeneuzen.
Het configureerbaar privacy-paneel dat Facebook aanbiedt, is slechts een dunne pleister, want zelfs voor wie elke instelling kan terugvinden, wordt het gebruik ervan almaar omslachtiger. Facebook is bovendien niet te verlegen om geregeld eens een privacy-optie toe te voegen of te verwijderen zonder heldere communicatie. (opties die zelden ten dienste staan van de gebruiker, maar wel handig meegenomen zijn voor 'derde partijen')
En omdat heel internet zich tegenwoordig een Facebookprofiel heeft aangemeten, wordt je login ook gebruikt voor reacties op andere websites (vindbaar via Google) en op software die los van Facebook staat. Waarom Spotify bijvoorbeeld recht heeft op om het even welke data van Facebook, is mij een raadsel. Toch zijn de twee naadloos in elkaar verweven. (...) 
Wie bepaalde producten leuk vindt (...), kan dat zeer gebruiksvriendelijk doorspelen aan Facebook. Als je Coca Cola aangeduimd hebt, is de kans groot dat bij je vrienden een reclame verschijnt waarin jij hen de frisdrank aanbeveelt zonder jouw medeweten. Facebook wil namelijk liefst jouw voorkeuren zo luid mogelijk door de gangen schallen; bij voorkeur met winstoogmerk.
(...) Het radertje knelt echter bij de vrijheid die je op zo'n site nog rest. Wie wil nog praat op een site verkopen als je weet dat de halve aardkloot meeleest? Als je weet dat elke voorkeur die je ingeeft gebruikt wordt als advertentie bij vrienden en vreemden? Uiteindelijk zorgt die marketing-infiltratie ervoor dat het medium gedegradeerd wordt van een onschuldige vriendjessite naar een achterbakse speurhond met glinsterende Big Brother-ogen. Op Facebook heb jij het gedaan en mag jij je uitlatingen uitleggen aan wie ze niet bedoeld waren. Het gevolg is dat Facebook steeds zakelijker wordt, de echte vriendschapsberichten uitsluitend privé naar elkaar verstuurd worden, en Facebook z'n 'cool' langzaam verliest."
 
EEN JOB? EERST JE FACEBOOK-PASWOORD, A.U.B.
"Werkgevers, vooral Amerikaanse overheidsbedrijven, (...) polsen zonder schroom naar het Facebook-paswoord van de sollicitant. ‘Dat is net hetzelfde als aan iemand vragen om zijn huissleutels af te geven ’, zegt Orin Kerr, een rechtenprofessor aan de George Washington University: ‘Een ongehoorde schending van de privacy’. (...) Vaak kunnen sollicitanten immers niet weigeren, omdat ze zo minder kans maken op de job. ‘Wie hopeloos op zoek is naar werk, kan helaas bijna niets anders dan toegeven'."
http://www.jobat.be/nl/artikels/een-job-eerst-je-facebook-paswoord-aub/?utm_source=standaard&utm_medium=content&utm_content=link&utm_campaign=artikel
 
TRADITIONELE SPIONNEN NIET MEER NODIG, WANT INTERNET NEEMT HUN WERK OVER.
"Spionnen zullen niet langer afluisterapparatuur in huizen moeten plaatsen; de opkomst van met apps geconnecteerde gadgets zal ervoor zorgen dat mensen zich in hun eigen huis laten bespieden, zegt CIA-directeur David Petraeus. De Amerikaanse inlichtingendienst zegt dat de informatie die deze apparaten vrijgeven via internet en eventueel zelfs via radiogolven kan worden ontcijferd. Zowat alles kan vandaag de dag via apps worden gecontroleerd. (...) Zo onthulde ARM, een van ‘s werelds grootste chipfabrikanten, recent nog een nieuwe processor die toelaat om internet aan te sluiten op zowat elk elektronisch apparaat (...). Futuristen voorspellen dan ook dat deze geconnecteerde apparaten het internet ten alle tijde zullen vertellen waar we zijn en wat we doen en dat die informatie door computers in kaart zal worden gebracht."
http://www.express.be/business/nl/technology/traditionele-spionnen-zijn-niet-meer-nodig-want-internet-neemt-hun-werk-over/164312.htm
 
 
 
 
 
 

lundi, 02 avril 2012

Politische Naivität

Politische Naivität

Ein Schuldenerlaß der EU wird Nordafrika keine Demokratie bringen

Andreas MÖLZER

Ex: http://www.andreas-moelzer.at/

Dem Vernehmen nach erwägen die Mitgliedstaaten der Europäischen Union einen Schuldenerlaß für jene nordafrikanischen Ländern, in denen es im vergangenen Jahr im Zuge des „Arabischen Frühlings“ zu einem Regimewechsel gekommen ist. Als Gegenleistung werden demokratische Reformen erwartet, was ein Zeugnis für den in den europäischen Staatskanzleien vorherrschenden politischen Realitätsverlust ist.

Wie nämlich die Wahlergebnisse in Ägypten und Tunesien gezeigt haben – und auch die vom Gaddafi-Regime befreiten Libyer werden aller Voraussicht nach denselben Weg einschlagen –, ist die Annahme, in Nordafrika würden nun Demokratien nach europäischen Vorbild entstehen, geradezu naiv. Nicht Parteien der „Generation Facebook“ oder westlich-liberale Kräfte haben einen überwältigenden Wahlsieg eingefahren, sondern Islamisten jedweder Schattierung. In den Umbruchstaaten am südlichen Rand des Mittelmeeres sehen die Menschen ihr Heil also nicht in irgendwelchen Menschenrechtskonventionen westlichen Zuschnitts, sondern im islamischen Recht, der Scharia. Wenn es daher zu Schuldenerlässen kommen soll, dann werden diese nicht die geringsten Auswirkungen haben und nicht die erhofften demokratischen Reformen bringen.

Anstatt über zusätzliche Belastungen der EU-Staaten in Form von Schuldenerlässen nachzudenken, müßte bei den reichlich aus Europa fließenden Förderungen oder bei den von der EU gewährten Vergünstigungen angesetzt werden. Diese Zuwendungen sind an Gegenleistungen zu koppeln, und zwar in der Verpflichtung der betreffenden Staaten, ihre Staatsbürger, die illegal in die Europäische Union eingereist sind, zurückzunehmen. Nicht zuletzt auch deshalb, weil es für die nach Europa „geflüchteten“ Nordafrikaner in ihren Heimatländern viel  und vor allem Wichtiges zu tun gibt – nämlich neue, funktionierende Gemeinwesen aufzubauen.

dimanche, 01 avril 2012

Les pays BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

Le BRICS se rebiffe. Les cinq pays qui prennent de plus en plus de poids économique et financier de sorte à faire la balance avec les locomotives occidentales, veulent réaliser un putsch au sein du FMI et de la Banque Mondiale.

 

Les pays BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

 

 

BRICS préparent un « coup d'Etat » financier

 

Photo: EPA
 
     

 

La Russie et les autres pays du groupe BRICS – Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud – veut que le FMI et la Banque mondiale modifient les règles du jeu. C'est ce qui ressort de la déclaration finale du sommet de New Delhi jeudi dernier.

 

Les leaders des cinq pays de BRICS sont mécontents : la répartition des quotas du FMI prend beaucoup trop de temps. Ils ont exigé d'avoir plus de voix dès l'année en cours. Selon l'expert russe Maxime Braterskiy, les pays de BRICS ne veulent plus accepter ce que l'Occident ne respecte pas des accords trouvés en ce qui concerne la répartition des voix a la faveur des pays émergents. La part de ces derniers dans l'économie mondiale est, d'ailleurs, en progression rapide, fait remarquer l'expert.

« Cette question ne date pas d'hier. Il y a deux ou trois ans, en marge d'un sommet du G20, les pays du groupe BRICS ont dit que leur poids au sein du FMI ne correspondait pas à l'importance de leurs économies. Ils ont pris une position commune en ce qui concerne la répartition des quotas, cela a produit de l’effet, les choses ont bougé et la Chine et l'Inde ont eu plusieurs voix supplémentaires. La Russie, elle n'a pratiquement rien gagné. Ce processus est vraiment très lent. Les pays de BRICS ont peut-être raison de vouloir donner un coup de fouet à la redistribution des quotas ».

De la même façon la réforme de la Banque mondiale qui peine à s'avancer, préoccupent les leaders des pays du groupe. On pourrait lancer les réformes visant à transformer la Banque mondiale en une institution polyvalente dès l'élection du nouveau président de l'organisation prévue pour avril prochain.

C'est la politique menée par les pays riches qui a eu des effets dévastateurs sur l'économie mondiale en engendrant la crise économique globale, ont affirmé les participants du sommet de New Delhi.

De façon plus générale, le sommet a démontré que les pays de BRICS était déterminés à lancer la réforme du système financier du monde ce qui témoigne de leur poids politique plus grand et du renforcement de leurs positions sur la scène internationale.

Le cas du Jundallah

Jundallah, groupe terroriste redoutablement djihadiste, contre lequel lutte l'Iran. Ce groupe hyper dangereux est utilisé par certains occidentaux, notamment israéliens pour l'assassinat des savants iraniens. Son danger est réel et direct alors que...

La guerre iranienne contre le terrorisme. Le cas du Jundallah

Par Didier CHAUDET*, http://mbm.hautetfort.com/

Enseignant à Sciences Po

 

Géopolitique de l’Iran: Enseignant à Sciences Po, Didier Chaudet démontre que les Iraniens mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ». L’auteur en présente les racines et s’interroge sur les influences extérieures.

LA « guerre contre le terrorisme » a été, dès le départ, assez mal nommée. On épargnera aux lecteurs la critique la plus facile, répétée ad nauseam, qui dit qu’on ne fait pas la guerre à un moyen d’action. On rappellera plutôt qu’il s’agit d’une guerre américaine contre ce que les Américains considèrent comme du terrorisme. Ou même, parfois, comme une simple menace terroriste. De ce point de vue, en fait, tout ce qui semble s’opposer, de près ou de loin, à l’influence américaine, notamment de la part d’Etats moyens ou faibles, devient terrorisme. C’est ce qui explique pourquoi l’Iran a été inclus dans l’ « Axe du Mal », alors que le pays avait abandonné l’emploi du terrorisme comme moyen d’action, et surtout ne pouvait pas être associé ni au 11 septembre 2001, ni au djihadisme sunnite. L’inclusion de ce pays dans la liste aura été d’autant plus choquante que la République islamique a été d’une aide non négligeable dans la lutte contre les Taliban. L’insulte a été d’autant plus mal ressentie par les Iraniens qu’ils mènent en ce moment leur propre guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre un groupe utilisant des moyens terroristes, et appelé « Jundallah », « les Soldats d’Allah ».

Les racines du Jundallah

Quelles sont les racines de ce mouvement terroriste ? Elles se confondent avec les tensions entre le centre, persan et chiite, et la périphérie à l’est, sunnite et baloutche. Plus exactement dans la province du Sud-Est appelée Sistan-Baloutchistan. C’est dans cette province artificielle, créée par Rezah Shah [1] dans les années 1930, que vivent les Baloutches iraniens (1,5 millions de personnes) [2]. Ces derniers représentent un peuple qui comme les Kurdes, est divisé entre plusieurs Etats. Ici une séparation entre l’Afghanistan, l’Iran, et le Pakistan. Encore une fois comme les Kurdes, les Baloutches ont gardé le sentiment d’une identité forte, et sont considérés par les centres qu’ils dominent comme farouchement attachés à leur indépendance. Rien d’étonnant à cela : tout comme les Pachtounes, ils ont à l’origine une structure tribale qui leur a permis historiquement de mieux résister au centre persan. Et depuis le Grand Jeu, les Baloutches, en tant que peuple transfrontalier, ont été au cœur d’un réseau de contrebande particulièrement important. Et cela est tout particulièrement vrai au niveau du trafic d’armes, qui aura été conséquent tout au long du 20ème siècle. Là aussi, on peut faire une comparaison avec les Pachtounes. Dans les deux cas, cela donne aux peuples évoqués les moyens de s’opposer physiquement au centre quand le besoin s’en fait sentir, et une grande familiarité à l’emploi des armes. De fait, l’Iran n’a réussi à contrôler ses Baloutches qu’à partir des années 1930. D’abord indirectement, en utilisant les chefs tribaux, ou « Sardars ». Puis plus directement, par la force, par une politique visant à liquider les chefs traditionnels. Et si la Révolution khomeyniste a suscité des espoirs chez les nationalistes baloutches, ils ont vite été dissipés. Au début de ladite révolution, ce sont les Gardiens de la Révolution qui ont pris en main le territoire. Téhéran s’est alors imposé particulièrement durement [3]. Malgré la chute du Chah, c’est donc la continuité qui l’a emporté : la population baloutche en périphérie se ressent, de par sa situation, comme un groupe de citoyens de seconde zone, vivant dans un environnement économique trop peu développé.

Nationaliste et djihadiste anti-chiite

Ce dangereux cocktail de tensions historiques, de manque d’influence politique, et de misère économique, est bien sûr le terrain rêvé pour un groupe violent. Cela a expliqué la naissance du PKK chez les Kurdes turcs. Et le groupe Jundallah en tant que tel a émergé à cause de cette situation locale. Mais il serait simpliste d’en rester là : le Jundallah ne se définit pas uniquement comme nationaliste. Le groupe s’est formé à partir d’une idéologie djihadiste anti-chiite proche de celle d’Al Qaïda et des Taliban. De fait, les combattants du Jundallah sont les héritiers de deux décennies d’influence extrémiste venant du voisinage de l’Iran : on pense notamment aux écoles religieuses basées au Pakistan, qui ont été financées par des activistes de la péninsule arabique, mais aussi par Saddam Hussein. Pendant la guerre Iran-Irak, en effet, l’excitation des tensions à l’intérieur de l’Iran semblait de bonne guerre [4]. Il y a eu également une influence des Taliban sur les Baloutches, surtout en territoire pakistanais. Une telle situation a eu une influence sur le nationalisme baloutche en terre iranienne. Se battant en terre chiite, certains Baloutches iraniens trouvaient dans l’extrémisme sunnite une idéologie qui pouvait être attrayante. Et surtout, une idéologie qui leur donnait des alliés naturels, parmi les groupes actifs en Afghanistan et au Pakistan. Ces liens sont très clairs dès la création du mouvement, en 2003 : « les Soldats d’Allah » auraient été créés sur un territoire contrôlé par le Taliban pakistanais le plus important du moment, Nek Mohammed Nazir (mort en 2004). Le jeune fondateur et leader du Jundallah, Abdel Malik Rigi, a d’ailleurs été formé à la mosquée Binori. C’est dans cette même mosquée que nombre de Taliban et de djihdistes pakistanais ont été endoctrinés [5]. Si on ne peut pas associer directement Al Qaïda et le Jundallah avec les sources accessibles, on sait malgré tout que le groupe a des liens avec les Taliban pakistanais combattant Islamabad. Ils ont également des relations avec le Lashkar-e-Jhangvi, un mouvement terroriste anti-chiite frappant au Pakistan [6]. Les liens avec les Taliban afghans semblent clairs également : la naissance du mouvement se fait post-2001, une fois que les combattants baloutches du mollah Omar sont revenus au pays après la chute du régime tenu par les Taliban. Ces liens avec les forces les plus extrémistes d’Asie du Sud expliquent leurs tactiques de terreur, au sens propre. Il s’agit ainsi du premier groupe ayant usé de la décapitation contre des représentants des forces de l’ordre iranien, pour mieux marquer les esprits. A partir de 2008, ils ont introduit l’utilisation de l’attentat suicide en territoire iranien. En mai 2009, le Jundallah s’est directement impliqué dans une logique de guerre sectaire : un attentat a frappé une importante mosquée chiite de Zahedan, la capitale du Sistan-O-Baloutchistan, pendant la prière du soir. 19 personnes sont mortes, et 60 ont été blessées [7]. Certes, par la suite, le leader du groupe, Rigi, a été capturé. Mais si le groupe a été décapité, il n’a pas disparu, loin de là. En fait, en décembre 2010, on a encore eu la preuve de la force de frappe sanglante du groupe, même sans Rigi à sa tête. Deux attentats suicide ont visé une procession religieuse chiite dans le port de Chabahar, et ont fait au moins 40 morts [8]. De fait, le groupe bénéficie encore d’une situation locale et régionale assez « favorable » pour continuer à exister.

Quelles influences extérieures ?

Cette analyse ne serait pas complète sans réfléchir aux possibles influences extérieures face au phénomène Jundallah. Certes, très clairement, le groupe terroriste est d’abord né de tensions locales et régionales. On ne peut pas considérer le groupe comme une créature inventée par des forces hostiles à Téhéran. Malgré tout, on connaît les tensions, parfois sanglantes, entre l’Iran d’une part, et les Etats-Unis, Israël, ou d’autres acteurs. On ne peut pas nier que l’idée d’une utilisation par des forces extérieures des ennemis intérieurs de l’Iran puisse être considéré « de bonne guerre ». Nous allons donc passer en revue les différents « suspects », et mettre en avant ce que la littérature ouverte nous dit de leur implication.

A la question : « Les Occidentaux soutiennent-ils le Jundallah ? », on peut répondre « Probablement non ». Ici, quand on parle d’Occidentaux, on pense en fait, en premier lieu, aux Américains. Il est très probable que ces derniers mènent des actions clandestines en Iran. Des ordres exécutifs, signés fin 2004 et en 2005 par le président G. W. Bush, ont donné au Pentagone la possibilité de mener des actions clandestines sans passer par la CIA. Et donc sans possibilité de contrôle de la part du Congrès. Les opérations secrètes menées par des services américains sont généreusement dotées à cette période, et on sait qu’elles ont eu lieu [9]. De même, selon certains analystes, il y aurait eu prise de contact avec le Jundallah, mais uniquement dans le cadre d’une collecte de renseignements. Selon Robert Baer par exemple, cela n’est pas allé plus loin, le groupe se montrant vite incontrôlable, et surtout, dangereusement proche d’Al Qaïda [10]. A partir de là les informations ouvertes nous amènent à penser que Washington a fait en sorte d’éviter à tout prix tout contact avec les djihadistes baloutches. Quoi qu’on pense des Américains, ils sont, tous comme les Iraniens d’ailleurs, des acteurs relativement rationnels sur ce dossier : soutenir le terrorisme en Iran amènerait le régime à revenir à ses vieux démons, et à soutenir le tourisme transnational contre les Etats-Unis et ses alliés. Mais tout le monde n’est pas aussi prudent : il semblerait que les Israéliens aient utilisé le Jundallah dans leur lutte contre le régime iranien [11]. Des « memos » de la CIA tendent à prouver que des membres du Mossad, les services secrets israéliens, se sont fait passer pour des agents de la CIA. Ils ont utilisé cette couverture pour recruter des membres du Jundallah. Plusieurs officiels liés aux services de renseignements américains, encore actifs ou à la retraite, ont confirmé les informations livrées par ces documents. On a déjà vu les services israéliens travailler avec une autre force considérée comme terroriste, le MEK, ou « Moudjahidine du Peuple ». Ces derniers auraient travaillé ensemble, notamment pour assassiner les scientifiques nucléaires iraniens [12]. Les informations de la CIA dévoilées par le journal Foreign Policy, n’ont donc, en soi, rien d’étonnant. Israël joue une partition à court terme, pour obtenir des gains rapides dans sa lutte indirecte contre Téhéran. Le problème de cette approche est qu’elle finance un groupe djihadiste potentiellement dangereux au delà de l’Iran. Et cette façon de procéder ne peut qu’avoir des répercussions régionales, et nourrir le complotisme et l’anti-américanisme autant en Iran qu’au Pakistan, et dans les pays alentours. Car même si les Américains sont responsables, des questions restent sans réponse, comme : pourquoi les Américains n’ont-ils pas stoppés leurs alliés israéliens ? Il s’agissait d’abord d’inertie politique. Mais pour les Pakistanais, les Iraniens, les Moyen-Orientaux, hélas, cela ressemble à une division des tâches entre Occidentaux, qui a un impact diplomatique désastreux.

L’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique

On sait également que le groupe extrémiste est proche des Taliban, notamment de la variation pakistanaise de cette mouvance. Indirectement, l’influence extrémiste sunnite venant notamment de la péninsule arabique est donc également responsable : ici on ne fait que retrouver une énième conséquence de la « guerre froide » opposant Arabie Saoudite et Iran. Et malgré les fantasmes que ce pays suscite, si le Pakistan est indirectement impliqué aujourd’hui, c’est d’abord en tant que base de repli, et de victime des tensions entre chiites et sunnites. Il serait difficile pour Islamabad de soutenir un groupe qui s’oppose avec fermeté au pipeline Iran-Pakistan-Inde (IPI), essentiel pour la sécurité énergétique du pays [13]. Et depuis le second semestre 2011 au moins, nombreux sont ceux à Islamabad qui applaudissent au début de rapprochement entre Iran et Pakistan. Dans un tel contexte la coopération anti-terroriste existe bien entre les deux pays. Et on peut dire que Rigi a été capturé en partie grâce aux services pakistanais [14]. Mais il n’est pas impossible que pendant ses premières années, les services pakistanais aient laissé le Jundallah se développer sans objection de leur part. Après tout, l’Iran a de très bonnes relations avec l’Inde, et un tel groupe peut toujours servir comme moyen de pression. Mais quel que soit le niveau de tolérance pakistanais, voire de connivence de la part de certains individus, dans un passé proche, il faut éviter le fantasme d’un ISI tout puissant ici. Mais même en excluant Islamabad, un à deux alliés des Américains peuvent donc être considérés comme jouant, au moins indirectement, un jeu dangereux avec le Jundallah et d’autres forces utilisant le terrorisme comme moyen d’action. Une telle attitude ne fait que renforcer les faucons iraniens, mais aussi des esprits plus modérés. Pour un pays déjà frappé par des sanctions non négligeables depuis plus de deux décennies, cela ne peut être que la preuve d’une opposition radicale à l’Iran en tant que puissance moyenne. Cette politique qui ne fait que nourrir les extrêmes est bien entendu, potentiellement dangereuse pour les intérêts des Américains et de leurs alliés européens, au Proche-Orient et en Afghanistan.

Le Jundallah est d’abord le produit de tensions intérieures et régionales

En bref, à bien des égards, le Jundallah semble être le produit de tensions d’abord intérieures et régionales. Pour l’Iran aussi, tant que l’Afghanistan ne sera pas stabilisé, le terrorisme ne sera pas éradiqué sur son territoire à l’est. Et tant que le problème terroriste au Pakistan continuera à frapper ce pays, il soutiendra l’extrémisme sunnite en territoire chiite. En cela, en fait, on voit que l’Iran et les Etats-Unis ont, à bien des égards, des objectifs communs en AfPak, allant dans le sens d’une stabilisation de la région. La guerre iranienne contre le terrorisme peut offrir des points d’entente entre Téhéran et l’Occident. Un tel sujet devrait être plus au cœur des discussions avec la République islamique aujourd’hui. Toute possibilité de dialogue est impossible tant que tout est considéré comme secondaire hors le dossier nucléaire. Une victoire du djihadisme anti-chiite et anti-occidental en AfPak est sans doute un danger sécuritaire autrement plus réel qu’une arme nucléaire non encore obtenue, qui sera sans doute bien rudimentaire, et bien limité face à l’arsenal russe ou américain. Si on est sérieux dans la lutte contre les réseaux terroristes, on devrait savoir se concentrer sur les véritables menaces, et non en rester à une logique de Guerre froide en relations internationales.

Copyright Mars 2012-Chaudet/Diploweb.com

[1] Qui fut Chah d’Iran jusqu’en 1941.

[2] Cette province a spécifiquement été créée pour contrôler les Baloutches. Le Sistan se trouve au nord du Baloutchistan et sa population est persane et chiite. C’est de cette partie de la province qui nourrit l’administration pour l’ensemble du territoire. Voir Stéphane Dudoignon, Voyage au pays des Baloutches (Iran, début du XXIème siècle), Paris : éditions Cartouche, 2009, p.86.

[3] Adun Koolstadt Wiig, « Islamist Opposition in the Islamic Republic : Jundullah and the spread of extremist Deobandism in Iran », FFI Report, juillet 2009, p.11.

[4] Idem, p.19.

[5] Pepe Escobar, « Jundallah versus the mullahtariat », Asia Times, 21 octobre 2009, atimes.com

[6] Amir Rana, « Enemy of the State : Lashkar-e-Jhangvi and Militancy in Pakistan », Jane’s Information Group, 5 aout 2009, janes.com

[7] BBC News, « Iran : Many die in Zahedan mosque bombing », 28 mai 2009, news.bbc.co.uk.

[8] Al Arabiya, « Undallah remains a danger and a thorn in Iran’s side », 19 janvier 2011, alarabiya.net.

[9] Seymour Hersh, « Preparing the Battlefield », The New Yorker, 7 juillet 2008, newyorker.com.

[10] Robert Baer, « Iran’s Biggest Worry : Growing Ethnic Conflict », Time, 21 octobre 2009, time.com.

[11] Les informations ici viennent d’un article qui a particulièrement fait du bruit il y a deux mois à Washington : Mark Perry, « False Flag », Foreign Policy, 13 janvier 2012, foreignpolicy.com

[12] Muhammad Sahimi et Richard Silverstein, « Israel Iran attack ? What goes around comes around », The Christian Science Monitor, 21 février 2012, csmonitor.com.

[13] Pepe Escobar, op.cit.

[14] Conclusions sur le sujet d’entretiens menés entre Islamabad et Karachi en novembre et décembre 2011.

mercredi, 28 mars 2012

Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv


Le Japon et le défi russo-chinois par realpolitiktv

mardi, 27 mars 2012

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999

Per non dimenticare il 24 Marzo 1999, inizio dei "bombardamenti democratici" sulla Jugoslavia

di Andrea Salomoni

Fonte: Arianna Editrice [scheda fonte]

http://sites.etleboro.com/thumbnails/news/18433_NATO_bombs_hit_downtown_Belgrade_1999.jpg

Il 24 Marzo del 1999, iniziarono i bombardamenti "democratici" sulla Jugoslavia e la criminale aggressione contro il suo popolo; mentre il 10 giugno venivano stipulati gli accordi di pace a Kumanovo, e dopo 13 anni ecco che la verità faticosamente si fa largo anche a livello ufficiale:...Altro che “genocidi e fosse comuni mai trovate”, “diritti umani negati” e “pulizie etniche” mai avvenute, se non dopo l’occupazione della NATO, e compiuta dalle bande criminali dell’UCK nei confronti dei serbi e di tutte le minoranze non albanesi, oltre che contro gli albanesi jugoslavisti. A dodici anni dalla fine dell’aggressione la verità lentamente emerge, altro che “ingerenza umanitaria”, ecco a cosa miravano i criminali bombardamenti “terapeutici” sulla Jugoslavia. Erano semplicemente mire imperialiste, soltanto che ora non lo diciamo più noi "complottisti" come facciamo dal 1999, adesso ci sono le prove e le dimostrazioni. Sotto trovate una cartina della Serbia Montenegro, con indicati gli obiettivi e gli interessi che la NATO ha richiesto al nuovo governo, docile vassallo dell’occidente, come condizione per entrare nella lista d’attesa per la Partnership per l’organizzazione atlantica e per poter aspirare ad entrare un giorno, nell'Europa dei padroni. La cartina vale forse più che tutte le analisi, ipotesi, disquisizioni teoriche fin qui fatte, nella sua fredda sinteticità è come l’esibizione dell’arma del delitto, tutte le menzogne, le falsità, gli alibi degli aggressori, crollano come un castello di carte. La cartina è su ciò che si discusse tra i vertici NATO e il nuovo governo serbo montenegrino; rappresenta gli obiettivi e gli interessi ritenuti “necessari” dall’Alleanza atlantica e dagli USA: porti, aeroporti, caserme, siti logistici per installazioni radar, zone considerate strategiche per basi, ecc. ecc. Nella regione balcanica, ora che sono state portate la libertà e la democrazia…occidentali, ovviamente, la situazione di agibilità e sovranità, per i popoli e stati è sinteticamente questa:

in Ungheria l’ex base sovietica di Tasar è ora la principale base militare americana fino alla Russia; 

in Albania sono state posizionate le basi navali più grandi, oltre all’aeroporto vicino a Tirana;  

in Macedonia sono state occupate dalle truppe Nato le due più grandi caserme del paese a Tetovo e a Kumanovo, oltre all’aeroporto di Petrovac, Skoplije e al poligono militare di Krivolak; 

la Bosnia Erzegovina è stata adibita per l’aviazione: l’aeroporto di Dubrovac, Tuzla è diventato base aerea Nato, così come a Brcko e Bratulac, sono state messe due basi terrestri; 

i maggiori porti della Croazia sono stati adibiti per le unità navali, mentre all’aeroporto vicino Pula c’è ora una base dell’Alleanza oltre al poligono di Slunj vicino Djakova.

 

Dalla Romania è stata presa la base navale di Costanza, l’aeroporto militare vicino a Bucarest, le basi terrestri vicino Timisoara, a Costanza, Kluza e Vlaskoj, ma ne sono richieste altre tre per ultimare il dislocamento delle truppe nella regione. 

 In Bulgaria è stata collocata una base navale a Varna e una terrestre a Sarafovo Infine in Kosovo vi è Camp Bondstel a Urosevac e un'altra base a Gnjlane. Da questo scenario geo-militare dei Balcani una cosa salta immediatamente all’occhio, in quest’elenco manca solamente un paese, che ancora non risulta “occupato” da basi straniere, ed è la Serbia Montenegro, ex Repubblica Federale Jugoslava; ecco svelato l’arcano dei mille contorcimenti mass mediatici, inventati per giustificare l’aggressione e lo smantellamento di quell’ultmo pezzo di Jugoslavia, che aveva una gravissima colpa per questi tempi: quella di pretendere e difendere la propria indipendenza e sovranità e quella di non volere truppe straniere a casa propria. E questo nel ventunesimo secolo è una colpa gravissima, perché si diventa un ostacolo “de facto” ai piano geo-strategici dell’imperialismo americano, e non può essere ammesso. O si accetta o si viene spazzati via, certo le motivazioni pro forma vengono trovate e pianificate attraverso la disinformazione strategica, c’è sempre un buono e sacro motivo democratico per aggredire un popolo o un paese “ non asservibile” con pressioni o dollari.  Qui come in Iraq, come in Palestina, Libia, Libano, Siria, Iran, Cuba, Corea del Nord, Venezuela, Bielorussia ecc. ecc perché la lista è continuamente suscettibile di cambiamenti o aggiornamenti, a seconda degli eventi che accadono. E così si può tranquillamente capire come, nelle trattative tra un nuovo governo serbo montenegrino, creato, sponsorizzato e finanziato per arrivare al potere, scalzando un governo di unità nazionale che impediva questi scenari in terra serba, la discussione è come fosse una riunione amministrativa di riscossione di quanto dovuto. Ai “Quisling” locali il governo amministrativo, alla NATO ed agli USA il potere di decidere e comandare, a casa di altri. Il ministro della difesa, nei colloqui di Londra per poter entrare nella Partnership Nato ha ricevuto le seguenti richieste, ritenute necessarie per “armonizzare” le relazioni tra la nuova Serbia e l’occidente:

la stazione radar di Kopaonik, la più avanzata tecnologicamente dell’esercito serbo ed anche strategica per qualsiasi minima concezione difensiva del paese e quella di Pesterska;

basi aeree a Batajnica vicino Belgrado, Zlatibor, Kraljevo, Nis e Visoravan:basi terrestri a Novi Sad, Pancevo, e Nis;

le basi navali di Herceg Novi e Bar sulla costa montenegrina.

Oltre alla richiesta di una consistente riduzione degli effettivi dell’esercito federale, a cui l’ossequiente nuovo governo “libero” ha risposto con una proposta  di passare da 70.000 militari a circa 35.000. Quindi trasformare quello che era  l’esercito più forte e organizzato di tutti i Balcani, in una poco più di milizia territoriale, debole e quindi sottomessa e ubbidiente. Già, perché una delle clausole presupponeva anche la presenza di “esperti militari” statunitensi nei vertici degli Stati Maggiori serbo montenegrini. 

E qualcuno osa chiamare tutto questo…libertà?

Queste trattative e richieste sono la dimostrazione che le aggressioni ai popoli e paesi “renitenti o resistenti”, non cessano con il rumore dei bombardamenti “intelligenti”, ma proseguono con la distruzione degli stati sociali, delle condizioni di vita dei lavoratori e della popolazione, con le politiche di privatizzazioni e svendite delle ricchezze nazionali, nell’immiserimento che investe la stragrande maggioranza della società, ed infine con l’asservimento militare, ultimo passaggio per annientare completamente qualsiasi inversione di tendenza politica, essendo coscienti che il malessere e il disagio sociali, prima o poi si trasformeranno in lotte e conflittualità. 

Così saranno garanti della pace sociale e degli interessi di coloro, che nel frattempo parallelamente, si sono  formati ed arricchiti : le borghesie “compradore” locali, veri e propri pirati e banditi in doppiopetto, ma legati a doppio filo con gli interessi del capitale straniero; che sono altro da quella borghesia nazionale che perlomeno, aveva trovato un alleanza con le forze patriottiche e popolari, per resistere all’invasione e asservimento economico, politico e sociale del paese, in un ottica di interesse nazionale.

Questi gli obiettivi e le richieste fatte dalla NATO, al governo della Serbia Montenegro, per diventare uno Stato “democratico, libero ed europeo”. 


Tante altre notizie su www.ariannaeditrice.it

R. Steuckers: Spreekbeurt - Antwerpen - 2011

 

Spreekbeurt - Antwerpen - 2011

lundi, 26 mars 2012

Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Domineert Qatar straks de gehele Arabische ruimte?

Ex: Nieuwsbrief Deltastichting Nr. 57 - Maart 2012
 
Het lijkt onwaarschijnlijk dat het kleine Arabische emiraat Qatar, gelegen aan de Perzische Golf, het schiereiland dat grenst aan Saoedi-Arabië, de ganse Arabische ruimte politiek zou kunnen domineren. En toch, toch zijn er bepaalde elementen die wijzen op het stijgende politieke belang van het kleine Qatar.
 
Qatar maakte, net als zovele andere Arabische gebieden, deel uit van het Ottomaanse Rijk. De Turkse overheersing kende een einde aan het begin van de Eerste Wereldoorlog, en Qatar werd een protectoraat van het Verenigd Koninkrijk, waarvan het onafhankelijk werd in 1971. Enige tijd was er sprake van dat het deel zou uitmaken van de emiraten, die momenteel de Verenigde Arabische Emiraten uitmaken, maar die vlieger ging uiteindelijk niet op.
 
Qua bevolking is het land in enkele decennia volledig gewijzigd. Door de vondst van aardolie kwam een sterke immigratie op gang. In 2005 bijvoorbeeld is de grote meerderheid van het land afkomstig uit andere landen, andere Arabische staten, maar ook uit landen als Indonesië, India, Pakistan, Iran, en zelfs het Verenigd Koninkrijk.  In 2003 werd een nieuwe grondwet ingevoerd, die de godsdienstvrijheid, de vrije meningsuiting en het recht op vergaderen en vereniging vastlegde, maar ook het verbod voor moslims om zich tot een andere godsdienst te bekeren. 20% van de bevolking van Qatar, die van, 47.000 in 1950 steeg tot 1,7 miljoen, zou nog autochtoon Qatari zijn.
 
Dat Qatar internationaal wel degelijk een rol speelt, kan men onder andere hiervan aflezen dat het wereldkampioenschap voetbal er in 2022 doorgang zal vinden.
 
Waar moet het belang van deze kleine oliestaat worden gezocht? En waarom zou het politiek zo’n belangrijke rol kunnen spelen? Natuurlijk speelt de olierijkdom een belangrijke rol. Maar ook met de vaststelling dat Qatar door de oprichting van het satellietkanaal Al Jazeera in 1996 zowat het belangrijkste informatienetwerk van de Arabische wereld is geworden.

In de verschillende vormen van Arabische revolte die in de afgelopen maanden aan ons televisiescherm voorbij trokken, speelden Facebook, Twitter en andere sociale netwerken een belangrijke rol, maar ook Al Jazeera, eigendom van de emir van Qatar, sjeik Hamad Bin Khalifa Al-Thani.  Maar Qatar is ook de verblijfplaats van sjeik Yoessoef al Qaradawi, de geestelijke leider van de Moslimbroeders, die na hun verkiezingsoverwinning in Egypte zowat de belangrijkste pionnen zijn geworden op het schaakbord van de Arabische sjeik Hamad Bin Khalifa Al-ThaniLente en van de Egyptische politiek. Ook al Qaradawi heeft heel wat aan Al Jazeera te danken en aan de media-aandacht die hij erdoor kreeg. Wekelijks was hij te zien en te horen in een uitzending “de sjaria en het leven”, waar hij vragen beantwoordde van toehoorders uit de ganse islamitische wereld.

Qatar is inderdaad zowat een veilige haven voor opinievluchtelingen van alle soort. De voormalige buitenlandminister van Saddam Hoessein bijvoorbeeld, Nadschi Sabri, vond er onderdak, maar ook Hamas-functionarissen, socialistische politici uit Zuid-Jemen, of moslimbroeders uit Egypte.  Er zijn geen politieke gevangenen in Qatar, er bestaat tolerantie en een bepaalde mate van vrijheid.

Maar er is meer. Op het moment dat de grote staten Egypte en Syrië in de maalstroom van volksopstanden terecht kwamen, was het het kleine Qatar dat als het ware een soort bemiddelaar en onderhandelaar werd van de Arabische Liga. Dit werd duidelijk in Libië, waar Qatar het enige Arabische land was dat actief de interventies van de NAVO ondersteunde. In het geval van Syrië werd de rol nog duidelijker.  Want welk Arabisch land zou durven optreden tegen de hevigste tegenstander tegen Israël, de hevigste en meest fundamentele verzetshaard? Toch is het opnieuw Qatar dat de leiding neemt. Vooral de minister van Buitenlandse Zaken, Hamad Bin Jassim Bin Jabr Al-Thani verkondigde al luid dat hij met Arabische troepen wil tussenkomen. Hij heeft het zover gekregen dat de Arabische Liga hierin meegaat. Gedeeltelijk toch.

De invloed van Qatar stijgt dus. Zo zou Qatar momenteel ook bij het bestuur van de radikaal-islamitische Palestijnse Hamas aan het onderhandelen zijn om haar leider Chaled Maschaal van Damascus naar Jordanië over te brengen, en begin januari ontving de Jordaanse koning Abdoellah II de leider van Hamas in zijn land. Er zou zelfs sprake zijn om de Hamas-leider naar Qatar over te brengen, waarmee Syrië zijn laatste medestander in de soennitische islam kwijtgespeeld is.

Chaled MaschaalNeen, daarmee houdt het niet op, want ook in het conflict in Aghanistan is Qatar actief. Eerste zichtbare resultaat hiervan: de radikaal-islamitische Taliban opende in januari een officiële vertegenwoordiging in het emiraat. Via dit kantoor zouden vredesgesprekken op gang komen. En in die vredesgesprekken zouden ook de VSA en de EU kunnen worden betrokken. Kaboel houdt de boot voorlopig af en heeft aangedrongen op bilaterale gesprekken …met Qatar.
 
Qatar heeft ook in het verleden al nieuwe paden betreden. Als enig land op het Arabisch schiereiland – waar in Saoedi-Arabië joden niet worden toegelaten – heeft Qatar een joodse handelsmissie op zijn grondgebied geopend. Sinds 2008 is er zelfs een ambassade, maar het begin van de Gaza-oorlog in 2009 drukte zelfs Qatar eventjes met de neus op de werkelijkheid: de ambassade werd gesloten.
 
Vermeldenswaard is tenslotte de vraag van Midden-Oosten-expert Guido Sternberg (geciteerd in het Duitse conservatieve tijdschrift Junge Freiheit) of het conflict met Syrië de vijandschap van Teheran tegen Qatar zal verscherpen.  “In het licht van de krachtverhoudingen tussen de beide landen is dit een zeer riskante politiek”, aldus de expert. Qatar geldt als het meest vrije islamitische land in het Midden-Oosten, maar het kan niemand ontgaan dat ook hier de islam staatsgodsdienst en de sjaria staatsrecht is. Het blijft afwachten welke dominante rol dit emiraat in de Arabische wereld, waar de kaarten politiek en geopolitiek volledig door elkaar worden geschud, zal spelen.
 
Peter Logghe
 

dimanche, 25 mars 2012

Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Les USA vont rétablir leur économie et finances grâce à l'or noir US qu'ils ont décidé d'exploiter. Ainsi l'Arabie Saoudite perdra de son importance géostratégique et pourra, à son tour, subir les affres de la déstabilisation pour le remodelage régional.

Assis sur un tas d’or (noir) : Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?

Ex: http://mbm.hautetfort.com/

Pas plus tard que fin 2013, les Etats-Unis pourraient être devenus le plus important producteur mondial d'énergie, estiment les économistes de Citi. 

 
Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles.

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles. Crédit Reuters

Les Etats-Unis sont voués à devenir, à court terme, le plus grand producteur mondial d'énergies fossiles, s'accordent à dire les observateurs. Le seul point sur lequel ils divergent est la question du "quand". 2017 pour Goldman Sachs, fin 2013 pour Citi. La réalité est probablement quelque part entre les deux.

En tout cas, même les plus raisonnables s'accordent sur ce point : dans les huit années à venir, grâce à des progrès technologiques considérables, la production de pétrole et gaz naturel va exploser en Amérique du Nord. Aux Etats-Unis plus particulièrement, mais aussi au Canada et au Mexique. A tel point que Citi en vient à appeler la région "le nouveau Moyen-Orient".

Les principaux gisements nord-américains.

Dans le même temps, l'Arabie Saoudite et de la Russie, qui sont actuellement les deux plus gros producteurs mondiaux, vont voir leur production se tasser, à mesure que se rapproche l'épuisement de leurs réserves, comme l'indique le graphique ci-dessous, présenté par Citi.

Ci-dessus, les perspectives de croissance des principaux producteurs énergétiques évaluées par Citi.

Cette petite révolution pour le marché mondial de l'énergie, qui pourrait bien faire enfin baisser le prix du pétrole, devrait aussi profondément bouleverser la physionomie de l'économie américaine. "Pour le mieux", assure Citi.

Dans le "meilleur des cas", estiment les analystes du groupe, le PIB américain devrait augmenter de 2 à 3,3% - c'est à dire de 370 à 624 milliards de dollars. A l'horizon 2020, le boom de l'énergie devrait avoir contribué à la création de 3,6 millions d'emplois, 600 000 directement dans le secteur de l'extraction du gaz naturel et du pétrole et 1,1 million dans l'industrie. C'est 1,1% de chômeurs en moins, note Citi. L'export d'énergies fossiles devrait permettre au pays de réduire de 80 à 90% son déficit commercial, à 0,6% du PIB en 2020 contre 3% aujourd'hui. De ce simple fait, la valeur du dollar pourrait augmenter de 1,6 à 5,4 %.

"Si notre analyse est bonne", écrivent les analystes de Citi, "alors dans à peine huit ans, l'état de l'économie américaine pourrait être à l'exact opposé de ce qu'elle est aujourd'hui". Cela pourrait même bénéficier à l'économie mondiale dans son ensemble. En effet, la domination américaine dans la production énergétique pourrait provoquer, à elle seule, la baisse de 14% du prix du pétrole. Le cours de l'or noir pourrait également baisser de 2,5% supplémentaires grâce à la réduction de la consommation d'énergie.

L'augmentation régulière des prix du baril de pétrole au cours de la dernière décennie et la dépendance accrue de l'économie occidentale face aux ressources des pays du Moyen-Orient semblent avoir malgré tout profité aux Etats-Unis. La recherche américaine s'est concentrée de manière agressive sur l'amélioration des méthodes de détection et de forage des nappes de pétrole, en réservant leur application à l'Amérique du Nord. L'administration américaine n'a jamais été dupe sur le potentiel énergétique du pays, et l'exploitation relativement limitée de ses ressources en énergies fossiles ressemble aujourd'hui, et de plus en plus, à une sage gestion. L'utilisation des nouvelles techniques de prospection au Texas, notamment, démontrent actuellement toute leur finesse.

Selon le New York Times, les cinq dernières années ont permis de perfectionner considérablement le forage horizontal et la fracturation hydraulique, utilisés depuis des décennies par l'industrie pétrolière. Et ils sont désormais assistés d'instruments électroniques et informatiques de pointe, capable de simuler la structure et le potentiel des puits avant même leur excavation. La fibre optique joue un rôle majeur dans le travail des ingénieurs, qui peuvent déterminer, grâce à elle, l'orientation des couronnes, des tricônes et autres trilames, ainsi que de déterminer où, quand, et avec quelle pression injecter l'eau de forage. Les instruments de mesure sismique utilisés durant le travail de creusage permettent de déterminer la fragilité et la porosité des sous-sols, afin de ne pas endommager les puits en cours d'exploitation, et d'éviter de provoquer des failles et des infiltrations dans les autres nappes attenantes. Fini les puits noyés sous le sable, les roches l'eau. Le forage par étapes permet de consolider les puits et de creuser avec plus de précision, pour une exploitation plus durable et, paradoxalement, plus rapide.

Les roches dures du Bassin Permien du Texas de l'ouest, actuellement creusées par Apache Corporation, étaient jugées trop résistantes pour les lames diamantées des outils de forage il y a encore quelques années. Leur viabilité économique était même remise en question. Aujourd'hui, les 40 000 hectares du champ de pétrole de Deadwood, encore presque inexploités en 2010, font figure de mine d'or, grâce aux nouveaux adhésifs et alliages, qui renforcent l'efficacité du diamant des outils. Les moteurs souterrains, plus puissants, peuvent ainsi permettre un creusage plus rapide. Un puits creusé en 30 jours peut à présent être foré en moins de 10 jours, avec des économie de 500 000 dollars. Le vice-président d'Apache, en charge de l'exploitation du bassin Permien, ne se cache pas des opportunités offertes par ces nouveaux procédés. "En épargnant cet argent, explique-t-il, nous pouvons passer plus de temps sur le forage et améliorer notre productivité."

Le champ de Deadwood, symbole de ces innovations et des nouvelles méthodes d'exploitation pétrolière à l'Américaine, a permis à Apache de creuser 213 puits et de produire 9 000 barils par jour. Avec 13 derricks en action, la société espère forer plus de 1 000 puits sur le secteur, et atteindre un chiffre de 20 000 barils par jour. Au minimum.

 

NOTA BENE :

Je vous avais déjà posté en mars/avril 2011, tout juste un an, les affirmations de Lindsay Williams qui avait prédit le "printemps arabe", fondées sur des informations divulguées par des sources éminemment placées dans l'industrie pétrolière. Au vu de l'information d'aujourd'hui sur Atlantico, il semble que ces informations s'avèreraient exactes. Je vous relivre, en cette date anniversaire, ce document PDF.

Lindsey Williams avait prédit les Révolutions Arabes en 1980.pdf

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Pourquoi le protectionnisme progresse dans le monde

Alors que le protectionnisme revient au cœur des discours politiques en France depuis l’entrée en campagne des candidats à la présidentielle, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’est inquiétée, lors de sa dernière conférence interministérielle à la mi-décembre, de la montée des barrières douanières depuis le début de la crise financière en 2008.

Nos élites font du ski... (caricature anglaise, 2009)

Selon l’OMC, le nombre de mesures protectionnistes initiées en 2011 s’élève à 340, contre 220 en 2010.

De son côté, l’organisme suisse Global trade alert (GTA) – qui recense l’ensemble des mesures commerciales dans le monde – avertissait, dans un rapport publié en novembre 2011, que trois mesures protectionnistes sont prises pour une mesure libéralisante depuis juillet 2011, et que les tensions commerciales ont atteint leur plus haut niveau depuis le « pic » de 2009.

UNE PERTE POTENTIELLE DE 800 MILLIARDS DE DOLLARS

Il n’en fallait pas plus pour que le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, appelle les membres de l’organisation à « restaurer un climat de confiance », qui est selon lui « une partie de la solution à la crise actuelle ». Reprenant l’inusable métaphore de la tempête protectionniste, il prévenait que si d’« importantes mesures protectionnistes » étaient mises en place, elles pourraient coûter 800 milliards de dollars à l’économie mondiale.

Il s’agit pour l’OMC d’éviter une redite de la Grande Dépression des années 1930, qui avait vu le commerce mondial se contracter dangereusement sous l’effet des barrières douanières, jusqu’à dissoudre les liens économiques entre des pays repliés sur eux-mêmes. Or cette dissolution n’est pas étrangère à l’entrée en guerre de 1939.

D’où l’idée, en 1947, de négocier un accord international sur les tarifs douaniers et le commerce (General agreement on tariffs and trade, GATT), qui a abouti en 1995 à la création de l’OMC, dont le rôle est d’arbitrer les relations commerciales tout en limitant le protectionnisme. Mais la libéralisation des échanges est loin d’être un processus linéaire, et quand un pays se trouve en difficulté économique, les acquis sont la plupart du temps remis en cause.  

L’ARGENTINE, GRANDE CHAMPIONNE

Les pays émergents sont, de loin, les plus friands de dispositifs protectionnistes. L’Argentine se taille la part du lion, avec 192 mesures, selon GTA. Si celles-ci ont fleuri après la crise qu’a traversé le pays en 2002, elles se font plus nombreuses encore depuis le début de la crise financière de 2008.

Dans le viseur de la présidente, Cristina Kirchner : le contrôle des importations. Sa dernière victime ? Le Royaume-Uni, qui a vu, à l’occasion du 30e anniversaire du conflit des Malouines, en février, ses exportations limitées.

Critiquées par les autres pays du Mercosur (Paraguay, Brésil et Uruguay) – qui représentent 25% des exportations et 31% des importations argentines -, ces mesures s’inscrivent pourtant dans un mouvement initié fin 2011 par l’alliance sud-américaine elle-même, qui a décidé en décembre d’augmenter temporairement ses taxes d’importation pour les produits provenant de l’extérieur du bloc. De son côté, le Brésil – qui compte 81 mesures protectionnistes – a augmenté sa taxation sur les véhicules importés, surtout ceux qui viennent de pays extérieurs au Mercosur.

Au nom de l’intérêt national, les autres pays émergents cherchent également à se protéger : la Russie (172 mesures recensées) se concentre elle aussi sur son industrie automobile, puisqu’un tiers des véhicules devront être équipés d’un moteur ou d’une transmission fabriqués localement jusqu’en 2020.

La Chine (95 mesures recensées) annonçait quant à elle en décembre la mise en place, pour deux ans, de nouvelles taxes douanières sur certains véhicules américains. D’ailleurs, l’OMC dénonçait en décembre la prolifération des aides « régionales » en faveur de l’automobile, qui atteignent désormais 48 milliards de dollars en cumulé, soit 37 milliards d’euros.

L’Inde (101 mesures recensées) n’est pas en reste puisque, sous la pression populaire, elle a pour le moment renoncé à ouvrir le secteur de la distribution. Début mars, elle a décrété un embargo sur ses exportations de coton, avant de revenir sur sa décision en raison de l’envolée des cours.

DE LA NÉGOCIATION AU CHANTAGE

Si le protectionnisme reprend de la vigueur avec la crise, les différends commerciaux ont de leur côté diminué… depuis 2008, et ce, contrairement aux précédentes périodes de ralentissement économique. Pascal Lamy indiquait fin février que le nombre d’enquêtes sur les cas de dumping s’est établi à 153 en 2011, contre 213 en 2008.

Tout un symbole, après plus de vingt ans, la « guerre des hormones » entre les Etats-Unis et l’Union européenne vient de prendre fin. Une autre s’apprête toutefois à prendre le relais autour des « terres rares », métaux précieux sur lesquels la Chine a le quasi-monopole, puisqu’elle possède un tiers des réserves accessibles, et plus de 95% du marché. Les États-Unis, l’Union européenne et le Japon ont d’ores et déjà porté plainte auprès de l’OMC.

Moins nombreux donc, les contentieux n’en sont pas moins durs, et ils frôlent parfois le chantage, comme quand la Chine décide de conditionner son aide à l’Union européenne à l’abandon de deux enquêtes anti-dumping et anti-subventions lancées par cette dernière. Ou prend d’importantes mesures de rétorsion en gelant la commande de 45 Airbus en riposte à la taxe carbone, mise en place par l’Union européenne – et ce, même si celle-ci est bien conforme aux règles édictées par l’OMC.

LES ÉMERGENTS EN LIGNE DE MIRE

Pour autant, malgré la pression nouvelle que les pays émergents mettent sur les pays développés, « le problème du protectionnisme n’est pas uniquement lié à ces pays. C’est particulièrement vrai dans le cas de l’Europe, puisque l’essentiel des échanges commerciaux des pays membres se font au sein de l’Union européenne », explique Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

« Avec la division internationale du travail, nous ne produisons pratiquement plus dans les secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile, qui demande beaucoup de main-d’œuvre à bas coûts. Nous n’avons donc pas intérêt à prendre des mesures protectionnistes contre la Chine dans le secteur textile, puisque tout ce qu’on y gagnerait, c’est l’augmentation des prix des produits importés que nous n’avons pas intérêt à produire », argumente-t-il.

Avant de relativiser la menace du géant asiatique. « La Chine ne représente que 8% des importations françaises. De fait, les principaux concurrents et partenaires de la France, ce sont les autres pays de l’UE, qui représentent environ 60% de nos échanges commerciaux – Allemagne en tête, avec 17%. »

C’est pourquoi, pour M. Plane, « plutôt que d’envisager des barrières douanières aux frontières de l’UE » – comme propose de le faire notamment Nicolas Sarkozy avec un « Buy European Act » calqué sur le modèle américain -, « il serait préférable d’éviter les comportements non-coopératifs existant au sein de l’UE, comme la mise en place de la TVA sociale en France ou la compression des coûts salariaux en Allemagne, mesures qui ont pour objectif de gagner des parts de marché au détriment de ses voisins européens ».

Le Monde

samedi, 24 mars 2012

Géopolitique de la France

 
Géopolitique de la France
Géopolitique de la France
Pascal Gauchon
Puf

2012
 
Auteur, il y a quelques années, d'un remarquable Modèle français devenu aujourd'hui un classique, Pascal Gauchon - qui enseigne l'économie en classe préparatoire et a déjà publié un Dictionnaire de géopolitique et de géoéconomie lance une nouvelle collection consacrée à la géopolitique dont le premier volume a pour sujet la France et il a tenu à traiter lui-même d'un domaine qui n'a rien d'évident, nombre d'observateurs et de commentateurs ayant admis une fois pour toutes que la France, intégrée à l'Europe et plongée dans la mondialisation, n'avait plus vocation à demeurer une puissance autonome, ce qui constitue une condition nécessaire pour constituer un sujet géopolitique. Le sous-titre de l'ouvrage - Plaidoyer pour la puissance - peut donc faire figure de provocation mais la solidité de la documentation utilisée et la qualité d'un argumentaire fondé sur une réflexion originale et sur un regard qui va bien au delà des limites généralement fixées à la seule analyse économique permettent à l'auteur d'affirmer son propos et de délivrer un message qui, sans tomber dans les excès et les simplifications d'un manifeste n'en ouvre pas moins des perspectives plus optimistes que celles attribuées à la « France qui tombe » décrite par certains. L'historien revient tout d'abord sur la construction de l'espace national, sur la genèse d'un hexagone dont Fernand Braudel a montré dans son Identité de la France qu'il s'inscrit dans les paysages et dans les conditions qui furent celles de l'installation humaine dans la très longue durée. Celle qui explique les quinze milliards de tombes chères à Pierre Chaunu et, sur un mode plus littéraire à Maurice Barrès attaché « à la terre et aux morts ». Mais la « doulce France » s'est également construite à partir du travail de ses habitants et des transformations qu'ils ont imposées à une nature certes généreuse mais qu'il a cependant fallu maîtriser. Le survol de l'Histoire pointe justement les moments où la France des rois, de la Grande Nation révolutionnaire ou de Napoléon est apparue en mesure de dominer l'Europe, et les séquences marquées par la défaite ou le déclin, enrayés à plusieurs reprises par des sursauts venus de loin et combinant la vitalité réveillée d'u peuple rebelle et l'imaginaire d'un destin collectif porté un temps par la foi chrétienne, avant que le messianisme révolutionnaire et les valeurs de la liberté n'ouvrent sur des temps nouveaux sur le point aujourd'hui d'être révolus. Le poids de l'Etat, l'attachement au modèle politique et social laborieusement défini au cours des deux derniers siècles, la crise identitaire née de l'ouverture sur l'Europe et le monde et de la renaissance des régions font l'objet d'analyses claires et pertinentes qui fournissent une riche matière à réflexion, particulièrement bien venue dans les temps d'incertitude que nous connaissons aujourd'hui. La tradition centralisatrice, la crise de l'Etat-nation et celle de l'aménagement du territoire, la faillite des « élites » attachées avant tout à leur reproduction contrastent avec la richesse des atouts disponibles. Pascal Gauchon recense ainsi tous les aspects de la puissance française, des performances agricoles à l'autonomie nucléaire, des incontestables succès industriels aux réussites des entreprises de services, sans dissimuler les difficultés nées d'une mondialisation qui s'opère souvent au détriment de pans entiers de l'activité nationale. Il confronte les faiblesses françaises sur le terrain de la compétitivité aux atouts qui font l'attractivité incontestable d'un territoire doté depuis longtemps d'excellentes infrastructures. Il conclut son « plaidoyer pour la puissance » en dénonçant les « géopolitiques du nirvana » oublieuses du réel et des rapports de forces, fondées sur la seule idéologie et la seule bien-pensance, des références dont ne peuvent que se gausser les autres puissances. Mais, sur ce terrain, la France n'est pas plus mal lotie que l'Europe et certains acteurs ont encore la volonté de lui conserver un rang de « moyenne grande puissance », résultante de la combinaison de ce qui lui reste de hard power avec les capacités d'influence que lui procure le tout nouveau soft power. Familier du temps long des historiens, Pascal Gauchon parie sur le retour du réel, qui peut être aussi le retour du tragique dans un monde aveuglé par les illusions de la mondialisation, heureuse : « Laissons faire le temps, qui ramènera au monde réel du rapport des forces et du conflit. Si la France ne va pas à ses ennemis, ses ennemis viendront à elle. Alors les conditions d'une autre géopolitique que celle du nirvana seront posées... ».

jeudi, 22 mars 2012

DÍA DE SAN PATRICIO. IRLANDA, DE LA PAZ AL CONFLICTO MIGRATORIO.

DÍA DE SAN PATRICIO. IRLANDA,  DE LA PAZ AL CONFLICTO MIGRATORIO.

 
 
Enrique RAVELLO

Ex: http://enricravello.blogspot.com/

Hoy 17 de marzo los irlandeses celebran el día de su identidad.  Es el día de San Patricio, el monje que cristianizó la Isla Esmeralda. En San Patricio se une lo celta con lo cristiano, una simbiosis que dio nacimiento a esa peculiar y ancestral religiosidad que caracteriza a los irlandeses.  Esa simbiosis que dio lugar a la edad de oro de la cultura irlandesa en la transición de la Antigüedad a la Edad Media. Nacido en Escocia pero patrón de Irlanda, San Patricio simboliza también la profunda relación entre los pueblos celtas de las islas británicas, apuntemos que Escocia (Scot-land) debe su nombre a los escotos una tribu proveniente de Irlanda.  
La celebración anual de esta festividad por parte de los irlandeses de todo el mundo confirma la permanencia de la identidad como una referencia de identificación de los pueblos frente al universalismo despersonalizador.  Mañana correrán ríos de cerveza negra por todos los centros irlandeses de Europa, América y Oceanía, ríos que se convertirán en mares si Irlanda gana a Inglaterra en el partido de rugby que le enfrenta en el mítico estadio londinense de Twickenham . Hay que señalar que Irlanda e Irlanda del Norte juegan bajo una sola selección, la de la camiseta verde y el trébol de cuatro hojas.
Este año Irlanda recordará a San Patricio en paz, hace años que dejaron de oírse el ruido de las balas y de las bombas. El largo conflicto que terminó con dos finales diferidos. El primero en 1921 con la firma del Tratado anglo-irlandés y el reconocimiento del Estado Libre de Irlanda al año siguiente, que ponen fin a siglos de injusta colonización británica de la isla; dicho Tratado deja fuera del Estado irlandés  a 6 condados del norte de la isla, habitados por una mayoría protestante que quisieron permanecer bajo la Corona británica. El segundo en 1998 cuando se pone fin al conflicto que en esos 6 condados de Irlanda del Norte había enfrentado a la minoría católica partidaria de unirse a la República de Irlanda, con la mayoría protestante escocesa leal al Reino Unido. En otro artículo abordaremos el proceso de paz y la situación actual de Irlanda del Norte, pero con sus difíciles equilibrios y sus heridas aún sin cicatrizar, irlandeses y escoceses conviven y gobiernan conjuntamente en el norte de la Isla Esmeralda.
Hoy es otro el problema que afecta a todos los irlandeses (del norte y del sur), a su identidad europea y a su futuro: la inmigración masiva. Inmigración que se inició a finales de los años 70, recordamos cuando visitamos por primera vez la Isla Esmeralda, en 1984, cuando en España no habíamos oído hablar de la inmigración, la presencia de paquistaníes empezaba a ser intensa.
En la década del 2000 la República de Irlanda experimentó un “boom” económico, asistimos al “despertar del tigre celta”, y con él la llegada masiva de inmigrantes, fue entonces cuando la población extranjera llegó hasta el 12%. Si bien con la crisis que afectó de lleno a la economía irlandesa, los inmigrantes de origen polaco y lituano están volviendo a sus países de origen, no ocurre lo mismo con los inmigrantes de origen extraeuropeo que pretenden instalarse permanentemente en Irlanda, causando los mismos problemas que en el resto de países de Europa occidental.
La situación en Irlanda del Norte es aún más conflictiva. Con el cese de las armas y le llegada de la Paz, Irlanda del Norte se convirtió en el destino de muchos inmigrantes que buscaban vivir de los subsidios gubernamentales.  En su mayoría eran gitanos rumanos. Sus continuos actos de pillaje, robos y amenazas, no fueron recibidos precisamente con “tolerancia” por las comunidades católicas y protestante norirlandeses, acostumbradas a defender su territorio y su identidad de forma contundente.  Especialmente los trabajadores protestantes reaccionaron con determinación ante los atropellos de los gitanos rumanos, de tal modo que una gran parte de éstos se vieron obligados a abandonar Belfast,  ciudad en la que se habían concentrado. En 2006 se contabilizaron unos 900 incidentes entre norirlandeses y gitanos, en los que los norirlandeses fueron la parte vencedora.
Confiamos en que esa Irlanda, católica y protestante, celta y anglosajona, nacionalista y unionista, indomable y orgullosa de su pasado, siga celebrando su San Patricio por muchos años siendo lo que siempre ha sido: una tierra europea.
 
Enric Ravello
Secretario Relaciones Nacionales e Internacionales de Plataforma per Catalunya.
 

mercredi, 21 mars 2012

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

 

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre - Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

La Libye évolue comme on pouvait s'y attendre

Nouvelle guerre civile et exportation du terrorisme islamiste

Jean Bonnevey
Ex: http://www.metamag.fr/
 
Les apprentis sorciers de l’exportation démocratique dans le monde arabo-musulman par la subversion technologique ou la guerre sont en train de récolter les fruits de leur irresponsabilité libyenne. Comme annoncé, ici et ailleurs, par tous les esprits critiques non sclérosés par un sectarisme idéologique, la Libye, sans Kadhafi, se dirige vers tout, sauf vers la démocratie.
 
Elle se dirige vers une nouvelle guerre civile, alors même que les islamistes les plus durs prêtent main forte à leurs compagnons de route syriens, sous les yeux attendris d'Alain Juppé. Bengazi. La capitale cyrénaïque s'est doté d'un conseil autonome, étape vers l’indépendance souhaitée. A Tripoli, le CNT menace donc d'utiliser la force pour empêcher l'Est du pays de se soustraire à son influence. L'Est du pays veut profiter de son pétrole et se débarrasser de cet Ouest et ce Sud coûteux et suspects au regard des premiers révolutionnaires.
 

La Cyrénaïque a proclamé son autonomie
 
Promise par Alain Juppé et d’autres à un avenir stable, fondé sur des bases démocratiques, la Libye post-Kadhafi va de fait de mal en pis. Jusque-là, c'est en grande partie la situation sécuritaire qui était la plus préoccupante. C’était la loi des milices et des tribus dans le chaos.
 
 
Le Conseil national de transition, qui fait déjà face à une situation plus que délicate, se voit confronté aux aspirations séparatistes, ou officiellement autonomistes, des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen à Benghazi, d'où est partie la révolte. Les «autonomistes» revendiquent un système fédéral. Dans un communiqué conjoint, ils avaient fait état de l'élection d'Ahmed Zoubaïr el-Senoussi à la tête de la Cyrénaïque.
 
La Cyrénaïque autonome : une forte odeur de pétrole
 
La région s’estime marginalisée durant les 42 années de règne du colonel. Des milliers de personnes ont assisté à la cérémonie, au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, qui fut longtemps indépendant de la Tripolitaine. Ce Conseil reconnaît toutefois le Conseil national de transition, qualifié de «symbole de l'unité du pays et représentant légitime aux sommets internationaux».
 
A cette prétention d’éloignement, le président du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil, a répondu «Nous ne sommes pas préparés à une division de la Libye», dans des propos diffusés par la télévision, appelant ses frères de cette région baptisée «Cyrénaïque» au dialogue. Il les a ainsi mis en garde contre les «restes» de l’ancien pouvoir, en précisant qu'ils devraient savoir que des «infiltrés» et des restes du régime déchu tentaient de les utiliser. «Nous sommes prêts à les en dissuader, même par la force», a averti Abdeljalil.
 
Soutien officialisé des Islamistes libyens au rebelles syriens
 
Ce n’est pas tout. Les Islamistes, bien présents comme l’avait dit le défunt colonel, sont actifs déjà en dehors des frontières. L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé le gouvernement libyen d'abriter un camp d'entraînement pour des rebelles syriens qui ont mené des actions contre le régime de Damas.
 
"Nous avons reçu des informations selon lesquelles il existe en Libye, avec le plein soutien des autorités, un centre d'entraînement spécial pour des rebelles syriens; ces personnes sont ensuite envoyées en Syrie pour attaquer le gouvernement en place", a lancé Vitali Tchourkine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité dédiée à la Libye, en présence du Premier ministre par intérim, Abdel Rahim al-Kib. "Cette situation est totalement inacceptable sur le plan légal et de telles activités sapent la stabilité au Moyen-Orient", a renchéri l'ambassadeur, provoquant la fureur du responsable libyen.
 
Le diplomate a, par ailleurs, souligné que son pays était certain que l'organisation extrémiste, Al-Qaïda, est présente en Syrie. D'où cette question à présent: est-ce que l'exportation de la rébellion démocratique libyenne va se transformer en une exportation du terrorisme dans le moyen orient? Question accessoire, BLH et Juppé sont-ils toujours aussi contents d’eux ?

mardi, 20 mars 2012

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

LEAP : Les cinq orages dévastateurs de l’été 2012 au cœur du basculement géopolitique mondial

Communiqué public du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, 15 mars 2012

Joseph Vernet, Une tempête, vers 1770 (cliquez pour agrandir)

Dans son numéro de janvier 2012, le LEAP a placé l’année en cours sous le signe du basculement géopolitique mondial. Le premier trimestre 2012 a largement commencé à établir qu’une époque était en effet en train de se terminer avec notamment : les décisions de la Russie et de la Chine de bloquer toute tentative occidentale d’ingérence en Syrie (1) ; la volonté affirmée des mêmes, associées à l’Inde (2) en particulier, d’ignorer ou de contourner l’embargo pétrolier décidé par les Etats-Unis et l’UE (3) à l’encontre de l’Iran ; les tensions croissantes dans les relations entre les Etats-Unis et Israël (4) ; l’accélération de la politique de diversification hors du dollar US conduite par la Chine (5) et les BRICS (mais également le Japon et l’Euroland (6)) ; les prémisses du changement de stratégie politique de l’Euroland à l’occasion de la campagne électorale française (7) ; et l’intensification des actes et discours alimentant la montée en puissance de guerres commerciales trans-blocs (8). En mars 2012, on est loin de mars 2011 et du « bousculement » de l’ONU par le trio USA/UK/France pour attaquer la Libye.

Mars 2011, c’était encore le monde unipolaire d’après 1989. Mars 2012, c’est déjà le monde multipolaire de l’après crise hésitant entre confrontations et partenariats.

 

Evolution des réserves de change chinoises et de leur part en titres US (2002-2011) (en milliers de milliards de dollars) (en vert : total ; en saumon : titres US ; courbe rouge : évolution en % de part des titres US dans le total) – Sources : Banque populaire de Chine / Trésor US / Wall Street Journal / DollarCollapse, mars 2012

Ainsi, comme anticipé par le LEAP, le traitement de la « crise grecque » (9) a rapidement fait disparaître la soi-disant « crise de l’euro » des unes des médias et des inquiétudes des opérateurs. L’hystérie collective entretenue à ce sujet au cours du second semestre 2011 par les médias anglo-saxons et les eurosceptiques aura fait long feu : l’Euroland s’impose de plus en plus comme une structure pérenne (10), l’euro est à nouveau en vogue sur les marchés et pour les banques centrales des pays émergents (11), le duo Eurogroupe/BCE a fonctionné efficacement et les investisseurs privés auront dû accepter une décote allant jusqu’à 70% de leurs avoirs grecs, confirmant ainsi l’anticipation du LEAP de 2010 qui parlait alors d’une décote de 50% quand personne ou presque n’imaginait la chose possible sans une « catastrophe » signifiant la fin de l’euro (12). In fine, les marchés se plient toujours à la loi du plus fort… et à la peur de perdre plus, quoi qu’en disent les théologiens de l’ultra-libéralisme. C’est une leçon que les dirigeants politiques vont précieusement garder en mémoire car il y a d’autres décotes à venir, aux Etats-Unis, au Japon et en Europe. Nous y revenons dans ce [numéro].

Cliquer sur le graphique pour l'agrandir

Encours de la dette publique détenue par la banque centrale (2002-2012) – Etats-Unis (en violet), Royaume-Uni (en gris), Euroland (en pointillés violets), Japon (en pointillés gris) – Sources : Datastream / banques centrales / Natixis, février 2012

Parallèlement, et cela contribue à expliquer la douce euphorie qui alimente les marchés et nombre d’acteurs économiques et financiers ces derniers mois, pour cause d’année électorale et par nécessité de faire à tout prix bonne figure face à une zone euro qui ne s’effondre pas (13), les médias financiers américains nous refont le coup des « green shots » du début 2010 et de la « reprise » (14) du début 2011 afin de peindre une Amérique en « sortie de crise ». Pourtant les Etats-Unis de ce début 2012 ressemblent bien à un décor déprimant peint par Edward Hopper (15) et non pas à un chromo 60s rutilant à la Andy Warhol. Comme en 2010 et 2011, le printemps va d’ailleurs être le moment du retour au monde réel.

Dans ce contexte d’autant plus dangereux que tous les acteurs sont bercés d’une dangereuse illusion de « retour à la normale », en particulier du « redémarrage du moteur économique US » (16), le LEAP estime nécessaire d’alerter ses lecteurs sur le fait que l’été 2012 va voir cette illusion voler en éclats. En effet, nous anticipons que l’été 2012 verra la concrétisation de cinq chocs dévastateurs qui sont au cœur du processus de basculement géopolitique mondial en cours. Les nuages noirs qui s’amoncellent depuis le début de la crise en matière économique et financière sont maintenant rejoints par les sombres nuées des affrontements géopolitiques.

Ce sont donc, selon le LEAP, cinq orages dévastateurs qui vont marquer l’été 2012 et accélérer ainsi le processus de basculement géopolitique mondial :

. rechute des USA dans la récession sur fond de stagnation européenne et de ralentissement des BRICS
. impasse pour les banques centrales et remontée des taux
. tempête sur les marchés des devises et des dettes publiques occidentales
. Iran, la guerre « de trop »
. nouveau krach des marchés et des institutions financières.

Dans ce [numéro], notre équipe analyse donc en détail ces cinq chocs de l’été 2012.

Parallèlement, en partenariat avec les Editions Anticipolis, nous publions un nouvel extrait du livre de Sylvain Périfel et Philippe Schneider, « 2015 – La grande chute de l’immobilier occidental », à l’occasion de la mise en vente de sa version française. Il traite des perspectives du marché immobilier résidentiel américain.

Enfin, nous présentons nos recommandations mensuelles ciblées dans ce numéro sur l’or, les devises, les actifs financiers, les bourses et les matières premières.

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Notes :

(1) Un article de CameroonVoice, publié le 06 mars 2012, offre un tour d’horizon intéressant de cette situation de blocage qu’il nous paraît utile d’analyser sous l’angle géopolitique autant que sons l’angle humanitaire qui a tendance à camoufler nombre de paramètres derrière les « évidences de la cause juste ». Souvenons-nous de l’attaque sur la Libye et des conséquences désastreuses qu’elle entraîne aujourd’hui pour de nombreux Libyens et pour toute la région ; dernière en date : la déstabilisation de toute une partie de l’Afrique sub-saharienne, comme le Mali par exemple. A ce sujet, on peut lire la très intéressante analyse de Bernard Lugan dans Le Monde du 12 mars 2012.

(2) Et au Japon qui fait profil bas mais n’a pas l’intention d’arrêter de s’approvisionner en pétrole iranien. La Chine et l’Inde de leurs côtés accroissent leurs livraisons de pétrole iranien et s’engouffrent dans le vide laissé par les Occidentaux. Les Indiens utilisent même désormais l’Iran comme une porte vers le pétrole d’Asie centrale. Sources : Asahi Shimbun, 29 février 2012 ; Times of India, 13 mars 2012 ; IndianPunchline, 18 février 2012

(3) Attendons de voir ce que sera la volonté de l’UE en la matière dans la seconde moitié de 2012. Avec la fin de la tutelle US sur la politique étrangère française suite au changement de président français, de nombreux aspects de la politique internationale de l’Europe vont changer.

(4) Nombreux sont les responsables israéliens et américains qui se demandent dans quel état vont être les relations entre les deux pays à l’issue de cette quasi-confrontation sans précédent sur la question d’une éventuelle attaque de l’Iran. Pour certains, on s’approche du moment de « ras-le-bol » d’Israël de la part des Etats-Unis, comme l’analyse l’article de Gideon Levy dans Haaretz du 04 mars 2012.

(5) Derniers exemples en date : l’accord des BRICS pour organiser entre eux des échanges en devises nationales, et particulièrement en yuan du fait de la volonté de Pékin d’internationaliser sa devise ; et la décision du Japon d’acheter des bons du Trésor chinois en accord avec Pékin. Pékin agit ainsi à l’opposé du Japon « dominant » des années 1980 qui n’avait jamais osé pousser à l’internationalisation du yen. Cet aspect suffit à réduire à néant toutes les comparaisons entre l’ascension avortée du Japon et la situation de la Chine aujourd’hui. Tokyo était sous contrôle de Washington ; Pékin ne l’est pas. Sources : FT, 07 mars 2012 ; JapanToday, 13 mars 2012

(6) Les banques de l’Euroland se dégagent de leurs activités de prêts en dollars. Source : JournalduNet, 23 février 2012

(7) A savoir la fin du social-libéralisme qui avait pris la place de la social-démocratie européenne au cours de ces deux dernières décennies ; et le retour de l’ « économie sociale de marché » au cœur du modèle rhénan, modèle historique européen continental. De la Slovaquie du nouveau premier ministre Fico à la France du futur président Hollande (ceci n’est pas un choix politique mais le résultat de nos anticipations publiées dès novembre 2010 dans [notre numéro du 15 novembre 2010]) en passant par l’Italie de Mario Monti et une Allemagne où conservateurs et sociaux-démocrates doivent désormais faire le chemin européen ensemble puisqu’il le faut pour obtenir la majorité nécessaire à la ratification des nouveaux traités européens, on voit se dessiner les contours de la future stratégie économique et sociale de l’Euroland : fiscalité progressive renforcée, solidarité sociale, efficacité économique, mise sous contrôle du secteur financier, vigilance douanière… en résumé : éloignement à grande vitesse du modèle anglo-saxon à la mode depuis 20 ans parmi les élites du continent européen.

(8) Derniers épisodes en date : l’attaque devant l’OMC de la politique commerciale chinoise concernant les « terres rares » par les Etats-Unis, appuyés par l’UE et le Japon ; les nouveaux rebondissements des accusations réciproques USA/UE toujours devant l’OMC concernant les subventions à Boeing et Airbus ; la « guerre monétaire » déclenchée par le Brésil contre les Etats-Unis et l’Europe. Sources : CNNMoney, 12 mars 2012 ; Bloomberg, 13 mars 2012 ; Mish’s GETA, 03 mars 2012

(9) D’ailleurs, impensable pour beaucoup il y a seulement trois mois, l’agence de notation vient de remonter la note de la Grèce. Source : Le Monde, 13 mars 2012

(10) Les questions de démocratisation de ces structures se posent comme nous l’avons souligné. Mais ces structures (MES, BCE…) sont désormais établies. Aux acteurs et forces politiques des deux prochaines années d’entamer leur mise sous contrôle par les citoyens plutôt que de passer leur temps à regretter un temps merveilleux… où les citoyens n’avaient même pas la moindre idée de comment leur pays gérait sa dette. Et ce n’est pas en attaquant les technocrates qui ont fait le « sale boulot » au milieu de la tempête que les politiques trouveront le chemin de la légitimation démocratique des institutions de l’Euroland, mais en proposant de nouveaux mécanismes et des processus d’implication des peuples dans les décisions. A ce propos, il est utile de savoir qu’au Parlement européen, le groupe PPE (où siègent notamment les partis de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel) tente de tuer dans l’œuf une proposition trans-partisane de création de 25 sièges du Parlement européen qui seraient élus sur des listes transnationales avec l’UE comme circonscription unique. Selon le LEAP, cette proposition est un petit pas sur le seul chemin qui peut conduire à un contrôle citoyen des décisions européennes. Il est regrettable que des chantres de la nécessité de rapprocher l’Europe des peuples soient en fait complices du blocage d’une première tentative sérieuse dans cette direction. Source : European Voice, 11 mars 2012

(11) Même le Financial Times, pourtant l’un des acteurs-clés de l’hystérie anti-euro, doit désormais reconnaître que les marchés émergents (acteurs publics et privés) ont retrouvé leur appétit pour la devise européenne. Source : Financial Times, 26 février 2012

(12) Nous insistons sur ces points car il ne faut pas oublier trop vite les discours dominants de 2010 et 2011 qui ont incité les investisseurs à acheter de la dette grecque car c’était une « affaire en or » ! Souvent les mêmes « experts » ont aussi pronostiqué une parité euro/dollar entraînant nombre d’opérateurs à vendre leurs euros pour acheter du dollar dans cette même logique. Résultat : ces « experts », qui peuplent les unes des médias et les émissions financières, ont fait perdre beaucoup d’argent aux uns et aux autres. Pour savoir anticiper l’avenir, il faut aussi entretenir sa mémoire !

(13) N’oublions pas que sans l’hystérie collective entretenue autour de la « crise de l’euro », dès la fin 2011, les Etats-Unis auraient été incapables de financer leurs énormes déficits. Wall Street et la City ont dû peindre une Europe au bord du gouffre pour pouvoir maintenir le flux d’achats de leurs titres. Maintenant que cette propagande ne fonctionne plus, il est donc vital d’essayer d’embellir la situation US faute de tarir la source extérieure du financement de l’économie américaine. Voir [nos numéros du 15 octobre 2011 au 15 janvier 2012].

(14) Pour mémoire, mi-2010, le FMI se préoccupait de ne pas « handicaper la reprise ». Et en janvier 2011, les experts se demandaient comment bénéficier de la « reprise » démontrée par les fameux « indicateurs clés » ! Sources : FMI, 07 juillet 2010 ; CreditInfocenter, 27 janvier 2011

(15) Notre équipe tient à préciser que nous apprécions le talent de Hopper et qu’il n’est cité ici que parce qu’il est le peintre par excellence de la classe moyenne de l’ « âge d’or » des Etats-Unis, qu’il a pourtant en général montrée dans une atmosphère très dépressive. Nous ne pouvons qu’imaginer ce que serait l’ambiance de ses tableaux aujourd’hui avec une classe moyenne en perdition dans un « âge de fer » pour le pays.

(16) Nous rappelons que c’est le credo fondamental sur lequel repose tout le système économique et financier global. Et en trois ans de crise, pour la première fois depuis 1945, ce moteur ne fonctionne plus. Alors il faut prétendre le plus longtemps possible, en espérant un miracle. A l’été 2012, les orages porteront bien des éclairs mais il n’y aura pas de foudre miraculeuse ; bien au contraire.

Laboratoire Européen d’Anticipation Politique

Russland und die Muster-Demokraten

 

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Russland und die Muster-Demokraten

Andreas MÖLZER

Ex: http://andreasmoelzer.wordpress.com/

Putins Wahl, das sei ein Sieg der Korruption, konnte man in heimischen Medien nach dem vergangenen russischen Wahl-Sonntag lesen. Massiven Wahlbetrug habe man erkennen können, die Opposition hätte keine Chance bekommen und die Gegenkandidaten wären samt und sonders nicht mehr als Zählkandidaten gewesen. Der neue / alte Staatspräsident sei insgesamt alles andere als demokratisch gewählt worden.

Es war der deutsche SPD-Bundeskanzler Gerhard Schröder der erklärt hatte, Putin sei ein „lupenreiner Demokrat“. Das ist nun vielleicht tatsächlich ein wenig schöngefärbt. Allzumal der Kreml-Herr sich selbst immer als starken Mann stilisiert hat: der Judoka-Putin, der Jäger-Putin, der russische Naturbursche. All das passt nicht so recht in das Bild musterdemokratischer Bedenkenträger, wie wir sie in Westeuropa kennen. Ob es allerdings deswegen berechtigt ist zu sagen, Putin verfüge über keinerlei demokratische Legitimation, er sei von den Russen nicht gewählt worden?

Tatsache ist, mehr als 60 Prozent, also zwei Drittel der Russen waren und sind für Putin. Tatsache ist auch, dass er sich an die Verfassung gehalten hat und nach zweimaliger Präsidentschaft den Sessel des Staatsoberhaupts geräumt hat – allerdings um sich nun, verfassungskonform, wiederwählen zu lassen. Wäre er ein Diktator, hätte er derlei Formalien wohl nicht notwendig gehabt. Und Tatsache ist, dass er es geschafft hat, das post-kommunistische, krisengeschüttelte Russland in ruhigere Fahrwasser zu lenken.

Jene, die gegenwärtig aus Westeuropa mit dem moralisch erhobenen demokratiepolitisch erhobenen Zeigefinger auf den Kreml weisen, müssen sich allerdings daran erinnern lassen, dass es mit der Demokratie auch im hochgelobten demokratischen Westen, auch in Europa nicht allzu weit her ist. Wo bleibt die Gewaltenteilung zwischen Exekutive und Legislative etwa in der EU, wo der Rat, also die Summe der europäischen Exekutive in den Regierungen die Legislative, das Parlament nämlich, absolut dominiert. Und wo ist der demokratische Souverän, das Volk, wenn wie etwa im Falle Irlands bei Volksabstimmungen so oft abgestimmt werden muss, bis das Ergebnis den Mächtigen in Brüssel in den Kram passt. In Sachen Demokratie haben die Europäer wenig Anlass, auf die Russen des Vladimir Putin mit dem Finger zu zeigen.

Vielmehr sollte man in Brüssel, aber auch in Paris, Berlin, London und Rom darüber nachdenken, auf welche Art und Weise man das geopolitische Bündnis zwischen Europa und Russland, das nach wie vor der größte Flächenstaat der Erde ist, festigt und ausbaut. Bisweilen scheint es in Vergessenheit geraten zu sein, dass Russland schlechthin der optimale geopolitische Partner Europas ist. Die Russen sind ein europäisches und christliches Volk, kulturell blicken sie nach Westen. Sie verfügen über gewaltige Bodenschätze, über ein immenses wirtschaftliches und industrielles Potential und sie sind zweifellos die einzigen Partner, mit deren Hilfe Europa sich gegenüber den US-Amerikanern emanzipieren, gegenüber China und Indien und der islamischen Welt behaupten kann. Dazu werden wir Putin und sein Russland noch bitter notwendig haben.